Au début des années 2000, le marché immobilier français connaissait une période particulièrement propice à l’investissement, largement soutenue par des conditions de crédit exceptionnellement avantageuses.
En 2004, cette tendance atteignait un point bas, avec des taux d’intérêt pour les crédits immobiliers parmi les plus bas jamais enregistrés (à l’époque), rendant l’accès à la propriété plus abordable pour un nombre croissant de ménages.
Lorsque les taux évoluent à la hausse mais aussi et surtout à la baisse, il peut être intéressant de réévaluer vos crédits consommation et/ou immobilier afin d’obtenir de meilleures conditions.
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De 1980 à 2004 : 24 ans d’évolution des taux d’intérêts
Le début des années 2000 était marqué par une ère de taux exceptionnellement bas, une situation sans précédent depuis plus de trente ans, stimulée par une conjoncture économique favorable et des politiques monétaires incitatives.
L’année 2004 représente un jalon important dans l’histoire du crédit immobilier en France, non seulement en raison de ses taux d’intérêt particulièrement bas, mais aussi en tant que point d’inflexion dans une tendance de long terme caractérisée par une baisse significative des coûts d’emprunt.
Les années 1980 et 1990 : une faute volatilité
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, le paysage du crédit immobilier en France était radicalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.
Les taux d’emprunt moyen pour un crédit immobilier dépassaient souvent les 9 % hors assurance, un niveau qui rendait le coût du crédit particulièrement exorbitant pour les ménages français.
Cette période était marquée par une volatilité économique globale, avec des taux d’intérêt élevés reflétant l’inflation et les politiques monétaires restrictives adoptées pour y faire face.
L’accès à la propriété était alors un défi majeur pour les primo-accédants, découragés par des coûts d’emprunt prohibitifs et une hausse continue des prix de l’immobilier.
La chute des taux dans les années à partir des années 90
Le tournant des années 1990 a marqué le début d’une période de baisse considérable des taux de crédit immobilier.
De plus de 9 % en 1992, ils ont chuté à environ 5 % en 1998, soit une réduction de quatre points en six ans. Cette tendance à la baisse s’est poursuivie et même accélérée dans les années 2000, culminant avec des taux historiquement bas en 2006, à 3,5 % hors assurance.
Cette évolution a significativement réduit le coût du crédit pour les emprunteurs, rendant l’investissement immobilier nettement plus accessible et stimulant ainsi le marché de l’immobilier en France.
L’introduction de l’euro en 1999 et la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE) ont joué un rôle clé dans la stabilisation des taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas, facilitant ainsi l’accès au crédit pour un plus grand nombre de ménages.
Les taux d’intérêts en 2004
L’année 2004 a offert aux emprunteurs des conditions de prêt particulièrement avantageuses, contribuant à stimuler l’activité sur le marché immobilier.
Les taux d’intérêt pour les crédits immobiliers reflétaient une conjoncture économique et financière qui favorisait l’accession à la propriété à une échelle sans précédent.
Les taux fixes sur 15 ans se situaient à 4,05 %, tandis que les taux fixent sur 20 ans atteignaient 4,30 %.
Finalement, des taux pas si haut en 2024 ?
En 2024, les taux d’intérêt pour les crédits immobiliers ont connu des changements significatifs par rapport à 2004.
Selon le baromètre des taux de Meilleurtaux.com, les taux pour un prêt immobilier sur 20 ans se situent à :
- Taux excellent : 3,81%
- Très bon taux : 3,95%
- Bon taux : 4,05%
Ces chiffres contrastent avec ceux de 2004, où les taux fixe sur 15 ans étaient à 4,05 % et les taux fixe sur 20 ans à 4,30 %. Bien que les taux de 2024 semblent légèrement inférieurs à ceux de 2004 pour des prêts de durée comparable.
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Mais attention, cette comparaison révèle une évolution moins favorable qu’il n’y paraît à première vue.
Une conjoncture économique bien moins favorable
La première observation est que, malgré une apparence de stabilité ou de légère baisse, les taux d’intérêt réels ajustés à l’inflation et aux conditions économiques globales pourraient indiquer une augmentation relative du coût du crédit pour les emprunteurs.
En 2004, les taux bas étaient le reflet d’une politique monétaire accommodante et d’une période de croissance économique. Le contexte était celui d’une reprise économique post-dotcom et d’une inflation maîtrisée, ce qui avait contribué à maintenir des taux bas.
En 2024, même si les taux semblent rester bas, ils pourraient ne pas être aussi avantageux une fois pris en compte l’inflation et les autres coûts associés à l’emprunt immobilier. D’autant qu’il ne faut pas l’oublier, les prix des biens immobiliers ont largement augmenté depuis 2004.
Article inutile, les taux sont équivalents mais les prix étaient 3x moins chers et les salaires n’ont pas suivi les prix…