Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a récemment déclaré dans une interview avec La Dépêche du Midi qu’il ne s’attendait pas à d’autres hausses des taux d’intérêt. Selon lui, la lutte contre l’inflation progresse plus rapidement que prévu. La Banque centrale européenne (BCE) n’aura donc pas besoin d’augmenter son taux directeur sauf en cas de choc.
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Des traders parient sur une baisse des taux de la BCE dès mars
François Villeroy de Galhau a aussi expliqué que le ralentissement des prix de l’énergie et d’autres éléments de consommation était plus rapide que prévu en raison du resserrement de la politique monétaire. À moins d’un choc, il n’y aura donc pas de nouvelles hausses de taux, la question d’une baisse pourrait se poser en 2024, mais pas maintenant, a précisé le gouverneur.
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Les investisseurs anticipent une baisse
Face à cette situation, certains traders spécialisés dans les devises envisagent désormais une baisse des taux d’intérêt dès le mois de mars, en raison d’un ralentissement de l’inflation et d’une détérioration de la conjoncture économique qui pourrait nécessiter des mesures de stimulation. Le 15 novembre dernier, la Commission européenne avait d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance, à 0,6% en 2023 et 1,2% en 2024.
Alors que plusieurs membres de la BCE ont admis que les hausses des taux d’intérêt étaient terminées dans la zone euro, la question d’une baisse des taux, son calendrier et son ampleur se posent déjà.
Si un consensus existait auparavant pour une baisse au cours de l’été, certains traders anticipent maintenant une baisse dès mars en raison du ralentissement de l’inflation et d’une détérioration de la conjoncture économique qui pourrait nécessiter une relance de l’activité.
Retour à une politique budgétaire plus souple
Selon Adam Button de ForexLive, le retour à des politiques budgétaires plus strictes après la générosité affichée pendant la pandémie de coronavirus a permis de limiter l’utilisation de mesures de soutien au sein des pays membres.
« L’impression grandissante est que la BCE pourrait être la première à abaisser ses taux, car l’inflation a nettement décéléré« , a commenté Adam Button. Les traders parient actuellement sur une première réduction en mars, suivie d’au moins cinq autres baisses d’ici fin 2024.
« Il n’est pas surprenant que les attentes concernant une réduction des taux de la BCE augmentent« , a ajouté Win Thin de Brown Brothers Harriman, même si les membres de la BCE continuent de s’opposer à cette vision.
Réaction du marché des devises
Mercredi dernier, face aux attentes d’une baisse des taux de la BCE en mars, l’euro a baissé par rapport à d’autres devises, atteignant notamment son plus bas niveau depuis septembre de l’année dernière contre le franc suisse et un plus bas de six mois contre la couronne suédoise. Mardi, il avait déjà chuté à son niveau le plus faible depuis plus de trois ans face au zloty polonais.
Peter Kazimir nuance les anticipations
Toutefois, Peter Kazimir, gouverneur de la banque centrale slovaque et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a estimé mercredi dernier que s’attendre à des baisses de taux au premier trimestre était de la « science-fiction ». La question reste donc ouverte et les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si la BCE adoptera effectivement une politique monétaire plus accommodante.