Le Cac 40 progresse d’environ 1% en début de semaine à la Bourse de Paris. Wall Street a tenté de rebondir après les pertes de vendredi, mais la séance a été volatile. Société Générale a profité d’une recommandation d’achat.
Repartir de l’avant après la chute de vendredi
La Bourse de Paris était au vert hier, rebondissant de 0,98% à 6 548,78 après avoir chuté de 0,5% la semaine dernière. L’indice phare s’est légèrement détendu à la clôture, le CAC 40 en hausse de 1,66% pour atteindre un plus haut sur toute la journée de 6 593,15 vers 16h00.
Le volume est resté faible lundi, avec un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros. Beaucoup d’opérateurs étaient absents de la Bourse de Paris : le calendrier des jours fériés d’Euronext offre cette année peu de repos de plus de deux jours (spoiler : le prochain jour de clôture du marché n’aura pas lieu avant décembre).
Le Cac 40 a connu une journée tranquille dans le vert lundi, notamment tiré par les tentatives de rebond de Wall Street, qui ont fortement chuté vendredi après un solide rapport sur l’emploi en mai, mais les salaires n’ont pas augmenté.
À New York, le Dow a gagné 0,24 %, le S&P 500 a gagné 0,62 % et le Nasdaq Composite a gagné 0,74 %. Mais la hausse a été plus prononcée en début de séance. Notez que la division du titre d’Amazon par 20 a été effectuée vendredi soir. Le baromètre du commerce électronique a augmenté d’un peu plus de 3 % pour atteindre 126,60 $.
Les investisseurs ont également salué les informations du Wall Street Journal selon lesquelles les autorités chinoises sont sur le point d’autoriser le géant du covoiturage Didi Global à réintégrer les principaux magasins d’applications mondiaux à la suite d’une enquête sur la cybersécurité et à pouvoir se réinscrire. L’opération représente près de 40 % à New York.
À l’inverse, Twitter a chuté de 3 %. Elon Musk a menacé d’abandonner son projet de reprendre le réseau social s’il ne lui fournissait pas ce qu’il prétend être de fausses données de compte d’utilisateur.
Des informations importantes jeudi en Europe et vendredi aux USA
Néanmoins, la tension sur les marchés devrait être évidente tout au long de la semaine jusqu’à ce que nous soyons au courant des données d’inflation attendues aux États-Unis à 14h30 vendredi.
Selon le consensus Bloomberg, l’inflation des prix à la consommation devrait se stabiliser à 8,3% sur un an en mai après une hausse de 0,5% sur un mois. Hors alimentation et énergie, qui exclut les éléments volatils, il reculerait à 5,9 % sur l’année, contre 6,2 % en avril. Les rendements des obligations à 10 ans étaient supérieurs à 3 % lundi.
Autre temps fort de la semaine, la décision de politique monétaire de la BCE et une conférence de presse de sa présidente Christine Lagarde jeudi. La BCE devrait annoncer la fin des achats d’actifs et préparer sa première hausse de taux en juillet. L’incertitude est liée à l’amplitude du mouvement.
Parmi les rares valeurs parisiennes en progression notable lundi, Nanobiotix a rebondi de 4,78% après une hausse de près de 9%, alors que la société présente actuellement des données (parmi plus de 3 000 “abstracts”) de son traitement NBTXR3, relevant potentiellement la barre de l’efficacité des radiations vibratoires.
L’action Faurecia chute de 9,76% après avoir annoncé les modalités de l’augmentation de capital vendredi et prend la tête de SRD, un frein à Valeo (+6,99%) ou Biol (+3,82%). Plusieurs analystes, dont UBS, ont confirmé leur évaluation positive de Faurecia.
Société Générale, également favorisée par la maison d’études, progresse de 2,64% : pour Jefferies, l’objectif global variait de 25 à 35 euros, et semble désormais conforter l’enjeu de l’exposition à la Russie (rapport de l’université de Yale). La sortie de Russie est une option lucrative pour la plupart des entreprises occidentales qui quittent ce marché, même au prix d’une dépréciation importante.