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Crypto : la police et la gendarmerie recrutent !

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Le ministère de l’Intérieur a l’intention d’explorer en profondeur la technologie blockchain et les crypto-monnaies.

Une dizaine d’offres d’emploi

Le site public Bourse emploi présente les offres d’emploi du ministère de l’Intérieur. Plus de 10 offres d’emplois nécessitent une connaissance de la blockchain et des crypto-monnaies. C’est le journal spécialisé Cryptoast qui a repéré l’offre sur le site.

En 2021, le ministère de l’Intérieur a lancé ComCyberGend (commandement de la gendarmerie dans le cyberespace), une branche spécialisée à la recherche d’un « ingénieur d’étude cryptoactif ». Cet organisme est chargé de lutter contre toutes les formes de cybermenaces, y compris celles liées aux crypto-monnaies.

De plus, ComCyberGend demande des compétences en surveillance des technologies telles que la blockchain ou les crypto-monnaies. Cette branche a été créée pour améliorer la sécurité publique et l’application de la loi, en particulier la police judiciaire “au profit de la police judiciaire, de la sécurité publique et de la sécurité routière”.

Une mission supplémentaire est assignée à ce poste qui est de sensibiliser les personnes à l’élaboration d’analyses ou de notes de synthèse visant à comprendre la progression du gendarme dans des domaines précis. Il vise également à détecter les opportunités importantes et à améliorer le développement des connaissances et des compétences au sein de la gendarmerie. Ce poste serait pourvu dans une division technique de l’organisation, plus précisément, au sein d’un «centre d’innovation en crypto-monnaie» qui implique des civils et du personnel militaire.

Le site de la gendarmerie nationale a récemment publié une annonce précisant qu’après 9 mois d’existence, ComCyberGend compte 2 500 procédures traitées par ses 6 700 enquêteurs numériques. En outre, l’annonce indiquait que plus de 140 soldats avaient été formés à la conduite d’enquêtes anonymes et à la lutte contre l’utilisation illégale d’actifs cryptés.

“La grosse majorité de ces affaires sont des escroqueries en ligne”, a déclaré le général de division Marc Boget, commandant du ComCyberGend. Le reste concerne des dossiers liés aux rançongiciels et. enfin, de la pédopornographie. L’unité aurait notamment permis d’interpeller fin 2021 deux individus en Ukraine afin de saisir 1,3 million de dollars en cryptomonnaies et 375.000 dollars en numéraire.

La lutte contre le blanchiment d’argent : une priorité

Une offre d’emploi complémentaire est le rôle d’« enquêteur en cryptomonnaies » au sein de l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication. Ce poste est rattaché à l’OCLCTIC et dirigé par un commandant divisionnaire, il est composé de 5 ingénieurs et 25 policiers.

L’énoncé de mission comprend des missions de formation permettant de comprendre l’analyse de base de la crypto-monnaie. D’autres missions, prioritaires, incluent l’utilisation d’outils pour les enquêtes sur les crypto-monnaies ou la collecte d’indices utiles pour les enquêtes.

Les deux offres d’emploi publiées sur le site du ministère de l’Intérieur, sont ouvertes aux contractuels et aux salariés. D’ailleurs, les deux offres d’emploi utilisent les termes « cryptoactifs » et « crypto-monnaies » pour faire référence au même champ d’action.

Dans la lutte contre le blanchiment d’argent via les entreprises de cryptographie, la police est souvent contactée par ces entreprises. C’est grâce à la transparence des systèmes de la blockchain que les enquêteurs peuvent facilement accéder aux informations sur les acteurs malveillants au sein de l’écosystème crypto.

Depuis qu’il est acteur PSAN (prestataire de services sur actifs numériques), Binance, au même titre que tous les autres acteurs, répond à de nouvelles exigences. Par exemple la plateforme peut traiter les requêtes qui proviennent des forces de l’ordre, “quand la police identifie des soupçons, elles peuvent nous les donner”, avait par exemple souligné Stephanie Cabossioras, directrice juridique en France du géant Binance, lors du dernier Surfin’Bitcoin.

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