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Bourse : Wall Street étant fermé, les bourses européennes en profitent

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Après la chute du Cac 40 de 4,92% la semaine dernière, la perspective d’une discorde à l’Assemblée nationale a empêché les investisseurs d’acheter les vraies baisses. L’indice parisien a légèrement rebondi, sortant de peu du marché baissier.

Un lundi dans le vert pour les bourses européennes

Les actions européennes ont légèrement rebondi lundi après deux semaines marquées par de fortes inquiétudes concernant la croissance mondiale. Elles ont probablement profité d’une absence des marchés américains pour cause de jour férié (commémoration de la fin de l’esclavage).

Londres a enregistré la plus forte hausse avec 1,50 %, suivie de Francfort (+1,06 %) et de Milan (+0,99 %).

Au deuxième jour des élections législatives françaises, le président français Emmanuel Macron a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale. À Paris, le CAC40 a légèrement augmenté (+0,64%).

Le résultat des élections françaises n’a pas semblé inquiéter les marchés, l’euro prenant 0,32 % à 1,0533 $ vers 15 h 45 GMT.

L’écart entre la dette allemande et française a également peu changé et était inférieur au niveau de la semaine dernière. Mais l’analyste d’Oanda, Craig Erlam, a noté que les gains du cours de l’action représentaient “une fraction des pertes importantes” des deux semaines précédentes.

La semaine dernière, les investisseurs ont profité de l’annonce par la banque centrale d’une hausse significative des taux directeurs, à commencer par la Réserve fédérale (Fed) et sa hausse de 0,75 point de pourcentage.

Concrètement, la lourde liquidation que connaît la place parisienne depuis fin mai pourrait entraîner quelques rachats à bas prix : les particuliers ont été majoritairement placés en achat pendant 15 jours, avec l’espoir de recommencer le scénario, du 8 au 30 mars dernier, la bourse avait rebondi de plus de 10% en 3 semaines.

Les espoirs de rebond ont été inspirés par une baisse hebdomadaire de plus de 5% à Paris (12-17 juin) et -8,5% depuis début juin ou -17,5% depuis le 1er janvier.

Cependant, les inquiétudes entourant la possibilité d’une récession incitent les entreprises à adopter une approche attentiste en matière d’investissement et à renoncer à l’embauche de main-d’œuvre.

L’échec du parti présidentiel s’ajoute aux incertitudes actuelles

En bourse, cette défaite du parti présidentiel vient s’ajouter à de nombreuses sources d’incertitudes déjà existantes, telles que la guerre en Ukraine, l’inflation, le resserrement monétaire et la perspective d’une récession.

De multiples grandes banques centrales (BoE, BCE, BNS, Réserve fédérale, etc.) ont relevé leurs taux directeurs pour lutter contre l’inflation.

Ce week-end, le gouverneur de la Fed, Christopher Waller, a plaidé pour une hausse rapide des taux, éventuellement de 75 points de base supplémentaires en juillet, pour rattraper la baisse des taux et l’inflation culminant à 8,6 % en un an.

Tout le monde n’est pas d’accord avec ce point de vue. Esther George, seule opposante au dernier MPC, a appelé à la prudence, rappelant qu’une hausse importante et inattendue du taux des fonds fédéraux pourrait déstabiliser les entreprises et les ménages.

Dans ce contexte, l’intervention du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, sera suivie de près. Il s’exprimera mercredi et jeudi lors d’auditions semestrielles par des membres du Congrès, d’abord au Sénat puis à la Chambre.

Dans la zone euro, sa collègue Christine Lagarde a réitéré lundi la volonté de la BCE de relever deux fois les taux d’intérêt au cours de l’été et d’éviter une scission des marchés de la dette entre les pays de la région.

Face à ces différentes inquiétudes, les investisseurs ne sont plus obsédés par la vraie chasse aux bonnes affaires après la chute du Cac 40 de 4,92% la semaine dernière. L’indice parisien a légèrement augmenté de 0,64% à 5 920,09, à peine sorti d’un “bear market” (un marché baissier, synonyme d’une baisse de plus de 20% depuis son dernier plus haut du 5 janvier).

Les transactions n’ont totalisé que 2,83 milliards d’euros, les investisseurs américains étant absents de la fête du 19 juin, qui célèbre l’émancipation des esclaves afro-américains.

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