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La longue liste des créanciers de FTX avec de nombreuses entreprises françaises

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L’incident FTX a secoué le monde de la crypto-monnaie et au-delà. Les créanciers de l’empire Sam Bankman-Fried sont nombreux et leurs noms viennent d’être dévoilés dans le cadre du procès à venir. Nous connaissons maintenant la liste des entreprises auxquelles FTX doit de l’argent.

Des créanciers de tous horizons

La liste des créanciers de FTX a récemment été rendue publique. Cette liste révèle l’ampleur du désastre, mais aussi les principaux créanciers (sociétés et institutions). En plus de cette liste d’entreprises, FTX doit également de l’argent à pas moins de 10 millions de personnes dont l’anonymat est actuellement protégé.

Dans le document de 116 pages, on apprend que le géant FTX est lié à plus de 9,7 millions d’entreprises de tous horizons : de la technologie, du divertissement, de la crypto-monnaie à la finance.

Les principales entreprises comprennent les principaux géants de la technologie : Netflix, Amazon, Apple, Microsoft, Twitter, Meta et Google. Les plateformes qui étaient autrefois en concurrence avec FTX figurent également parmi les créanciers des plateformes en faillite, telles que Binance et Coinbase.

De même, certains médias internationaux figurent également parmi les créanciers, tels que Wall Street Journal, Fortune et le média professionnel CoinDesk. En ce qui concerne les entreprises liées à la blockchain, Yuga Labs, Circle, Chainanalysis, Messari et bien sûr Galaxy Digital sont répertoriés.

L’un des secteurs les plus représentés sur cette liste de créanciers est probablement le secteur financier, en particulier les banques. Plus de 200 banques apparaissent dans le document, comme HBSC ou Silvergate, la banque californienne est d’ailleurs actuellement rattrapée par la tempête de la faillite FTX.

Les entreprises françaises concernées

Côté français, la liste mentionne plusieurs entreprises, dont deux groupes bancaires : la Société Générale et le groupe BPCE, qui est l’organe central qui gère la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne. Le Groupe BPCE et ses entreprises entend préciser qu’il n’a aucune exposition crédit sur les 102 entreprises de FTX citées. La société commerciale Fieldfisher a également été mentionnée. Du côté du Web3, apparemment une seule société française a été mentionnée : Kresus, un fournisseur de solution de paiement.

Autre grande entreprise parmi les créanciers de FTX : Webedia. Il s’agit de l’agence de créateurs de contenu parmi lesquels figurent des YouTubers célèbres comme Squeezie, McFly et Carlito, Michou ou Norman. Sur la liste figurent également le fournisseur de solutions de traduction TextMaster, ainsi que d’autres sociétés classées.

Plus surprenant encore, Defi Alliance, une entreprise qui prétend être spécialisée dans la collecte des déchets non dangereux – pas DeFi (finance décentralisée) – et Equilibre, une entreprise spécialisée dans le cuir chevelu, figurent également sur cette liste.

Les créanciers seront-ils remboursés ?

La liste ne précise pas combien FTX doit à chaque entreprise. Pour rappel, FTX doit déjà 3,1 milliards de dollars à 50 grands créanciers, qui seront remboursés en premier. Les dettes de FTX varient de 10 milliards de dollars à 13 milliards de dollars, selon de récents documents juridiques, tandis que ses actifs s’élèvent à 5,5 milliards de dollars, selon un récent rapport de 20 pages des liquidateurs de FTX.

De plus, le fait qu’ils apparaissent dans ce document n’implique pas que ces sociétés aient des comptes chez FTX, mais plutôt qu’elles avaient des liens financiers (sous forme d’investissements, de prêts ou autres) avec le géant américain et que FTX leur doit donc de l’argent.

Les retombées de la faillite de FTX ne font que commencer. Les dominos continuent de tomber dans l’industrie de la cryptographie, mais aussi en dehors de celle-ci, alors que le nouveau chef de l’échange, John Ray III, déplore la mauvaise gestion du temps de Sam Bankman-Fried. Le procès de SBF, qui continue de plaider non coupable, permettra sûrement de tirer d’importantes conclusions de cette affaire.

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