Intérêts d’emprunt immobilier et immobilier vert constituent aujourd’hui l’une des préoccupations fiscales majeures du Gouvernement. Le régime des intérêts d’emprunt immobilier mis en place à la suite de l’élection de Nicolas Sarkozy et qui permet à de nombreux foyers de bénéficier d’une déduction fiscale des intérêts d’emprunt relatifs au crédit immobilier de sa résidence principale de 40 % la première année, puis de 20 % les trois années suivantes ne devrait plus être qu’un lointain souvenir à très court terme pour une certaine catégorie de logements neufs.
Le gouvernement a en effet fait savoir que cette déductibilité fiscale ne devrait plus être réservée qu’à l’immobilier vert, c’est à dire qu’aux seuls logements à basse consommation, les fameux bâtiments basse consommation (BBC). Pour les autres logements neufs, la déductibilité devrait être progressivement réduite à 0 % d’ici 2013. On parle par exemple d’une déduction de 35 % la première année au lieu de 40 %, puis de 16 % au lieu de 20 %, etc…
Pour l’instant, l’ancien n’est pas visé…On se demande par ailleurs quel est l’objectif avoué du gouvernement en la matière ? Est-ce par préoccupation écologique ou en raison d’un indéniable manque à gagner fiscal ? Quand on sait que seulement 13 000 logements (source, Les Echos) répondent aux normes des bâtiments basse consommation, on penche franchement pour la seconde option…