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Places boursières : les marchés financiers européens devraient rebondir

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Alors que la Réserve fédérale réduira son soutien à l’économie et que certains États ont adopté de nouvelles restrictions pour freiner les taux de contamination par les différents coronavirus, en particulier le nouveau variant Omicron, la Bourse de Paris a continué de baisser vendredi. Après la clôture du marché asiatique, les bourses européennes devraient rebondir ce matin, mardi 21 décembre. Tour d’horizon sur la place boursière sujette à une myriade de fluctuations.

Marchés financiers : la prudence demeure malgré un rebond

Après avoir chuté de 2,13 % lundi, l’indice Tokyo Nikkei a rebondi de 2,08 % aujourd’hui. Cependant, seuls les rachats bon marché porteront l’indice boursier lors de la première transaction. En effet, avec le développement rapide d’Omicron, l’état de la situation sanitaire reste préoccupant. Les investisseurs s’inquiètent de l’impact de ce nouveau variant sur notre société. Ils sont particulièrement inquiets de la mise en place de nouvelles restrictions sanitaires.

La Bourse de Paris a rebondi de 0,95 % à l’ouverture ce mardi. Bien que le marché américain ait fermé la veille en baisse, les investisseurs craignaient que le gouvernement ne prenne de nouvelles mesures pour stopper Omicron. A 9h00, l’indice CAC 40 progresse de 65,56 points à 6 935,66 points après avoir baissé pendant deux séances de bourse consécutives.

Plusieurs fluctuations impactent les marchés

Globalement, le marché européen a commencé la semaine avec une perte, mais la baisse d’ouverture s’est rétrécie. La propagation rapide des variants Omicron provoque la peur des populations, des gouvernements et donc des investisseurs. Plusieurs pays européens ont promulgué de nouvelles restrictions sanitaires, et les doutes des citoyens sur la capacité du système hospitalier à résister à la sixième vague augmentent, contrairement à ce qu’il s’est passé avec le variant Delta. La nouvelle de la performance du vaccin Moderna a permis d’éviter le pire.

La bourse américaine a clôturé en net repli ce lundi et a été affectée par une série de mauvaises nouvelles. Alors que le ton de la Fed devenait plus préoccupant et que le coronavirus inquiète, tout le monde craignait que les nouvelles restrictions sanitaires n’affectent gravement la confiance et l’économie mondiale. Les fêtes de fin d’année peuvent également forcer certains pays à annoncer des restrictions strictes après les vacances.

Dans le même temps, Goldman Sachs a abaissé ses prévisions de croissance économique aux États-Unis, en partie parce que le Parti démocrate n’a pas été en mesure de soutenir le plan de relance de 2 000 milliards de dollars. L’indice Dow Jones a chuté de 1,23 % à 34 932,16 points. L’indice Nasdaq a chuté de 1,24 % à 14 980,94 points.

Les incertitudes se multiplient pour les places boursières

Outre le variant Omicron, à l’approche des fêtes de fin d’année, le volume des transactions est traditionnellement moins important et les hauts et les bas peuvent s’intensifier.

Alexander a notamment expliqué que les stomates au début de la semaine de Noël sont “la somme de toutes les peurs du moment”. Les marchés européens de l’énergie sont tendus et le soutien monétaire de la banque centrale a diminué, mais des incertitudes persistent toujours quant aux résultats du quatrième trimestre.

Sur le marché de l’énergie, les prix du gaz naturel se sont envolés et les prix du pétrole ont fortement chuté, en raison des inquiétudes concernant la baisse de la demande, mais des faibles perspectives de croissance, notamment aux États-Unis. Après que le sénateur démocrate américain, Joe Manchin, a décidé de rejeter le plan de réforme sociale et écologique de Joe Biden, 46e président des Etats-Unis depuis l’année 2021.

Par ailleurs, la crise immobilière en Chine continue d’inquiéter les investisseurs : l’agence de notation financière Standard & Poor’s Global Ratings a classé vendredi le promoteur chinois lourdement endetté Evergrande en « défaut sélectif », ne remplissant pas certaines de ses obligations.

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