contrat assurance vie
Souscrire à un contrat assurance vie - ©Amy Hirschi, Unsplash Creative Commons

Pourquoi souscrire un contrat d’assurance vie ?

Lorsqu’on évoque l’assurance vie, cela regroupe en fait l’assurance vie, l’assurance décès, mais aussi l’assurance mixte puisque les deux premières sont souvent réunies dans un seul et même contrat d’assurance. Comme l’assurance vie s’agit d’un produit d’épargne, elle reste la préférée des Français puisqu’elle peut s’étaler sur le long terme et elle offre des avantages plus favorables que le livret A par exemple.

La souscription d’une assurance vie propose de nombreuses possibilités pour le souscripteur, quel que soit le mode gestion choisi par le contractant. Mais qu’est-ce qu’une assurance vie au juste, comment fonctionne ce genre d’assurance et pourquoi devrait-on en souscrire une ? Qu’est-ce qu’une assurance vie peut apporter au souscripteur ? Pourquoi l’assurance vie est-elle sollicitée pour préparer la retraite ? Où souscrire une assurance vie ? Nous allons répondre à ces questions dans cet article.

Qu’est-ce qu’une assurance vie ?

L’assurance vie est en fait un contrat conclu entre un souscripteur qui peut lui-même être l’assuré et un établissement assureur pouvant être une compagnie d’assurance, une banque ou une mutuelle. La souscription d’une assurance vie naît en fait du souhait du souscripteur de garantir son capital pendant une durée déterminée. Au terme d’un contrat d’assurance vie, le souscripteur peut réaliser ses projets s’il est toujours en vie, sinon le capital constitué sera transmis comme un héritage aux bénéficiaires qu’il a préalablement désignés dans le contrat. Ces bénéficiaires peuvent concerner le conjoint, les descendants ou seulement des proches.

Un contrat d’assurance vie engage en fait trois parties : le souscripteur ou l’assuré, l’assureur et le bénéficiaire. L’engagement de chacune des parties étant différent, mais complémentaire. Le souscripteur conclut un contrat d’assurance vie avec l’assureur pendant une période, en désignant un bénéficiaire en cas de décès. Pour se faire, le souscripteur est tenu d’alimenter le contrat d’assurance vie pour pouvoir se constituer un capital plus tard.

Par conséquent, le contrat d’assurance n’est autre qu’une sorte d’épargne dont les termes sont initialement fixés par l’assuré. Il permet d’établir un lien non négligeable entre le souscripteur et la compagnie d’assurance puisque la garantie et la sécurité de l’argent versé par le premier doivent être assurées par la seconde. Bien qu’il soit projeté sur le long terme en général, un contrat d’assurance vie peut être dénoué à tout moment.

Comment fonctionne l’assurance vie ?

L’assurance vie procure toujours des avantages au souscripteur si celui-là reste en vie ou s’il décède. Au terme du contrat, si le souscripteur reste en vie, l’assureur se doit de lui verser la totalité des primes investies avec les intérêts produits sous forme de rente ou de capital. En cas de décès du souscripteur, l’assureur se doit de transmettre le capital constitué aux bénéficiaires désignés par le souscripteur dans le contrat. Le capital d’assurance vie peut être placé sur un contrat multi-support soit sur un fonds en euros soit sous forme d’unités de compte placées en bourse, et contrairement au livret A la souscription de plusieurs assurance vie est tout à fait possible. Le souscripteur est libre de choisir le mode de versement des primes sur son contrat : versement unique, versement périodique ou versement libre. En revanche, les fonds déposés sur le contrat d’assurance vie sont retirables selon les besoins ou l’urgence du souscripteur, mais les intérêts du placement sont taxés. Par contre, si l’assuré ne retire la totalité de son capital qu’au terme du contrat, il peut se faire verser son épargne soit sous forme de rente soit sous forme de capital. L’ouverture d’un contrat d’assurance vie oblige le souscripteur à s’acquitter de divers frais au bénéfice de son assureur. Ces frais peuvent s’agir des frais d’ouverture, des frais de dépôts, des frais de gestion ainsi que des frais d’arbitrage de fonds. Le montant des frais varie selon la compagnie d’assurance. Concernant la fiscalité, deux cas de figure peuvent se manifester en termes d’imposition d’une assurance vie. Pour les primes versées avant les 70 ans de l’assuré, le capital versé au bénéficiaire est exonéré s’il ne dépasse pas les 152 500 euros. Au-delà de cette somme, il est taxé à 20% jusqu’à 852 500 euros et 31,25% au-dessus. Après les 70 ans de l’assuré, seules les primes dépassant 30 500€ sont imposées aux droits de succession, mais les intérêts sont entièrement défiscalisés. Généralement, le capital d’un contrat d’assurance vie n’intègre pas à l’actif de la succession du souscripteur sauf s’il n’a pas désigné de bénéficiaire dans son contrat de son vivant.

Qu’est-ce qu’une assurance vie peut apporter au souscripteur ?

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Assurance vie pour la famille – ©Wendy Julianto, CC0 Creative Commons

L’assurance vie procure en effet des avantages financiers significatifs et très complets. Grâce à un contrat d’assurance vie, le souscripteur a la possibilité de réaliser un placement financier intéressant puisque le revenu s’élève en moyenne à 2% du placement dans le cas des capitaux garantis. Toutefois, le contrat d’assurance vie peut se montrer très complexe en vérité. Comme le livret A, l’assurance vie est le genre d’épargne le plus prisé en France en raison des avantages fiscaux qu’elle dégage puisque seules les plus-values du capital investi sont taxables. L’assurance vie n’est pas intégrée pas à l’actif de la succession en cas de décès du souscripteur. Cela est aussi valable en matière de fiscalité, seulement si les primes ont été versées avant le 70ème anniversaire de l’assuré. Au moment du décès du souscripteur, si la totalité des primes versées n’excède pas les 152 500 euros, la transmission de capital aux bénéficiaires sera exemptée de prélèvements fiscaux et sociaux. Par contre, le régime fiscal appliqué à la transmission de capital aux bénéficiaires est moins avantagé si les versements des primes ont été réalisés après le 70ème anniversaire du souscripteur. Si les versements de primes ont été réalisés après les 70 ans, elles s’intègrent à l’actif de la succession de l’assuré à son décès après un abattement fiscal de 30 500 euros. L’abattement fiscal s’applique sur les primes investies durant la durée du contrat d’assurance vie. Toutefois, les intérêts acquis sont totalement exonérés. Si le capital constitué au terme de contrat d’assurance vie n’excède pas les 30.500 euros, la transmission de capital aux bénéficiaires sera entièrement défiscalisée.

Pourquoi l’assurance vie est-elle sollicitée pour préparer la retraite ?

Effectivement, la situation financière des personnes âgées dégrade considérablement à la retraite. Il est souvent recommandé à tout le monde de prévenir cette situation en souscrivant un produit de placement pour arrondir la retraite. Dans ce cas, le meilleur moyen est en fait la souscription d’une assurance vie. Il est vrai qu’au moment de la retraite, les besoins vont certainement changer, le budget accordé à la santé et le bien-être ainsi qu’aux loisirs seront significatifs. Les primes versées sur le contrat d’assurance constituent alors un complément de revenu avec la pension de retraite. En cas de décès, le capital investi constitue une aide considérable aux bénéficiaires avec une fiscalité bien plus avantageuse dans le cadre d’une succession classique. Avec ce type d’épargne, on est sûr que l’argent est placé sur le moyen ou long terme contrairement à une assurance de prévoyance limitée à la couverture des risques. Avec l’assurance vie, on est certain de ne pas faire un placement perdu. C’est pour cela que l’assurance vie est très sollicitée en termes de préparation à la retraite.

Où souscrire une assurance vie ?

Les établissements autorisés à proposer une assurance vie, il y en a beaucoup sur le marché actuellement. Les contrats d’assurance vie sont généralement répartis par des moyens différents. Auprès des compagnies d’assurance vie, les contrats d’assurance vie présentés sont commercialisés par des agents d’assurance généraux ou par des courtiers ou encore grâce à leur réseau de producteurs salariés, ou par des courtiers. Ensuite, les mutuelles d’assurance offrent les contrats d’assurance vie auprès de leurs agences. Ce ne sont pas toutes les mutuelles qui en proposent étant donné que certaines mutuelles sont spécialisées dans un domaine précis, par exemple une mutuelle de santé animale. La majorité des institutions bancaires proposent aussi des contrats d’assurance vie. Ces contrats sont vendus auprès des guichets de leurs agences, généralement décentralisés dans des sociétés d’assurance vie filiales de la banque. Les CPGI ou conseillers en gestion de patrimoine indépendants agréés peuvent également proposer la conclusion d’une assurance vie indépendamment en offrant les produits de plusieurs assureurs qui sont déterminés à offrir le produit le plus convenable au client. Mais ce genre de professionnel doit respecter les conditions d’agrément et faire l’objet d’une  inscription dans le registre de l’organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance ou ORIAS. Et enfin, auprès des associations d’épargnants ainsi que des institutions de prévoyance comme les caisses de retraite par exemple peut également être conclu un contrat d’assurance vie. Par conséquent, peu importe le mode de souscription d’assurance vie choisi par l’épargnant puisque c’est toujours l’assureur qui garantit le capital investi, mais jamais les distributeurs. Cependant, par précaution, avant de souscrire un contrat d’assurance, il est toujours conseillé de bien s’informer pour éviter les désillusions.