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Too big to fail : le Crédit Suisse obtient un prêt de 50 milliards

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La Banque nationale suisse a accordé un prêt de 50 milliards de francs suisses à l’institution entre mercredi et jeudi soir. Elle a perdu près d’un quart de sa valeur boursière mercredi, envoyant les marchés financiers dans une spirale baissière.

Une chute de près de 25%

Alors que les actions du Credit Suisse tombaient à de nouveaux plus bas le mercredi 15 mars, une peur générale s’est emparée de la place financière suisse et s’est rapidement propagée à travers l’Europe.

Le Credit Suisse, qui lutte pour sa survie depuis des années après une série de scandales coûteux, est très mal embarqué, ce qui pourrait présenter un risque pour le secteur bancaire dans son ensemble.

La deuxième banque suisse a connu mercredi une véritable chute aux enfers, perdant plus de 30% de sa valeur au cours de la séance et clôturant en baisse de 24,24% à 1,69 CHF.

La chute vertigineuse a commencé après que le patron de la Banque nationale d’Arabie saoudite, principal actionnaire du Crédit Suisse, a annoncé qu’il n’injecterait plus d’argent dans le groupe, principalement pour des raisons réglementaires.

« Jusqu’alors, les banques suisses étaient synonymes de risque zéro. On leur faisait confiance les yeux fermés. Avec les difficultés de Credit Suisse, cette notion n’a plus lieu d’être et c’est en soi un vrai tournant », résume un analyste financier genevois

La capitalisation du Crédit Suisse n’est plus évaluée qu’à 6,8 milliards de francs suisses en bourse.

L’effondrement en bourse du maillon faible du secteur financier suisse a fait chuter les actions des banques dans leur généralité.

Le secteur bancaire français réagit violemment

A Paris, l’échange des actions des banques françaises a dû être suspendu quelques heures. La Société Générale a chuté de 12,18%, BNP Paribas a chuté de 10,11%, tandis que le CAC 40 a chuté de 3,58%.

En trois jours, la Bourse de Paris a connu deux séances très difficiles.

En conséquence de la chute du Crédit Suisse, le CAC 40 a clôturé en baisse de 3,58% à 6 885,71 mercredi après avoir chuté de 2,9% lundi, tiré vers le bas par les actions de Credit Suisse.

Pour Amandine Gérard, présidente de Financière de l’arc, le repli des autres banques s’explique par le fait que « nous revenons aux problèmes du système de prêt interbancaire ».

“Les banques se prêtent entre elles et si la méfiance commence à s’installer à ce niveau-là, on va avoir des problèmes de liquidité”, a-t-elle expliqué sur l’Antenne de BFM Business.

Cependant, l’expert a noté que des banques telles que BNP Paribas ou Société Générale étaient “bien capitalisées” depuis que de nouvelles règles ont été mises en place après la crise financière de 2008.

Un prêt de 50 milliards de francs suisses pour résoudre le problème

Credit Suisse a annoncé jeudi qu’il empruntait jusqu’à 50 milliards de francs suisses (50,6 milliards d’euros) à la Banque centrale suisse pour “renforcer” le groupe, dont les titres se sont effondrés en Bourse.

Dans le même temps, la banque a annoncé une série d’opérations de rachat de dettes d’environ 3 milliards de francs suisses.

“Ces mesures constituent une action décisive pour renforcer le Credit Suisse alors que nous poursuivons notre transformation stratégique afin d’apporter de la valeur à nos clients et aux autres parties prenantes”, a déclaré le directeur général de la banque, Ulrich Koerner, cité dans un communiqué.

Une pause dans les hausses de taux ?

Fondé en 1856, le Credit Suisse est un pilier de la place financière helvétique mais il est dans la tourmente depuis l’effondrement de la société financière britannique Greensill, marquant le début d’une série de scandales qui ont affaibli la banque.

Depuis mars 2021, le titre a perdu plus de 83 % de sa valeur.

Les investisseurs s’inquiétaient également du risque de contagion suite à la faillite de la banque américaine SVB.

Cette crainte conduit les investisseurs à espérer que les grandes banques centrales suspendent les hausses de taux, ou du moins les ralentissent considérablement.

En conséquence, les rendements des obligations d’État ont chuté.

Reste à voir si la Banque centrale européenne (BCE) confirme ces attentes lors de sa réunion de politique monétaire demain.

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