Connu pour sa fiabilité et sa performance, l’architecture « mainframe » est considérée comme le système informatique historique le plus inviolable. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le leader français de la banque de détail a décidé de miser sur ce système. Mais, actuellement, le Crédit Agricole a décidé de ne plus dépendre de son informatique historique, sans pour autant le débrancher.
Réduire l’empreinte mainframe pas à pas
Avec ces 40 années de beaux et loyaux services, mainframe, le système informatique historique séduit de moins en moins les banques françaises. Et parmi ces banques, on peut citer le Crédit Agricole. En effet, ces dernières semaines, ce leader français de la banque de détail a décidé de réduire l’empreinte de ce système informatique historique. Cependant, l’information ne mentionne pas un débranchement immédiat. La banque est actuellement en train de préparer un plan de bataille qui pourrait l’aider à réduire pas à pas l’empreinte mainframe.
Pour commencer, le Crédit Agricole a décidé d’arrêter l’ajout de nouveaux usages sur ce serveur central. Afin de réduire l’utilisation de ce système, la banque envisage également d’optimiser et de rationaliser les usages actuels. Et pour finir, le leader français de la banque va essayer de moderniser les usages anciens.
Pourquoi cette réduction soudaine ?
Le mainframe est un système performant, fiable et inviolable. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a su séduire toutes les grandes banques. Ce système est apprécié du fait de son niveau de sécurité. Ce qui est encore plus rassurant pour les usagers. En effet, le mainframe n’est pas en mesure d’être en contact avec le monde extérieur.
Contrairement aux systèmes les plus récents qui sont tout à fait capables de se connecter entre eux. Ce qui permet à certaines banques de mettre plus vite en production de nouveaux services pour les clients. Ce n’est pas seulement le Crédit Agricole qui a décidé d’opter pour cette solution. Certaines grandes banques ont également opté pour ce renouvellement de système afin de trouver un nouvel équilibre en matière technologique.