Actuellement, de nombreuses banques proposent le crédit immobilier à un taux plus bas. C’est pourquoi par rapport à l’année dernière, le recours aux prêts immobiliers a connu une montée de 3,4%. Pourtant, des experts de l’immobilier pensent que la tendance va d’ici quelques mois s’inverser. En voici les possibles causes.
La demande de prêt en hausse
En termes de marché du crédit de l’immobilier, 2021 a prouvé un certain dynamisme. D’après les études de Meilleurtaux, le premier trimestre de l’année a été marqué par une augmentation de demandes de prêts. De nombreux particuliers ont pris la décision de se lancer dans l’achat d’un nouveau bien immobilier.
Pourtant, la demande de prêt a connu une phase de ralentissement depuis l’été. Par rapport à l’année précédente, une augmentation de 3,4% sur les demandes de financements pour prêts immobiliers a été constatée pour cette année.
Les Français ont l’appétence pour l’immobilier
Effectivement, selon Maël Bernier, la directrice de la communication ainsi que le porte-parole de Meilleurtaux.com, cette envie d’investir dans l’immobilier est l’une des conséquences de la crise sanitaire causée par la pandémie.
#immobilier Vous avez droit au #PTZ, dépêchez-vous car les banques pour respecter les délais de mise en place avant le 31/12/2021 commencent à annoncer la fin des prises en charge de ces dossiers à très court terme quand ce n’est pas déjà le cas depuis le 15 octobre !
— Maël Bernier (@MaelBernier) October 19, 2021
Pourtant, la pandémie n’est pas la seule cause. En effet, les Français ont toujours eu une préférence particulière pour l’immobilier. Sachez que depuis 2016, le coût des taux se retrouve au-dessous des 2%, ce qui reste très bénéfique pour les acheteurs. Ceci a encore chuté en 2021 où il est proposé à 0,78%.
Les causes
Malgré le bon taux actuel du crédit immobilier, les professionnels de l’immobilier s’attendent à une inversion de la tendance. En effet, le taux va d’ici quelques mois connaître une augmentation. En effet, ce phénomène s’explique par les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière où les conditions d’octroi du crédit immobilier vont durcir à partir du 1er janvier 2022. L’endettement maximum est à 35 % des revenus dont l’assurance est comprise. La durée maximale va être de 27 ans dans le neuf et 25 ans dans l’ancien.
Face à cela, il est possible pour les Banques de déroger à ses propres règles 20% de leur production. Cela doit servir à 85% des primoaccédants ainsi qu’à 80% pour le financement.
En plus des nouvelles règles du HCSF, l’inflation peut aussi être une cause propice à la montée du taux du crédit immobilier. Pour finir, il y a la libéralisation de l’assurance emprunteur.