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Gagner de l'argent en bourse avec la FDJ - ©Austin Distel, CC0 Creative Commons

Comment gagner de l’argent en bourse avec la FDJ ?

Nous serions tous joueurs s’il nous était possible de connaître un secret qui nous permettrait de gagner de belles sommes d’argent en participant aux différents jeux de hasard que propose la FDJ (Française des Jeux). Malheureusement, ce n’est pas le cas. Mais il existe tout de même un moyen de s’enrichir grâce à la FDJ en ce moment : en achetant leurs actions en bourse. Comment se porte la société après une année difficile ? Plutôt bien, tel que vous le découvrirez ci-bas.

Des résultats positifs inattendus

Après quelques inquiétudes au premier semestre de 2020, les actions de la Française des Jeux ont rapidement repris de la valeur. Suite à un début d’année turbulent, la courbe des actions FDJ a basculé vers le haut, propulsant celles-ci vers de nouveaux sommets. En février, lors du dévoilement des résultats annuels de la société, les actionnaires ont appris que l’action du groupe a gagné près de 60 % de sa valeur en plus, sur l’année 2020, démontrant ainsi, à nouveau, ses qualités de valeur refuge sur les marchés financiers. Pour ceux qui pourraient être intéressés, voici comment acheter des actions FDJ.

Pourtant, ce ne fut pas une année sans difficulté pour le groupe. En effet, au premier semestre, les mises de joueurs ont baissé de manière drastique (-18 %). En fin d’année, ce chiffre s’était légèrement replacé, mais restait tout de même du côté négatif, à -7 %. Mais la FDJ a effectué des changements importants en son sein, en créant un plan d’économies dépassant les 80 millions d’euros. Le résultat fut impressionnant : hausse de 1 % de l’excédent brut d’exploitation et résultat net en hausse de 6 %. En tenant compte de la baisse des mises, ces chiffres sont véritablement exceptionnels. Au final, ce sont les actionnaires qui ont bénéficié de cet excellent travail, recevant un dividende de 90 centimes par action FDJ détenues.

Une valeur qui ne cesse d’augmenter

Grâce à ces annonces pour le moins inattendues, la FDJ a vu son cours boursier bondir de 6 %, le jour du dévoilement de ses résultats. Par la suite, l’action a perdu une partie de ces gains, mais elle a tout de même conservé 2,5 % additionnel de sa valeur précédente, pour se porter à la hauteur de son record précédent. Selon les analystes, le cours boursier aurait atteint sa juste valeur, mais plusieurs ne seraient pas surpris si l’action continuait à monter, notant au passage la résilience de la société à obtenir de bons résultats, année après année, peu importe les barrières se dressant sur leur chemin.

La montée des paris sportifs

Le secteur du jeu de hasard s’est grandement développé depuis quelques années. Mais en réalité, 2020 fut une année fructueuse pour le domaine, particulièrement pour les casinos en ligne. Une bonne partie d’entre eux offre déjà le pari sportif, entrant ainsi en concurrence directe avec la FDJ. On a qu’à penser à des noms tels que BetCliC, Winamax et Unibet pour comprendre à quel point la compétition est bien établie sur le marché. FDJ propose déjà les paris sportifs sous la ligne « Parions Sport », mais il faudra prendre des décisions importantes afin d’aller creuser de nouvelles parts de marché dans la cour des grands. C’est ce qu’entend faire la Française des Jeux, en acquérant d’autres joueurs du secteur des paris sportifs en ligne.

On peut se demander pourquoi la société agirait ainsi. La raison est simple, les études démontrent que le secteur des paris sportifs devrait connaître une croissance de l’ordre de 10 % annuellement, tout au moins pour les prochaines années à venir. Un revenu trop grand pour être ignoré par la FDJ. Et comme elle connaît du retard sur la compétition, il est préférable d’acquérir ceux qu’elle peut, avant de continuer à bâtir sur leur notoriété, tout en augmentant leur propre présence avec la gamme « Parions Sport ».

Le tournant numérique

Tel que nous le mentionnons précédemment, les casinos en ligne ont connu une année faste en 2020, aidés par les différents confinements, décrétés par le gouvernement. Plusieurs internautes, cherchant à combler leur journée, seuls à la maison, ont pris l’habitude de faire tourner les rouleaux électroniques des machines à sous, ou de s’asseoir (virtuellement) à une table de poker ou de roulette. La réalité est qu’il est aujourd’hui beaucoup plus facile de poser des mises, en passant par son ordinateur ou son téléphone mobile, à la maison, que de se déplacer au tabac du coin.

Grâce à son monopole de la loterie en ligne, il n’y a pas de compétiteurs directs avec la FDJ. Mais le budget de jeux de hasard, par personne, lui, ne change pas. Alors, si la société veut continuer à attirer des joueurs vers ses loteries, elle devra faire mieux, en ce qui a trait à sa présence Internet. La crise sanitaire lui vient en aide dans son combat pour attirer plus de joueurs en ligne, mais la Française des Jeux ne peut se permettre de se reposer sur ses lauriers. Elle doit adopter une position de combat, afin de ne pas laisser les autres sites de jeux de hasard lui prendre des parts de marché.

Au combat

Le milieu financier souligne que la conquête du numérique sera l’enjeu principal pour la FDJ, dans les mois et années à venir. En améliorant la quantité et la qualité de son offre digitale, elle se dotera d’une opportunité plus grande afin de poursuivre sa route au sommet des jeux de hasard, en France. Un des justificatifs de ce mode de pensée est que la dépense moyenne des joueurs sur Internet est trois fois plus élevée que celle de ceux qui achètent leur billet de loterie à un point physique. En considérant que les coûts de distribution sont, eux, nettement plus faibles, on comprend bien la plus-value d’investir dans le numérique.

La FDJ a pris le tournant digital en 2015 et a fait de grands progrès depuis. L’an dernier, elle a connu une augmentation de 40 % des mises en ligne, par rapport à 2019. Les clients étant captifs durant les confinements, ce chiffre se justifie aisément. Il est donc important de fidéliser ces clients, afin qu’ils continuent à miser en ligne, une fois la pandémie terminée.

Après avoir suivi des études pour rejoindre le monde de la finance, j'ai finalement tout abandonné pour monter mon entreprise. J'ai vendu mon entreprise en 2016. Désormais je prends beaucoup de plaisir à accompagner les nouveaux entrants sur les marchés financiers tout en rédigeant quotidiennement sur surf-finance.com.

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