Au deuxième trimestre, le nombre de logements neufs disponibles sur le marché a chuté de près de 12 %. De plus, le nombre de réservations est en baisse. L’offre n’est toujours pas suffisante pour répondre à la demande, ce qui fait encore grimper les prix.
La vente de logement neuf chute de 12%
L’offre de maisons neuves à vendre a chuté de près de 12 % au deuxième trimestre. Aussi, les réservations de biens baissent, ce qui continue de provoquer une importante différence entre l’offre et la demande. De ce fait, les prix continuent d’augmenter en raison du déséquilibre entre l’offre et la demande.
Le marché du logement n’est toujours pas revenu aux niveaux d’avant la pandémie. La production de logements neufs pour particuliers s’élève à 28 733. La production de maisons individuelles a plus diminué que celle d’appartements (-13,9% contre -11,5%). Les problèmes avec Geoxia Maisons Phénix ont mis en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les constructeurs.
Le ministère de la Transition écologique a relevé dans des données publiées mercredi que les ventes de logements neufs en France ont baissé au deuxième trimestre de cette année, par rapport à 2021, l’année suivant les confinements de 2020. La baisse est de 13 % par rapport à 2021, et de 20,4 % % par rapport à 2019, avant la pandémie. Globalement, la commercialisation de logements neufs en France est en dessous de ses niveaux d’avant la pandémie, selon le ministère.
Les prix de vente des appartements et des maisons individuelles augmentent respectivement de 4,9 % et 5,2 % en moyenne. Bien que les maisons représentent une plus faible part des ventes, la baisse du nombre de maisons mises sur le marché est plus marquée que pour les appartements. Le nombre de logement disponible sur le marché est en baisse de 11,7 % par rapport à l’an dernier avec 28 733 ventes de maisons neuves. La Côte d’Azur, l’Ile-de-France et la frontière avec la Suisse ont connu la plus forte tendance à la baisse des ventes de logements neufs.
Le ministère du Logement note que même si les taux d’intérêt ont augmenté, cela pose des problèmes aux gens pour obtenir des prêts. Bien qu’il s’agisse d’un problème pour de nombreuses zones, le marché du logement reste concentré sur les zones les plus denses et les plus tendues. Seules les zones moins tendues, hors villes de plus de 50 000 habitants, ont vu l’offre augmenter, mais en très faible quantité, le marché étant concentré sur les zones tendues et les grandes agglomérations.
Les prix moyens de réservation ont continué de grimper, avec le prix des appartements en hausse de 4,9 % et des maisons individuelles en hausse de 5,2 %. Pour les appartements, les mètres carrés neufs se négocient désormais à 4 621 € en moyenne.
Les contraintes qui pèsent sur le marché du neuf
Les prix ont continué de grimper avec une demande restée forte, les prix des matériaux (+18% entre janvier et avril, selon le dernier score de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises ou Capeb) et les prix de l’énergie, qui ont fortement augmenté depuis un an. Ce phénomène est exacerbé par la pression foncière (dans le cadre de la limitation des objectifs d’artificialisation des sols) et les nouvelles normes environnementales pour les constructions neuves (RE2020 en vigueur au 1er janvier 2022).
Au total, 13,5% des réservations se sont soldées par des annulations d’acheteurs, soit une augmentation de 2,1 points de pourcentage par rapport à la même période en 2021, tandis que la hausse rapide des taux d’intérêt a provoqué des turbulences dans les canaux de crédit, a noté le département du Commerce.
Selon l’Observatoire Crédit Logement CSA, le taux moyen toutes durées confondues a atteint 1,68% en juillet contre 1,52% en juin. Plus précisément, le taux sur 15 ans est de 1,57 %, le taux sur 20 ans est de 1,69 % et le taux sur 25 ans est de 1,79 %. Avec des taux d’usure pratiquement inchangés au 1er juillet, de plus en plus de ménages ne peuvent plus emprunter. Selon les courtiers, 45% des dossiers passant par ces intermédiaires aujourd’hui sont rejetés en raison du taux d’usure.
Acheter en pleine crise du neuf ?
Si le neuf s’enlise un peu partout en France, des offres existent encore. En effet, le stock de logements neufs est historiquement bas, mais nombreux sont aussi les demandeurs à renoncer à leur achat. Ils y renoncent faute de crédits suffisants ou lassent du temps à attendre avant la livraison. Si l’investissement dans la pierre demeure pour vous une valeur sûre, il est temps d’acheter votre propre appartement neuf à Nantes.
Il est vrai que les délais peuvent être importants. Actuellement, les résidences en construction affichent des livraisons autour de 2024, voire 2023. En achetant sur plan, des retards peuvent certes arriver. Toutefois, acquérir un bien immobilier tout juste sorti de terre est la garantie d’obtenir des espaces optimisés avec des normes techniques à jour.
Par ailleurs, investir dans la pierre nantaise vous offrira un pied à terre en Loire-Atlantique, non loin de l’Océan. La cité des Ducs de Bretagne au fort dynamisme culturel et économique possède plus d’un attrait. De nombreuses entreprises s’y sont déjà installées. Il y fait également bon vivre en famille grâce aux espaces verts et écoles. Questions transports en commun, vous y trouverez tout ce dont vous aurez besoin : bus, tramway, train, avion…