Deux villas historiques à vendre à Granville et Bréville-sur-Mer (Manche). L’un, près de Rhumbs, appartient à la famille Dior. Un autre de 700 mètres carrés a accueilli le général Eisenhower en 1944. La première résidence, Le Lude, appartenait à Maurice Dior, père du célèbre couturier Christian Dior. La seconde, La Beaumonderie, a accueilli le général Eisenhower, qui est devenu président des États-Unis.
Des villas chargées d’histoire
Au pays de Granville (Manche), les prix de l’immobilier ne cessent de grimper depuis des années. Actuellement, une agence immobilière propose deux biens d’exception dans le secteur : deux villas historiques, selon l’Ouest de la France.
La première résidence, Le Lude, a une superficie de 195 mètres carrés et un terrain de 632 mètres carrés. C’est l’une des quatre villas construites en 1880 pour le riche Anglais Edward Taurines sur une falaise surplombant la plage de Plat Gousset. En 1923, Maurice Dior, père du célèbre couturier Christian Dior, achète Le Lude près des Rhumbs, la villa familiale devenue musée et appartient à la ville de Granville. Ce lieu iconique a été conçu pour accueillir les invités de la famille Dior. Une ouverture souterraine permet aux deux villas du domaine de communiquer entre elles.
Vue panoramique, jardins, grandes terrasses surmontées de croix de pierre, villas d’architecture française et anglaise de l’époque des bains de mers. « Elle a la plus belle vue mer de Calais à Saint-Malo. C’est aussi la seule maison du Plat Gousset avec un balcon panoramique », note l’agent immobilier. Le prix affiché du bien est de 2,3 millions d’euros.
L’autre villa extraordinaire est située sur la route de Coutances à Bréville-sur-Mer. La Beaumonderie, une demeure du XXe siècle avec vue panoramique sur la mer et Chausey. La villa de 700 m² dispose de 16 pièces dont 15 chambres. Jusqu’en 2016, c’était un hôtel 3 étoiles. À la Libération, La Beaumonderie a accueilli le général Eisenhower, chef d’état-major des forces armées des États-Unis, de 1945 à 1948. Quatre ans plus tard, il est élu président des États-Unis, réélu en 1956. La villa dispose d’une piscine, de courts de squash et de tennis dans un parc de 6 400 m. L’agence immobilière précise : » La rotonde peut accueillir jusqu’à 40 convives dans une ambiance confortable. Un garage avec une station de lavage complète l’aménagement. Elle est mise en vente par l’agence Barnes International de Deauville pour 2,6 millions d’euros.
Pour les plus petits portefeuilles, vous pouvez opter pour la copropriété de 228m² située en face du Centre Nautique Régional de Granville (CNRG). Cotée 1,7 M€, elle comprend cinq chambres, deux salles de bains et deux douches. Ce prix comprend la vue sur la mer.
La tendance de l’immobilier de luxe se maintient
Le marché de l’immobilier de luxe a fait preuve de résilience face à la pandémie, selon une étude menée par Belles Demeures avec l’Institut OpinionWay. Malgré l’absence de clientèle étrangère, le segment reste dynamique, porté par l’optimisme (donc l’opportunisme) des acheteurs et la stabilité des prix.
Face à l’incertitude sanitaire, économique et sociale, la pierre n’a jamais autant été considérée comme une valeur refuge, y compris pour les acquéreurs les plus fortunés. Résultat, les porteurs de projets sont confiants : jusqu’à 83%, contre 67% en 2019. L’absence de clients étrangers dans le secteur du luxe n’a pas menacé les volumes de transactions. En moyenne, les établissements spécialisés dans l’immobilier de luxe ont enregistré une hausse de 30% pendant la crise sanitaire, prouvant que les acquéreurs français ont largement compensé l’absence d’acquéreurs étrangers. Après le confinement, les besoins des acquéreurs ont changé. Ils recherchaient des biens plus grands, souvent supérieurs à 120 m². La surface moyenne des biens de luxe a également augmenté de 12% en un an. La taille de l’espace extérieur a également été agrandie.