Tommaso Pirozzi
Tommaso Pirozzi : l’entrepreneur multi casquette à la tête de The Mindvestor - ©Tommaso Pirozzi

Tommaso Pirozzi : l’entrepreneur multi casquette à la tête de The Mindvestor

Il n’a que 31 ans mais l’on pourrait déjà dire de lui qu’il a connu plusieurs vies. Tommaso Pirozzi, entrepreneur depuis quelques années déjà, aujourd’hui à la tête de son propre club d’investissement, The Mindvestor, a eu à connaître échecs et réussites, étapes classiques du parcours entrepreneurial.

Ce sont justement ses erreurs passées, ou plutôt ses « leçons » comme il préfère les appeler, qui l’ont poussé à fonder The Mindvestor, afin d’apporter des solutions à tous ceux qui souhaitent obtenir une indépendance et une liberté financière, au travers de l’investissement. Retour sur le parcours atypique du jeune business man Tommaso Pirozzi.

Vous êtes aujourd’hui entrepreneur à qui, on peut le dire, tout réussi. Pourtant rien ne vous prédestinait à convoiter ce statut.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la voie entrepreneuriale ?

Effectivement, je ne correspond pas au cas d’école de l’entrepreneur type. Avant de me lancer dans ce secteur, j’avais d’autres ambitions, que j’ai d’ailleurs réussi à accomplir, c’est aussi pour cela, je pense, que la voie entrepreneuriale m’a attiré par la suite.

J’ai toujours voulu rentrer dans l’armée. L’école, les études, je n’ai jamais été très attiré par le système scolaire classique, n’y voyant pas un intérêt concret pour mon avenir. Je suis donc rentré dans la marine lorsque j’avais 20 ans, avant de rejoindre les forces spéciales deux années plus tard. J’ai adoré cette vocation, même si après trois années de mission, j’ai pu me rendre compte, malgré moi, que la volonté ne fait pas tout. J’ai été blessé de guerre et j’ai dû me résoudre à quitter l’armée. C’est sans aucun regret aujourd’hui puisque j’ai su rebondir, malgré les hauts et les bas, et c’est tout naturellement que je me suis dirigé par la suite vers l’entrepreneuriat.

Vous quittez donc les forces spéciales après quelques années passées au service de la nation.

Comment passe-t-on de l’armée au statut d’entrepreneur, qui sont deux secteurs si différents ?

Évidemment, ce sont des domaines bien différents, je vous l’accorde. Cependant, si je devais y trouver un point commun, je répondrais sans aucun doute la force mentale que l’un et l’autre requiert. Qu’il s’agisse des forces spéciales ou bien de l’entrepreneuriat, l’important est de ne jamais baisser les bras et de toujours croire en ce que l’on fait. C’est je pense le plus important, et ce principe s’applique même à n’importe quel métier aujourd’hui.

J’ai fait mes premiers pas dans l’entrepreneuriat par le biais d’un ami, qui m’a fait connaître le marketing de réseau. J’ai pu pendant près d’un an et demi, me former et surtout, développer un réel état d’esprit d’entrepreneur.
Cette expérience m’a permis de lancer par la suite, mes propres business. J’ai ouvert plusieurs commerces physiques, qu’il s’agisse de glaces thaïlandaises très en vogue à l’époque ou bien encore d’un commerce autour de la truffe et de l’huile d’olive. J’ai adoré à chaque fois l’expérience de construire un projet et de le voir prendre forme, malgré les difficultés.

En parallèle, j’ai également suivi une formation dans le trading, dont j’entendais beaucoup parler.

Vous faites donc vos premiers pas dans le domaine du trading grâce à une formation ?

C’est cela. Je ne connaissais absolument rien à ce milieu, et j’ai voulu tenter l’expérience. Je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Mais finalement, il a fallu peu de temps pour que je prenne conscience que le domaine des investissements financiers est un secteur qui demande tout de même beaucoup de connaissances, de temps et d’énergie. On ne peut évidemment pas s’inventer une carrière de tradeur d’un coup d’un seul. Et comme je n’en avais pas conscience, j’ai perdu pratiquement 15000 euros à l’époque dans mes investissements financiers. Pourtant, plutôt que de le percevoir comme une erreur, cela m’a permis de prendre conscience de cette difficulté à investir sans connaissances, et c’est ce qui a fait fleurir dans mon esprit cette idée de rendre l’investissement financier plus simple, et à la portée de tous. C’est pourquoi j’ai créé récemment avec mon associé, The Mindvestor. C’est un club d’investissement dont le point culminant est l’éducation financière. Si mes erreurs passées peuvent aujourd’hui servir à ceux qui souhaitent atteindre la liberté et l’indépendance financière que j’ai également recherché à l’époque, c’est que j’ai tout gagné !

Parlez-nous un peu plus de ce projet, The Mindvestor, et ce en quoi il consiste.

Bien sûr ! The Mindvestor, c’est un projet qui me tient à cœur et sur lequel nous avons énormément travaillé avec mon associé afin que les personnes, comme moi à l’époque, sans aucunes compétences dans le système financier, puissent tout de même investir une partie de leur capital, de la façon la plus sécurisée possible. Le but étant surtout d’éduquer les gens financièrement, afin de les amener vers une prise de conscience. Il ne suffit pas simplement d’investir pour atteindre l’indépendance financière, il faut trouver un point d’équilibre entre ses objectifs, son état d’esprit et ses capacités. Avec nos équipes, nous travaillons sur tous ces aspects avec les clients. Ces derniers obtiennent tout d’abord un appel avec un expert afin de mieux connaître leurs objectifs, leur personnalité. Puis à raison de deux fois par semaine, deux lives sont organisés avec l’un des meilleurs conseillers en finance, sur les thèmes du trading et de la formation aux marchés.

L’objectif est d’être le plus rentable possible, tout en ayant pleinement conscience des enjeux et du fonctionnement concret des marchés financiers. Nous avons plusieurs offres disponibles sur The Mindvestor pour correspondre aux attentes de nos clients. Ils pourront au choix, ou cumulativement, placer une partie de leur capital de manière automatique grâce à nos robots trading les plus performants du marché, et dont nous sommes très fiers. L’algorithme est ainsi conçu pour acheter ou vendre au bon moment. Les clients pourront également avoir accès aux alertes trading et placer eux-mêmes leurs investissements, quand bon leur semble !

Après avoir suivi des études pour rejoindre le monde de la finance, j'ai finalement tout abandonné pour monter mon entreprise. J'ai vendu mon entreprise en 2016. Désormais je prends beaucoup de plaisir à accompagner les nouveaux entrants sur les marchés financiers tout en rédigeant quotidiennement sur surf-finance.com.

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