Cac 40 chute
@Photo by ERIC PIERMONT / AFP

Que nous réserve le Cac 40 pour le prochain semestre

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L’étude annuelle du cabinet Kroll montre que les géants de l’indice parisien, qui étaient confiant dans un rebond économique ont traversé la crise sanitaire sans forte baisse des écarts d’acquisition. Mais cela a changé avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie et une forte hausse des taux d’intérêt. Ce qui fait peur désormais, c’est le contrecoup.

-20% au premier semestre

L’inflation persistante, une forte hausse des taux d’intérêt et les retombées de l’invasion russe de l’Ukraine ont fait voler en éclat le scénario optimiste du début d’année.

Vendredi, la Bourse de Paris n’a été que très légèrement en gain dans un premier temps après une chute de 18% au premier semestre de l’année, l’une des pires performances de l’histoire de la période.

Pour débuter le second semestre, le CAC 40 a peiné à gagner 0,14% à 5 931,06 le vendredi 1er juillet. La veille, l’indice star de la capitale française avait baissé de 1,80%, portant la baisse de juin à -10% et donc -18% depuis janvier.

A la Bourse de Paris, le CAC 40 a connu une mauvaise semaine ainsi qu’un mauvais premier semestre qui a vu une chute historique des actions et des obligations. Malgré la baisse récente des taux d’intérêt à long terme, nous avons connu le deuxième trimestre consécutif de baisse des prix de deux grandes classes d’actifs liquides, les obligations et les actions.

Les investisseurs sont très méfiants avant la saison des résultats du deuxième trimestre, car les entreprises seront obligées de réduire le risque de leurs prévisions sous le poids d’un ralentissement de la consommation

Un phénomène historique : nous n’avons pas connu une telle évolution depuis 2008. La dynamique du marché semble avoir changé ces dernières semaines. En fait, la tendance récente a été dominée par des inquiétudes croissantes quant à la possibilité d’une récession au cours des prochains trimestres. Par conséquent, les actifs à risque (actions, etc.) subissent cet impact négatif et le risque de récession augmente fortement.

Les statistiques ne sont pas rassurantes pour le second semestre

L’inflation hante les investisseurs alors que son impact sur la santé de l’économie se manifeste statistique après statistique. Vendredi matin, les marchés ont pris acte de l’inflation en zone euro. Elle a atteint un niveau record en juin, atteignant 8,6 % en un an. Une reprise de la demande suite à la guerre en Ukraine et à la pandémie fait flamber les prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

Autre statistique montrant une détérioration de l’environnement économique dans la zone euro, la production manufacturière dans la zone euro a chuté en mai pour la première fois depuis le printemps 2020.

Aux États-Unis, où le S&P 500 a chuté de 20 % au cours du semestre, ce fut tout simplement le pire début d’année depuis 1970, et lorsque les marchés américains ont fermé, les principaux indices étaient en légère baisse vendredi.

A Wall Street, les indices seront fermés aujourd’hui pour le Jour de l’Indépendance. Le Dow, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont chuté d’environ 0,2 % vendredi. Le S&P 500 a terminé hier son pire premier semestre depuis 1970 avec une perte de 20,6 %.

Les craintes d’une récession ont rendu les actions très nerveuses, les banques centrales étant déterminées à maîtriser l’inflation. Les indicateurs économiques publiés vendredi n’ont rien fait pour améliorer la situation. Les prix à la consommation dans la zone euro ont augmenté d’un record de 8,6 % en juin par rapport à l’année précédente, après une hausse de 8,1 % en mai.

Une récession en 2023 devient progressivement un consensus. Selon un récent sondage du Financial Times, 70 % des économistes doutent que « l’économie américaine devrait entrer en récession en 2023 ».

Selon une récente enquête de Bank of America Merrill Lynch sur le monde financier, l’optimisme des gérants quant à la croissance économique se situe à des niveaux historiquement bas, alors que la plupart des données macroéconomiques « estiment que le ralentissement est plus fort que prévu il y a quelques mois », ajoute le gestionnaire d’actifs.

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