loyer plafond

Immobilier : la hausse des loyers limitée à 3,5%

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Le gouvernement n’a pas l’intention de geler les loyers, mais plutôt de limiter leur augmentation à un maximum de 3,5 % pendant un an. Une solution de « compromis » que l’association de protection des consommateurs ne comprend pas. Ils misent sur la nouvelle composition de l’Assemblée nationale pour obtenir gain de cause.

Les propriétaires sont aussi touchés par l’inflation

Un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des locataires. Alors que l’inflation continue de monter en flèche, le gouvernement a décidé de ne pas geler les loyers de 14 millions de locataires, comme l’exige l’Association de protection des consommateurs, mais de limiter les augmentations à un maximum de 3,5 % pendant un an.

L’information, publiée samedi par Le Monde, a été confirmée dimanche par le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

La ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin, doit également rencontrer cette semaine les associations de locataires, qui réclament un gel des loyers.

Le dispositif de « bouclier des loyers » sera inscrit dans le projet de loi de finances révisé, qui sera voté par le parlement cet été. Selon des sources au ministère de l’Economie et de la Transition écologique, le gouvernement a donc assuré qu’une « solution équilibrée » soit choisie, tenant compte des contraintes des bailleurs et des locataires.

« Notre objectif est d’éviter absolument des hausses de loyers égales à des niveaux d’inflation », explique-t-on à Bercy. En effet, l’indice de référence des loyers (IRL), qui fixe l’augmentation annuelle des mandats propriétaires, est lié à l’évolution des prix à la consommation (hors tabac et loyer) sur les 12 derniers mois.

Il est donc possible que la flambée actuelle des prix se répercute sur les locataires dans quelques mois. Au premier trimestre, l’IRL a également bondi à 2,48%. C’est un niveau jamais vu depuis 2008.

Le chiffre de 3,5 % qui devrait s’appliquer aux deux derniers trimestres de 2022 et aux deux premiers trimestres de 2023 est un « compromis entre la volonté des représentants des locataires qui demandent un gel total et les représentants des propriétaires qui ne le demandent pas ».

“Je ne veux pas toucher à la formule de calcul de l’IRL », a-t-on argumenté dans l’entourage du ministre de l’Economie. La première solution a été rapidement écartée par les dirigeants comme « une mauvaise idée », arguant que les propriétaires eux aussi sont touchés par l’inflation, et que leur les coûts (travaux, taxes foncières, etc.) ont augmenté. « Avec un gel on va gripper les rénovations et les mises en chantier », insiste-t-on.

Une augmentation des APL pour compenser ?

Alors que l’inflation devrait atteindre 6,8 % en septembre et se stabiliser à 5,5 % en rythme annuel, le gouvernement tente d’éviter des hausses excessives des prix des loyers. Après concertation avec les représentants des locataires et des bailleurs, l’équipe du ministère de la Transition économique et écologique a finalement élaboré un « bouclier » qui limiterait les hausses à 3,5 % pendant un an. En attendant, une revalorisation du même taux d’Aide personnalisée au logement (APL) devrait être proposée au 1er juillet.

Le gouvernement entend faire évoluer les APL pour accompagner les locataires qui en ont le plus besoin. Selon la même source, ces Aides personnalisées au logement (APL) devraient être revalorisées de 3,5 % à partir du 1er juillet, ce qui signifierait une dépense supplémentaire de 168 millions d’euros pour le budget de l’Etat.

Alors que l’indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5 % d’ici la fin de l’année et encore plus au premier semestre 2023, les loyers pourraient augmenter jusqu’à 3,5 % en un an si la mesure est adoptée.

Le gouvernement affirme avoir exclu un « gel pur et simple des loyers », ce que la Première ministre Elizabeth Borne a qualifié de « mauvaise idée ». “Les propriétaires sont également touchés par l’inflation, l’augmentation des coûts d’entretien, d’autant plus s’ils veulent faire des travaux de rénovation énergétique dans leur maison”, a-t-elle noté.

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