Paris quartier la defense

Circle annonce vouloir développer ses activités dans un nouveau pays !

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Pour développer sa croissance en France et dans le reste de l’Europe, Circle a demandé l’enregistrement et l’agrément PSAN en tant qu’établissement de monnaie électronique. L’annonce démontre l’attractivité de la réglementation française.

Circle a bien résisté à la tempête

Le test de résistance grandeur nature a été réussi haut la main. Circle, la société américaine qui émet l’actif numérique stable (“stablecoin”) USDC, a connu la pire crise au cours de sa décennie d’existence à la suite de la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB).

Une crise éprouvante

Le stablecoin, d’une valeur d’un dollar, dont la raison d’être est d’assurer la parité avec le billet vert, l’a perdue plusieurs jours de suite après la panique du secteur bancaire américain.

Circle avait confié 3,3 milliards de dollars à SVB. 

Le montant était inférieur à 10% de ses réserves, mais la nouvelle a été suffisante pour causer des problèmes, obligeant Circle à suspendre temporairement les conversions en dollars jusqu’à ce que la normalité revienne.

Toujours le deuxième stablecoin du marché

Finalement, Circle est toujours l’émetteur du deuxième stablecoin en dollars américains en termes de capitalisation, USDC, avec une valorisation totale de plus de 35 milliards de dollars.

“Nous avons pu répondre à toutes les demandes de conversion”, a insisté le co-fondateur et PDG de Circle, Jeremy Allaire.

Une annonce lors de la Paris Blockchain Week

Lors de la Paris Blockchain Week, la société de crypto-monnaie avait une autre bonne raison d’être présente en France.

Le populaire émetteur du stablecoin USDC, a annoncé qu’il avait demandé à s’inscrire en tant que Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN).

Après Binance et Crypto.com, c’est donc un autre géant de la crypto monnaie qui met le pied à Paris. 

La société américaine Circle a choisi Paris pour développer ses opérations européennes, a déclaré son patron, le PDG de Circle, Jeremy Allaire, à Bloomberg.

“Pour des raisons économiques et politiques, nous considérons la France comme un bon point pour nous, alors que nous cherchons à développer nos activités en Europe”, a clairement indiqué ce dernier.

Le statut PSAN et une demande d’agrément

Pour rappel, Circle émet l’USDC, le deuxième plus grand stablecoin en valeur marchande, avec une capitalisation boursière de plus de 35 milliards de dollars.

Avant l’incident de la Silicon Valley Bank, la valorisation du stablecoin avait atteint 44 milliards de dollars à son apogée.

D’autre part, la société a également révélé qu’elle avait pris des mesures pour obtenir un agrément en tant qu’établissement de monnaie électronique. 

Les deux demandes ont été déposées auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de l’Autorité des contrôles prudentiels et des résolutions (ACPR).

Le cadre juridique français attire

Avec cette annonce, il est intéressant de noter l’attractivité du cadre juridique français, qui a été choisi par des bourses de classe mondiale telles que Binance ou Crypto.com, pour n’en citer que quelques-unes.

Alors que Circle a dépassé les difficultés de l’USDC en prouvant sa résilience, le marché européen pourrait lui offrir des opportunités de croissance. 

Développer le stablecoin EUROC

Son stablecoin EUROC en a beaucoup profité, car sa capitalisation boursière reste relativement faible à un peu moins de 29 millions d’euros depuis son lancement à l’été 2022.

Par conséquent, si l’on compare EUROC avec EURT de Tether, le premier stablecoin ancré sur l’euro sur le marché, alors EUROC peut bénéficier d’une énorme amélioration, car le stablecoin de Tether dispose d’une capitalisation boursière de près de 206 millions d’euros.

Les nouvelles règle de l’AMF

Heureusement pour Circle, la société a échappé de peu au durcissement des exigences d’enregistrement en tant que fournisseur de services d’actifs numériques. 

À partir de juillet 2023, ces nouvelles mesures ne s’appliqueront qu’aux nouveaux candidats. 

Heureusement également que l’agrément PSAN n’est pas devenu obligatoire. Car jusqu’à présent, absolument aucun acteur crypto n’a réussi à obtenir ce sésame inaccessible.

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