Le nouveau millénaire aura vu l’émergence d’un nouveau type de crédit commercialisé à échelle industrielle : les rachats de crédits ! Entre les mains de quelques rares acteurs sur un marché faible en volumes dans les années 90, ce secteur bancaire a connu une véritable explosion entre les années 2 000 et 2007 sous l’impulsion notamment des grosses enseignes de courtage et de banques d’origine anglo-saxonne connaissant bien ces dispositifs dans leur pays. Deux ans après la crise du crédit, les choses ont changé et les banques de dépôt se sont taillé une belle part du lion dans ce marché jusqu’alors réservé à des acteurs spécialisés…
La faute à qui ou à quoi ? A la recherche de créneaux rentables d’une part et à la volonté de retenir à tout prix des clients chez soi par ailleurs. Le rachat de crédit est en effet une catégorie de prêt à part puisqu’il s’agit de prêter pour l’essentiel à des clients souvent trop endettés qui représentent donc un risque, mais en contre-partie d’une rentabilité qui est autrement plus importante que les rapports proposés par le crédit immobilier standard (par ailleurs très bas aujourd’hui) et même par certains prêts personnels amortissables dont les taux ont singulièrement baissé en raison de la chute de l’usure et de l’impact médiatique de la réforme du crédit à la consommation. Car le taux d’un rachat de crédit reste élevé et rapporte. Par ailleurs ne pas restructurer ce client fait encourir le risque de le voir partir ailleurs…
Mais ce ne sont pas les seuls motifs qui amènent les banques de dépôt à faire du rachat de crédit à plus grande échelle. Il y a aussi leur facilité d’utiliser leur propres fichiers clients ainsi que leurs arguments commerciaux. Une grande banque et ses filiales dispose en effet de toutes les informations possibles et imaginables sur ses clients. Par le biais des agences, elle peut donc proposer une solution concrète en connaissance de cause sans devoir passer par des canaux de communication externes. Elle sait mieux que personne quels sont les débits d’un client liés à des crédits.
Autre atout de la banque de dépôt : la faiblesse de ses frais. A la différence d’un courtier, une banque ne prendra pas de cmandat, c’est à dire de commission, mais seulement des frais de dossier qui sont aussi existant dans le cas d’un IOB.
Qui fait du rachat de crédit aujourd’hui ?
C’est l’une des niches du crédit qui a connu l’envolée la plus spectaculaire au début des années 2000. Si le rachat de crédit n’a pas rivalisé avec le crédit immobilier en volumes, il était en revanche une source de profit conséquent pour les banques spécialisées malgré les risques liés au public surendetté. Mais la crise du crédit est passée par là et on se demande qui fait du rachat de crédit aujourd’hui ?
Le temps où les rachats coulaient à flot semble révolu. Rating, scoring, appréciation du risque, autant d’éléments qui ont refroidi les ardeurs des plus téméraires. Les banques spécialisées qui avaient tant ouvert les vannes entre 2003 et 2007 sont revenues sur leur position, délivrant moins de crédit. Pour autant, l’engouement du rachat de crédit s’est malgré tout transmis à de nouveaux acteurs…
A commencer par les banques sous diverses formes. Les grandes banques ont pris le dossier à bras le corps. Pourquoi ? Parce que le rachat de crédit est une source de profit et qu’il fait désormais partie intégrante de l’offre services des banques. Elles le commercialisent soit en direct via des agences qui connaissent de fait la situation des clients, soit par l’intermédiaire de leurs filiales habituellement distributrices de crédit conso qui ont fini par s’y mettre à échelle industrielle.
Résultat : c’est une grande diversité de possibilités qui s’ouvre aujourd’hui aux prospects qui négocient bien plus qu’auparavant…
Les assurances et le rachat de crédits
La plupart des grandes compagnies d’assurances sont aujourd’hui devenues banques comme les établissements de crédit font désormais aussi de l’assurance. Certaines banques de détail ou de dépôt pratiquant parfois du rachat de crédit, il est donc légitime de se demander si les assurances font elles aussi des regroupements de prêt et autres restructurations ?
Des expressions telles que “rachat de crédit MAIF“, “Groupama rachat de credit” ou bien encore “Rachat credit MACIF” sont de plus en plus tapées sur les moteurs de recherche. Les internautes se demandent alors si un rachat de leurs crédits est possible auprès de leur assureur et si oui dans quelle mesure ?
Même s’il est vrai que les grandes compagnies d’assurance commercialisent de nos jours des prêts personnels ainsi que des crédits auto ou immobiliers, elles sont probablement encore loin de proposer des rachats de crédit à une échelle conséquente, ce qui est du reste aussi le cas des grandes banques de détail. Pour quelles raisons ? Tout simplement, parce qu’elles ne disposent pas des outils financiers et juridiques leur permettant de réaliser ce type d’opérations longues, lourdes et donc fastidieuses.
À de rares exceptions près, concernant certains clients à bon profil et n’ayant que quelques crédits à reprendre pour un montant assez faible, les assureurs n’interviendront pas sur ce type de dossier qui demeure encore et toujours l’apanage des banques spécialisées dans le domaine.
Quel est le montant minimal d’un rachat de crédit ?
Est-il nécessaire d’avoir un montant minimal de créances ou de dettes à faire racheter pour réaliser un rachat de crédit auprès d’organismes spécialisés ou bien ces derniers sont-ils obligés de répondre favorablement si la demande est recevable ?
Il s’agit avant tout d’une question de bon sens en l’occurrence. Dans l’absolu, une demande de rachat de crédit ne peut être refusée par une banque si le financement est techniquement réalisable, mais encore faut-il que le jeu en vaille la chandelle. À titre d’exemple, un rachat de crédit assorti d’une prise de garantie hypothécaire parait grotesque pour un montant inférieur à 25 ou 30 000 euros. L’explication de cette affirmation repose sur deux points : le montant des frais liés à l’opération – qui ne doit pas rendre la restructuration caduque – ainsi que le respect du taux d’usure que le TEG ne doit pas dépasser.
Rappelons que plus le montant est faible, plus l’impact des frais est élevé, ce qui se traduit par un TEG important, surtout pour des durées courtes à moyenne. C’est pour ce motif que de très nombreuses banques refusent d’octroyer des prêts hypothécaires de rachat de crédit pour des montants inférieurs à 50 000 euros.
Le cas des prêts personnels de rachat de crédit est sensiblement le même, mais dans des proportions différentes. Un rachat de quelques milliers d’euros ne présente guère d’intérêt pour un consommateur, car l’opération ne modifie que très peu son endettement avec de telles sommes. C’est aussi pour cette raison que les organismes spécialisés ne restructurent pas les demandes inférieures à 10 000 ou 15 000 euros.
Restructuration de dettes financières : les créances rachetées
En matière de restructuration de crédits, on oublie trop souvent que les banques spécialisées ne proposent pas seulement de racheter des crédits à la consommation, prêts immo et autres réserves d’argent, mais permettent aussi d’inclure dans l’enveloppe diverses dettes financières. Focus.
La Banque de France a publié un bulletin d’information soulignant que les dossiers présentés en commission de surendettement incluaient un peu plus de 9 créances parmi lesquelles on dénombre 5.4 dettes financières en moyenne. Ceci implique que les autres créances revêtent un tout autre caractère, à savoir des découverts bancaires (1.3 en moyenne) ainsi que des dettes de charges courantes telles que retards d’impôt, retards de loyer ou de factures en tout genre.
Le parallèle avec les dossiers présentés aux banques spécialisées en rachat de crédit est évident, les créances étant très semblables. C’est sans doute pour cette raison que les acteurs du marché ont depuis longtemps articulé leur offre autour d’un rachat global. Pour eux, un retard d’impôt ou de loyer équivaut à une ligne de crédit. Ces créances diverses sont donc distinguées d’une éventuelle trésorerie qui peut par ailleurs être, elle aussi, incluse au financement.
Comment faire son premier rachat de crédit ?
Les demandes d’un second rachat de crédit deviennent de plus en plus importantes qu’on oublie souvent que certains consommateurs sollicitent aussi un premier rachat de crédit. Pour ces personnes, il est nécessaire de rappeler quelle est la bonne démarche pour éviter certains écueils…
En premier lieu, ne vous précipitez jamais sur une seule offre. Prenez votre temps pour établir des comparatifs en visitant un certain nombre de sites que vous aurez sélectionnés en fonction de leur pertinence. Leur attractivité doit reposer sur la cohérence des informations transmises. Un site doit être clair et surtout ne pas vous abreuver d’informations diffuses. L’essentiel doit être accessible, à savoir les taux en vigueur, les prêteurs, les délais et le type de produits proposés.
Une simulation de rachat de crédit en quelques clics :
L’un des points fondamentaux pour envisager un premier rachat de crédit est la possibilité de faire une simulation en ligne : elle doit être rapide, gratuite et sans engagement. Un résultat immédiat doit vous parvenir et notamment lors de la prise de contact avec les commerciaux, un détail des frais doit vous être exposé. Veillez bien à ce que le coût de l’assurance vous ait par exemple été présenté.
Rachat de crédit consommation : optimiser son prêt
Selon diverses sources économiques, le rachat de crédit à la consommation est semble-t-il le type de restructuration le plus usité chez les Français. Que ce soit par choix ou par obligation, un rachat de crédit consommation en prêt personnel mérite d’être optimisé et les différentes astuces sont parfois mal connues du grand public.
Rappelons brièvement qu’un rachat de crédit à la consommation est en réalité un prêt personnel par définition amortissable dont l’objet est en l’occurrence le rachat de divers encours de crédit et, ou de retards tels que des loyers ou des créances fiscales. Ces produits s’adressent à des locataires qui ne peuvent par définition pas obtenir de prêt avec garantie ou à des propriétaires ou des primo-accédants non désireux de reprendre leur encours immobiliers ou d’hypothéquer leur bien.
Les prêts personnels de rachat de crédit sont articulés sur des durées allant de 8 à 12 ans, assortis de taux fixe allant aujourd’hui au alentour des 3 % en fonction des organismes. Ce que les demandeurs doivent bien prendre en compte sont entre autres les différents points suivants. En premier lieu connaitre l’ensemble des frais liés à l’opération. Ces derniers sont constitués des frais de dossier, de courtage et souvent du taux d’assurance qui peut varier dans d’importantes proportions.
Par ailleurs, d’autres critères rentrent en ligne de compte tel que la rapidité d’intervention de votre interlocuteur qui peut vous éviter des frais liés à des découverts ou des impayés. Ne négligez pas non plus les éventuelles pénalités en cas de remboursement anticipé, surtout si le rachat de votre encours est réalisé par un organisme concurrent.
Une aide pour rééquilibrer son budget
Fortement médiatisées depuis 20 ans, les opérations de rachat de crédit demeurent sans aucun doute le meilleur moyen pour réduire ses mensualités, rééquilibrer son budget et retrouver un véritable pouvoir d’achat. Mais encore faut-il s’adresser au bon interlocuteur pour articuler un financement optimisé.
Un rachat de crédit est envisageable sous diverses formes. Les locataires peuvent accéder à des produits appelés prêts personnels de rachat de crédit permettant de reprendre des crédits à la consommation ainsi que d’autres créances tels que des découverts bancaires, des retards de loyer ou encore des dettes personnelles et familiales. Ces produits sont aussi éligibles pour les propriétaires qui bénéficient toutefois d’un champs d’action plus étendu, puisque des prêts hypothécaires de rachat de crédit leur seront aussi proposés. Ces supports financiers permettent d’englober l’ensemble des prêts incluant les encours immobiliers. Cette formule présente de nombreux avantages : appliquer un taux immobilier à la reprise des crédits à la consommation, lisser l’ensemble des prêts sur une durée allant jusqu’à 20, 25 voire même 30 ans et enfin bénéficier de conditions flexibles et très favorables (indemnités de remboursements, taux, etc.)
Un courtier en rachat de crédit vous conseillera sur divers plans : quel taux choisir ? Fixe ou variable ? Comment choisir l’assurance adéquate ? Dois-je prendre du 100 % sur deux têtes ou bien ventiler ce coût au prorata des revenus de chaque emprunteur ? Autant de questions techniques auxquelles il faut des réponses afin de mettre en place un rachat de crédit efficace. N’oubliez pas non plus de vous poser la question de la trésorerie qui peut être incluse à votre financement. Elle est souvent occultée alors qu’elle est fondamentale. Votre rachat de prêt peut inclure une enveloppe importante permettant de financer une voiture, des travaux ou bien d’obtenir un début d’épargne afin de vous mettre à l’abri en cas de coup dur.
Les modularité des mensualités en rachat de crédit
Moduler ses mensualités en rachat de crédit est tout aussi important que pour un crédit immobilier classique
Dans la bataille que se livrent les grandes banques de dépôt dans le domaine du crédit immobilier, l’un des arguments commerciaux récurrents est la modularité des mensualités. Pouvoir réduire ses mensualités en rallongeant la durée du prêt consenti est en effet une souplesse appréciable en ces temps économiques difficiles. Les suspendre peut s’avérer encore plus attrayant afin d’éviter parfois le pire…Le public ayant contracté un rachat de crédit a par définition été dans une situation financière délicate et il parait donc judicieux de se demander si la modularité des mensualités en rachat de crédit est aussi envisageable ?
La modularité d’un rachat de crédit est limitée :
La réponse est mitigée tout en étant malheureusement plutôt négative ! En rachat de crédit, la modularité n’existe que dans la mesure où il est possible de réduire la durée de son prêt en augmentant ses mensualités si ses ressources le permettent et que la banque a accepté l’opération après avoir vérifié la nouvelle solvabilité du client. Dans certains cas par exemple, la réduction de la durée initialement prévue est de 40 % et la chose est réitérable à une certaine fréquence.
Augmenter la durée du prêt n’est guère envisageable tout comme le report de mensualités qui ne se produit que très rarement. Même, si les clauses de modularité du prêt sont peu importantes voire absentes, n’attendez pas le cas échéant d’avoir des impayés pour prendre contact avec votre banque !
Durée de remboursement maximale en rachat de crédit
Quelle est la durée de remboursement maximale en rachat de crédit ?
La durée maximale est généralement de 30 ans, mais c’est une durée que les banques n’aiment pas beaucoup en raison de la lenteur de l’amortissement du capital. En revanche, c’est parfois la seule solution piur faire passer un dossier. Il faut savoir que la mensualité ne varie pas beaucoup entre 25 et 30 ans. Mieux vaut donc opter pour cette durée.
Rachat de credit consommation avec caution hypothécaire
De nombreuses personnes pensent qu’un rachat de crédit à la consommation ne peut se faire que sous la forme d’un prêt personnel de rachat de crédit : c’est une erreur ! Il existe d’autres options moins connues du grand public et qui peuvent s’avérer diablement efficaces : le recours à une caution hypothécaire.
Traditionnellement, un rachat de crédit à la consommation se fait sous la forme d’un prêt personnel qui regroupe tous les encours et qui diverge d’un prêt conso traditionnel par sa longueur qui peut atteindre 10 ou 12 ans en fonction des organismes. Le problème réside souvent dans le fait que cette durée associée à un taux plus élevé que ceux de l’immobilier engendre des endettements encore trop forts pour que le dossier passe…
Ce phénomène peut être contourné dans certains cas, et notamment lorsque les emprunteurs ont un proche familial qui est susceptible d’offrir un bien en garantie au prêteur. Dans ce cas, le rachat de crédit conso revêt une tout autre physionomie, à savoir que le rachat se fait sur une durée longue et à un taux plus bas. Résultat : l’endettement est beaucoup plus faible et votre dossier passe.
De nombreux écueuils peuvent ainsi être évités dont la rechute des demandeurs en raison d’un manque de trésorerie ou d’un endettement qui étaint demeuré trop fort. Donc si vous avez des parents qui ont un bien libre de garantie, pensez à cette option !
Renégocier son rachat de crédit est-il rentable ?
Certaines personnes se demandent s’il s’avère judicieux de renégocier son rachat de crédit déjà réalisé depuis quelques années, voire plus récemment. La période de baisse continue des taux d’intérêts incite en effet beaucoup de personnes à renégocier leur prêt pensant pouvoir bénéficier de conditions plus attractives. Est-ce vraiment intéressant en rachat de crédit ?
La réponse dépend en réalité du cas de figure dans lequel se trouve les emprunteurs. Des personnes ayant vécu un accident de vie ou dont les circonstances ont généré de nouveaux emprunts, notamment des crédits à la consommation souvent onéreux, ont sans doute intérêt à renégocier leur rachat de crédit, c’est à dire à refaire une seconde restructuration. Pour autant, il faut là aussi que le jeu en vaille la chandelle : on ne refait pas un deuxième rachat de crédit pour deux prêts conso de 8 000 euros. Encore faut-il qu’une banque accepte une nouvelle restructuration…
Un rachat de crédit pour avoir de la trésorerie :
Un autre cas de figure peut aussi se présenter : celui d’un besoin de trésorerie. Au lieu de faire un second prêt sur une durée courte qui alourdit forcément son endettement, il vaut parfois mieux refaire un second rachat de crédit pour y inclure la trésorerie nécessaire. Là encore, il faut que l’opération soit financièrement bonne. On ne refait pas un rachat de crédit pour 5 000 euros de travaux.
De manière générale, un second rachat de crédit ne peut s’apparenter à une renégociation de crédit immobilier, car la baisse des taux est beaucoup moins répercutée par les banques en rachat de crédit qu’en prêt habitat…
Un rachat de crédit immobilier au même taux qu’un prêt immobilier classique ?
De nombreux propriétaires sollicitant un rachat de crédit pensent que le fait d’inclure leur prêt immobilier en cours dans l’opération de restructuration ouvre droit à des taux d’intérêts proches de ceux des crédits immobiliers classiques ou standards : c’est à la fois vrai et faux en fonction de leur niveau d’endettement et de l’objectif fixé.
Rappelons tout d’abord qu’un rachat de crédit immobilier n’est pas une renégociation de prêt immobilier. Cette dernière consiste à trouver un autre prêt immobilier à de meilleures conditions de crédit, notamment de taux d’intérêts tandis que le rachat de crédit immobilier consiste à regrouper plusieurs encours à la consommation et immobilier. Si le comparatif devait en rester là, on pourrait répondre que le taux d’un rachat de crédit immobilier ne peut en aucun cas être aussi bon que celui d’un prêt immobilier. L’un sera à 3.5 % en révisable dans le meilleur des cas alors que le second sera de l’ordre de 3.8 % en fixe sur la même durée : incomparable !
Les plus d’un rachat de crédit immobilier :
En revanche, le rachat de crédit immobilier dispose d’options que le prêt immo standard n’a pas : par exemple d’inclure une enveloppe de trésorerie sans justificatifs très importante sur toute la durée du prêt et au même taux. C’est l’un des points forts du rachat de crédit immobilier qui évite de faire un ou plusieurs autres prêts travaux sur des durées courtes ou moyennes et à des taux plus élevés. Si c’est là l’un des objectifs des emprunteurs, l’opération peut être valable, car en comparant à taux pondéré égal, le rachat de crédit immobilier peut être devant…
Rachat de crédit entre banques : taux et pénalités ?
Il peut arriver qu’un ménage ayant déjà souscrit un rachat de crédit il y a quelques année ait à nouveau recours au dispositif en raison d’un accident de vie (chômage, pertes de revenus, etc…) ou d’un besoin pressant de liquidités pour faire face à de nouveaux investissements tels que des travaux ou l’achat d’un véhicule. Quelles sont les conséquences d’un rachat de crédit entre banques en terme de taux et de pénalités ?
“Comment se passe le rachat d’un rachat de crédit ?”, pourrait-on dire. Ce type de demandes est courant et n’arrive pas qu’aux autres. De manière générale, il est plus simple d’envisager une telle renégociation lorsqu’on est propriétaire et que l’on peut donner un bien en garantie en contre-partie d’un prêt hypothécaire. Si le regroupement de prêt antérieur était sous forme de prêt personnel, cela évitera bien souvent des pénalités de remboursement tandis qu’un prêt hypothécaire génèrera des coûts. Très souvent, ces prêts font l’objet d’indemnités de remboursement de l’ordre de 3 % sur la partie immobilière et de 5 % à 7 % parfois sur la partie dite “consommation”. Autrement dit, l’opération coûte cher…Avec ces pénalités, un prêt initalement prévu sur 20 ans et dont il resterait 15 ans d’amortissement retrouverait son capital de départ !
Concernant les taux maintenant, la question dépend essentiellement des banques concernées. Certaines considèrent qu’un rachat de crédit peut être légitime et ne pénalisent pas les demandeurs avec un taux plus élevé que celui proposé aux nouveaux propects. D’autres en revanche considèrent que c’est un public à risque qui a rechuté et qui doit donc leur permettre de gagner de l’argent plus vite d’où des taux plus chers. Mais ce sont là des considérations qui vont être très fortement modifiées en raison de la réforme du crédit conso qui concerne aussi le rachat de crédit et qui prévoit l’application d’un taux unique en cas de rachat de plus de 60 % d’encours immobilier sur l’enveloppe globale. Et qui dit taux unique dit aussi pénalités uniques de 3 %. La donne va donc changer pour les rachats de crédit hypothécaires !
Rachat de crédit immobilier par une autre banque : quel est le coût ?
Faire racheter son crédit immobilier par une autre banque que celle détentrice de l’actuel encours est monnaie courante. C’est une donnée statistique : la durée de vie d’un prêt immobilier est aujourd’hui d’un peu plus de 6 ans dans l’Hexagone. Même si les taux sont parfois plus attractifs que celui du prêt existant, il ne faut cependant pas sous-estimer le coût des frais liés à une telle opération…
Un taux d’un point de moins parait toujours attractif ! Mais pour autant, faire racheter son prêt immobilier pour ce seul motif est parfois insuffisant et le jeu peut ne pas en valoir la chandelle. Il faut en effet vérifier un certain nombre de points. En premier lieu, le montant des pénalités de remboursement anticipé. En principe, dans le cadre d’une renégociation pure, le montant des pénalités est plafonné à 6 mois d’intérêts ou 3 % du capitail restant comme le stipule la Loi Scrivener. S’il s’agit d’un rachat de crédit sous forme hypothécaire, il convient de savoir si la part d’immobilier refinancé dépasse ou non, les 60 % pour savoir si toute l’enveloppe est soumise aux 3 % ou non.
Par ailleurs, il faut aussi observer dans les deux cas, le montant des frais hypothécaires ou de prise de garantie pour savoir quel sera le surcoût de ce poste à votre opération. Comptez globalement 2 % de frais qui ajoutés aux éventuels 3 % Scrivener élèvent déjà la note à quelque 5 %. A durée égale, il faut donc mesurer si la baisse du taux compense ces frais ou non.
Attention toutefois, d’autres aspects peuvent rentrer en ligne de compte. Peut-être que le nouveau financement est assorti de meilleures conditions contractuelles telles que l’absence d’IRA ou encore des possibilités de suspension ou de différés des mensualités. Une enveloppe conséquente de trésorerie affectée à des projets peut aussi changer la donne et rendre l’opération attractive en maintenant son endettement tout en finançant les opérations !
Pour savoir comment faire des économies grâce au rachat de crédit, regardez cette page.
Rachat de crédit avec un prêt à taux zéro
Est-il judicieux de racheter un prêt à taux zéro dans le cadre d’une restructuration globale sachant qu’un tel crédit ne génère pas d’intérêt ? La question peut paraitre saugrenue, mais se pose bien souvent aux consommateurs désireux de réaliser un rachat de crédit global en raison des garanties prises par les banques en contrepartie de l’octroi du prêt à taux zéro…
Des exceptions au rachat d’un prêt à taux zéro hypothécaire :
Il arrive cependant que certains prêteurs considérent à la fois qu’un tel rachat est juridiquement et financièrement malvenu de sorte qu’ils tentent de laisser le PTZ en place. Deux conditions sont généralement requises pour cela :
-
que le PTZ ait encore une durée de vie au moins supérieure à 9 ans
-
qu’il n’y ait pas un différé d’amortissement faisant exploser l’endettement avant la fin du nouveau prêt
Si ces conditions sont remplies, plusieurs établissements essaient de laisser un tel produit en place.
Racheter son crédit quand on est a la retraite
Il peut s’avérer salvateur en raison de la baisse de revenus générée par le passage à la retraite.
Vous êtes sur le point de prendre votre retraite et avez encore plusieurs crédits à la consommation et immobilier à honorer ? Seulement, la fin de votre carrière entraine aussi une perte de revenus et vous vous rendez compte que vous ne pourrez pas assumer vos divers remboursements de crédit tout en gardant votre train de vie actuel.
Comme de nombreux retraités avant vous, pour faire face à un taux d’endettement qui va augmenter du fait de la perte d’une partie de vos revenus, vous pouvez vous tourner vers des solutions de rachat de crédits pour abaisser vos mensualités et regagner du pouvoir d’achat.
Pour vous permettre d’estimer les conditions de rachat de crédit que vous pouvez envisager et vous permettre de mieux gérer votre budget, nous vous proposons, sans engagement de votre part de faire une simulation.
Evitez de multiplier les simulations
Lorsqu’une personne envisage un rachat de crédit, elle réalise la plupart du temps des simulations en ligne sur internet pour se faire une idée des options envisageables. Pensant obtenir diverses solutions, les internautes démultiplient souvent les simulateurs sans savoir que ce volume de demande n’est pas nécessairement pertinent…
Comme toujours, les internautes ne savent pas ce qui se joue en coulisse. Dans ce domaine, il n’est ainsi pas connu du grand public que les prêteurs sont en réalité peu nombreux. Les banques travaillant avec des courtiers en ligne sont au nombre d’une toute petite dizaine. Les choix en matière de prêts hypothécaires d’un côté et de prêts personnels de l’autre se résument donc à 4 ou 5 établissements spécialisés.
Lorsque vous faites ainsi des simulations en ligne, vous ne savez pas que vos demandes seront de toute façon calculées en fonction des critères de ces banques. En somme, quel que soit le courtier, votre dossier atterrira au même endroit… Inutile de ce fait de démultiplier vos démarches, bien au contraire le phénomène créé des embouteillages dans les banques et complique la tache de tous y compris la vôtre, car les acteurs vous demandent irrémédiablement de choisir…
Sachez par ailleurs qu’un bon professionnel est censé vous présenter toute la gamme des offres qui sont envisageables et c’est en connaissant les critères que vous devez faire votre choix. Lorsque vous en êtes encore au stade de la simulation, optez alors pour un site ou une sélection de supports réalisée sur des critères objectifs tels que clarté du site, pertinence du formulaire ainsi diverses informations telles que les taux en vigueur, les banques prêteuses, sans oublier les mentions légales.
Le rachat de crédit est un outil de lutte contre le surendettement !
Depuis maintenant bien longtemps, le rachat de crédit tant décrié par certains restent pourtant un indéniable outil de lutte contre l’endettement excessif. D’aucuns diront qu’il s’agit d’une opération lucrative pour certaines banques et les courtiers intermédiaires, mais nombre de clients restructurés ont trouvé dans leur restructuration le moyen de mettre un terme à leur endettement et à la multiplicité des crédits à la consommation. Mieux, ils ont pu ce faisant accéder par la même opération à une enveloppe de trésorerie qu’un plan de surendettement n’aurait jamais pu leur octroyer.
Par ailleurs, un point fondamental n’est pas à omettre : un rachat de crédit permet d’éviter un éventuel fichage qui accompagne systématiquement un plan de surendettement de sorte que pendant toute sa durée, les débiteurs sont exclus du système bancaire classique. Rappelons que l’appareil bancaire ne prête plus à ces débiteurs. Avec un rachat de crédit, vous conservez votre liberté financière.
Quand on sait que les crédits à la consommation et les prêts personnels sont respectivement présents dans 85 % et 54 % des dossiers de surendettement, on se demande si cela ne vaut pas la peine en amont de faire des simulations de rachat de crédit en ligne ou des études pour savoir si un autre moyen que la commission de surendettement n’est pas envisageable…
Rachat de crédit et dossier de surendettement à la Banque de France ?
Les personnes ayant un plan de surendettement établi avec le concours d’une commission de surendettement ne peuvent en aucun cas prétendre à un rachat de crédit, qu’elles soient propriétaires ou locataires. La raison du refus systématique des banques est simple : en cas d’impayé ou de contentieux éventuel, n’importe quel juges débouterait le prêteur de ses droits de recours.
Cela signifie que la banque prêteuse ne pourrait par exemple pas tenter de récupérer son capital parce que le tribunal estimerait que la banque a prêt sachant qu’il s’agissait d’un ménage dont le surendettement était avéré puisqu’il y avait un plan.
Toutes les banques du rachat de crédit refusent pour cette raison d’intervenir pour des personnes faisant l’objet d’un plan. Si c’est votre cas, vous devez mettre tout d’abord mettre un terme au plan avant de faire quelque demande que ce soit !
Vidéo sur le regroupement de prêts
Si vous vous demandez quelle est la réglementation en matière de rachat de crédit, lisez cet article