La génération des millennials se trouve particulièrement impactée par la crise actuelle. Les décisions économiques et les politiques monétaires des dernières décennies ont engendré des répercussions profondes sur leur capacité à investir en immobilier, influençant par la même occasion leurs choix de vie personnels et familiaux. Ce phénomène est exacerbé par des salaires stagnants et une montée vertigineuse de l’endettement chez ces jeunes adultes.
La génération la plus endettée de l’Histoire
Quand on compare le revenu médian et la richesse entre les générations à quarante ans, les millennials gagnent à peine plus que les générations précédentes, alors que leur dette moyenne a explosé.
Le coût croissant des produits de base comme l’alimentation, les soins de santé, et l’éducation pèsent lourdement sur ce groupe démographique déjà endetté.
Les millennials s’endettent à un niveau sans précédent par rapport aux générations précédentes, en accumulant des prêts étudiants, des crédits auto, des hypothèques, et en utilisant des cartes de crédit pour boucler leurs fins de mois.
Depuis 2019, la dette totale des ménages de 30 à 39 ans a bondi de 27 %, marquant l’augmentation la plus rapide de l’endettement sur trois ans depuis la crise financière de 2008.
Cette tendance souligne une lutte désespérée des millennials pour atteindre un rêve américain qui semble de plus en plus hors de portée.
Impossible d’accéder à la propriété
Depuis la crise financière de 2008, suivie par différentes politiques de relance économique, le prix des biens immobiliers a grimpé en flèche.
Cette inflation des tarifs immobiliers s’est accompagnée par des hausses consécutives des taux d’intérêt en 2022 destinées à maîtriser une inflation galopante, rendant ainsi l’accès à la propriété encore moins abordable pour beaucoup.
De nos jours, acquérir une maison de prix moyen requiert presque 7 années d’épargne pour un salaire moyen, alors qu’en 1970, il ne fallait que 2,4 années pour économiser suffisamment.
L’impossibilité d’acquérir un logement n’affecte pas uniquement la stabilité financière des millennials mais influe également sur leurs décisions de fonder une famille.
Une étude britannique souligne que la propriété d’un bien immobilier est directement liée à la probabilité d’avoir un premier enfant.
Actuellement, bon nombre de jeunes adultes optent pour revenir vivre chez leurs parents ou continuer à louer, faute de mieux, 50% des 18-29 ans résident chez leurs parents selon une enquête de Bloomberg.
Bitcoin : une lueur d’espoir ?
Face à ces défis économiques, certains voient dans des actifs numériques comme le Bitcoin une solution plausible.
Avec un système dont l’offre est limitée et une demande potentiellement en hausse, investir dans le Bitcoin pourrait offrir aux millennials une nouvelle manière de valoriser leur argent sans passer par les mécanismes traditionnels qui ont compliqué leur accès au capital et à la propriété.
Avec une adoption encore dans ses phases initiales mais prometteuse, le Bitcoin pourrait représenter non seulement un investissement avec un fort potentiel de retour mais aussi un moyen de transgresser un système financier perçu comme excluant et inéquitable.
Crise financière | Les millennials confrontés à deux crises depuis 2008 avec une augmentation drastique du coût de la vie et des produits essentiels. |
Fin du rêve américain | L’accès à la propriété est devenu difficile : 50% des 18-29 ans vivent chez leurs parents. |
Endettement croissant | Forte hausse de la dette (+27%) chez les 30-39 ans |
Espoir Bitcoin | Investissement potentiellement fructueux avec la possibilité d’acheter du Bitcoin sans s’endetter |