Une étude récente a classe les 10 villes parmi lesquelles il n’est pas rentable d’acheter un bien immobilier. Dans ces villes, il est moins avantageux financièrement d’acheter plutôt que de louer. Mais quelles sont-elles ? Comment expliquer ce constat ?
Classement | Ville |
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Le classement des villes les moins rentables pour l’investissement immobilier
Selon une récente étude réalisée par la plateforme Meilleurs Agents, certaines villes sont actuellement moins rentables pour investir dans l’immobilier et il est donc préférable de se tourner vers la location.
Parmi ces villes figurent notamment plusieurs cités côtières comme Les Sables-d’Olonne, Saint-Malo, La Rochelle et Vannes.
Voici le top 10 des villes concernées :
Classement | Ville |
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1 | Les Sables-d’Olonne |
2 | Anglet |
3 | Saint-Malo |
4 | Saint-Germain-en-Laye |
5 | Annecy |
6 | Bayonne |
7 | La Rochelle |
8 | Versailles |
9 | Ajaccio |
10 | Vannes |
D’autres villes sont également peu recommandées pour investir en 2024 : Carcassonne, Brive, Bergerac, Béziers, Tarbes, Perpignan, Cholet, Narbonne, Chateauroux, Nevers, Maubeuge ou encore Saint-Brieuc.
Ces villes présentent de nombreux désavantages entre baisse de la population, prix immobiliers stagnants, taux de chômage élevé, taux de vacance élevé dans les biens locatifs ou encore un faible rendement locatif.
Comment réussir un investissement locatif malgré ces difficultés ?
Même si ces villes sont globalement moins rentables pour investir, il est possible de réussir un projet d’investissement locatif en se concentrant sur certains quartiers ou certains types de biens.
Par exemple, dans certaines zones, les locations meublées peuvent être moins intéressantes alors que les locations non meublées sont recherchées. Les grands espaces peuvent être moins prisés tandis que les studios sont en demande.
L’important est de ne pas se limiter à un seul indicateur comme le rendement locatif et de croiser les données pour avoir une vision plus précise du potentiel de chaque investissement.
Par exemple, un rendement locatif de 10 % peut sembler attrayant, mais si la ville a également un taux de vacance de 15 %, il sera compliqué de trouver des locataires et donc de rendre cet investissement profitable.
L’exemple d’Annecy : des prix trop élevés
Malgré une légère baisse des taux, le marché immobilier d’Annecy reste difficile d’accès pour bon nombre de candidats à la propriété. La ville présente en effet des prix au mètre carré particulièrement élevés, au point de figurer dans le top 10 des villes françaises où il est moins intéressant d’acheter que de louer.
L’attractivité d’Annecy, située entre lac et montagnes, y joue un rôle important. La qualité de vie offerte par cette ville prisée des touristes et des habitants pousse en effet les prix vers le haut, rendant plus difficile l’accès à la propriété pour les locataires souhaitant se loger dans la cité alpine.
Autre élément qui peut expliquer cette réalité, les locataires d’Annecy tendent à conserver leur logement pendant une période plus longue qu’auparavant. Ce phénomène serait lié aux difficultés pour ces derniers à accéder à la propriété, mais également à un désir de stabilité dans un marché en constante évolution.