Dans certaines villes, il y a beaucoup plus de personnes à la recherche de colocation que d’offres disponibles. En partageant un appartement, les étudiants et les actifs peuvent réduire leur budget logement. Le partage de l’espace de vie permet également aux gens de rencontrer de nouveaux amis et de la famille et d’accéder à des appartements plus grands. Parfois, les gens doivent se sacrifier lorsqu’ils cherchent un colocataire pour commencer l’année scolaire.
La colocation : un loyer moyen de 439 euros par mois
Les colocations font partie des logements les plus recherchés pour cette rentrée 2022. Cela est dû au grand intérêt des propriétaires et des locataires, selon les données de Locservice, le coût moyen d’un logement partagé est de 439 euros par mois.
De plus, la colocation est considérée comme bénéfique pendant les périodes de forte inflation. En effet, ses avantages sont mieux compris par le grand public à l’heure actuelle. Selon les données recueillies par Locservice, les prix moyens des chambres partagées ont chuté de 0,7 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 439 euros par mois. Le loyer moyen d’un studio est supérieur de près de 26 % au coût d’une colocation.
76% des candidats à la colocation interrogés ont déclaré qu’ils étaient intéressés à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes. 28 % recherchent un endroit plus confortable. En fin de compte, l’intérêt économique est un facteur, mais la question a également des implications sociales. Les problèmes de santé liés à Covid ont provoqué une poussée significative de l’argumentaire. Locservice note également que le marché de la colocation a augmenté de 20% cette année. Cela est dû au fait que le marché s’est redressé après l’arrêt lié au Covid.
Le coût du logement partagé varie considérablement d’une région à l’autre. Pour les candidats en Île-de-France, il en coûte en moyenne 544 euros pour partager un appartement. Dans d’autres régions, le coût moyen est de 394€. Les candidats à Paris doivent donc payer 71 euros de plus en plus que la moyenne, ce qui rend le logement partagé dans la ville très cher. Avec toutes ces différences entre les villes, les candidats ne sont pas en mesure de trouver chaussures à leurs pieds aussi simplement.
Classement des zones les plus tendues pour la recherche de colocation
Pour les recherches de colocation, la province est concernée par 66% des demandes tandis que 34% recherchent des colocations en Île-de-France. Au cours des deux dernières années, la part des colocataires en province a augmenté de 8 points, il a augmenté de 4 points en un an. Ces chiffres sont similaires aux propriétés locatives traditionnelles, ce qui suggère que les locataires préfèrent généralement rechercher en province.
C’est à La Rochelle que les candidats postulent le plus souvent pour des chambres en colocation. Les propriétaires reçoivent en moyenne près de 11 demandes sur une période de 12 mois. Les propriétaires parisiens reçoivent en moyenne 9,5 demandes par chambre, tandis que les propriétaires lyonnais reçoivent en moyenne 8,2 demandes par chambre.
A Saint-Etienne, les propriétaires ne reçoivent en moyenne que 0,51 demandes par chambre. Cela signifie que la demande y est plus faible. Le ratio est également faible dans d’autres villes : Nîmes a un ratio de 0,79 demandes par chambre, Nancy a un ratio de 0,79 et Amiens a un ratio de 0,81. Par conséquent, les candidats à la recherche d’un logement en colocation trouveront de nombreuses offres dans ces villes.
Selon LocService.fr, « le pourcentage d’étudiants parmi les candidats à la colocation n’a cessé d’augmenter. Cette année, 61 % des candidats étaient des étudiants, contre 58 % l’année dernière et 52 % en 2019. Ils affirment que c’est parce que les étudiants ont besoin de logements abordables et disponibles.
Les candidats sont âgés d’environ 27 ans en moyenne. 80 % d’entre eux ont moins de 30 ans et 5 % ont plus de 50 ans. Les colocataires (ou leurs garants) disposent d’un revenu moyen de 1 890 € par mois.