Est-il encore possible ou judicieux d’investir dans la pierre une fois atteint l’âge de la retraite ? Les banques peuvent-elles accepter de vous faire un crédit après 60 ans ? Quelles solutions ou alternatives peuvent exister ?
Les obstacles pratiques de l’investissement immobilier classique
Reconnaissons dans un premier temps que certains aspects pratiques de l’investissement immobilier peuvent devenir plus complexes ou même représenter un fardeau avec l’âge.
Par exemple, le suivi des travaux, la gestion des biens immobiliers ou encore la participation aux assemblées générales de copropriétaires sont autant de tâches plus difficiles à gérer pour les seniors ne voulant pas déléguer.
L’intérêt financier qu’un tel investissement peut représenter devient moins significatif pour nos aînés puisque la rentabilité locative tend à diminuer, la fiscalité devient plus lourde et nécessite un travail conséquent sur les propriétés (attention, cela n’est pas forcément vrai dans un objectif de transmission).
S’ajoute également un accès au crédit plus difficile en raison de taux d’intérêts en hausse, d’une assurance emprunteur plus chère et de durées d’emprunt raccourcies.
Une alternative intéressante consiste à investir dans des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier).
SCPI : la solution parfaite pour investir après 60 ans ?
En achetant des parts de SCPI, vous devenez copropriétaire d’un portefeuille immobilier et percevez des revenus mensuels ou trimestriels sans avoir à vous soucier de sa gestion.
Acquérir une part de SCPI ne requiert qu’un investissement initial de 150 à 1 000 euros, rendant ce placement accessible, même pour les budgets les plus serrés. Elles offrent généralement un rendement annuel compris entre 4 % et 7 %, variable selon la gestion et la performance du portefeuille immobilier.
En investissant dans une SCPI, vous vous affranchissez des contraintes de la gestion locative. La société de gestion prend en charge toutes les opérations, vous permettant de profiter de votre investissement sans les tracas habituels. Il faudra juste vous soustraire à certains frais d’entrée ou de gestion.
Il est donc tout à fait possible d’investir dans l’immobilier après 60 ans en choisissant parmi les alternatives présentées ci-dessus. Chaque option comporte ses propres avantages et inconvénients, qu’il est important de peser en fonction de votre situation personnelle et de vos objectifs financiers.