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Quels sont les 3 grands risques pouvant faire disparaître le Bitcoin ?

Le Bitcoin, première et plus célèbre des monnaies numériques, a connu une croissance exponentielle depuis sa création en 2009. Suscitant engouement, fantasme, craintes et critiques, le Bitcoin pourrait disparaître face à certains risques spécifiques. Parmi ces dangers, il existe 3 dangers principaux qui pourraient faire sombrer la blockchain.

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Une vidéo pour comprendre les risques

Dans un récent Finary Talk publié sur Youtube, Eric Larchevêque parle du Bitcoin et des risques inhérents à son fonctionnement (à partir de 12 minutes 45 secondes). Vous pouvez lire la vidéo juste en dessous, sinon, nous vous parlons des risques dans la suite de cet article.

Une guerre nucléaire entraînant une apocalypse

L’un des scénarios les plus dramatiques serait sans aucun doute une guerre nucléaire provoquant une apocalypse. Si un tel événement se produisait, les conséquences seraient désastreuses et bouleverseraient la structure actuelle de notre société, incluant l’économie et les moyens de communication.

Dans un monde post-apocalyptique, les infrastructures nécessaires au fonctionnement du Bitcoin seraient détruites ou inaccessibles. Sans électricité ni Internet, impossible pour les utilisateurs de réaliser des transactions et pour les mineurs de valider ces dernières.

Les entreprises ayant investi dans le développement de projets liés aux monnaies numériques verraient leur activité stoppée nette. La sécurité des portefeuilles numériques serait donc largement compromis, rendant le Bitcoin pratiquement inutile.

Ce type de scenario apocalyptique montre bien que, même si les monnaies décentralisées comme le Bitcoin présentent de nombreux avantages en termes d’autonomie, elles restent tributaires des infrastructures techniques et humaines qui les soutiennent.

Un État totalitaire qui interdit le Bitcoin

Le deuxième risque susceptible de faire disparaître le Bitcoin concerne la législation. Un gouvernement totalitaire pourrait décider d’interdire cette monnaie numérique sur son territoire. Cette régulation stricte obligerait alors les utilisateurs à ne plus s’en servir, sous peine de sanctions.

De tels précédents existent déjà : certains pays ont mis en place des restrictions concernant l’utilisation ou l’échange du Bitcoin, et d’autres pourraient suivre cet exemple. Mais ces exemples ont montré malgré tout qu’il est possible d’utiliser le Bitcoin malgré une interdiction comme en Chine ou en Russie (il y a quelques années).

Malgré une interdiction totale dans un pays, le Bitcoin pourrait toujours survivre en dehors de ce territoire. Néanmoins, en perdant une part significative de ses participants, il verrait sa capitalisation globale diminuée, ainsi que sa valeur d’échange. Cela pourrait inciter d’autres États à prendre des mesures similaires, avec un effet domino potentiellement fatal pour la crypto-monnaie.

Face à ce type de risque, la démocratisation et l’intérêt croissant des entreprises pour le Bitcoin constituent des facteurs clés pour sa pérennité.

L’attaque 51% : coûteuse, mais redoutable

L’un des dangers techniques les plus redoutés reste l’attaque dite « 51% ». Cette attaque repose sur le principe de la preuve de travail, qui permet aux mineurs de valider les transactions et de créer de nouveaux blocs dans la blockchain du Bitcoin.

Si un groupe de mineurs contrôlait plus de 50% de la puissance de calcul totale, il pourrait théoriquement manipuler le réseau à sa guise et réaliser des fraudes.

L’attaquant pourrait, par exemple, dépenser deux fois le même bitcoin en effectuant une telle attaque. Pour cela, il suffirait qu’il valide ses propres transactions frauduleuses au détriment des autres participants en monopolisant la puissance de calcul nécessaire à cette validation.

Bien que coûteuse en termes de ressources matérielles et énergétiques, cette stratégie serait catastrophique pour la confiance accordée au Bitcoin. Mais il importe de souligner que la réalisation d’une attaque 51% devient de plus en plus difficile et couteuse avec l’évolution du système et la diversification des acteurs impliqués dans la création de blocs.

Une attaque des 51% couterait des centaines de millions de dollars à mettre en place puis à maintenir, rendant ce risque improbable.

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