Face à l’inflation croissante et aux incertitudes économiques, il est essentiel d’envisager l’avenir avec sérénité. L’assurance-vie est un placement privilégié des Français pour préparer leur retraite ou transmettre leur patrimoine. Alors, combien peut-on espérer gagner avec une assurance-vie en 2024 ? Décryptage.
Les différents types d’assurance-vie
Selon le type de support, les assurances-vie offrent des rendements bien différents. Il existe deux grandes catégories d’assurance-vie :
- Fonds en euros : exposer son capital à un risque faible, mais rémunération également moins élevée.
- Unités de compte (UC) : investir dans des actifs plus dynamiques pour obtenir un rendement potentiellement supérieur, au prix d’une volatilité accrue.
Attention, choisir des fonds en unités de compte ne garantit pas un gros rendement. De la même manière, chaque fonds en euros offre des rendements bien différents. Mais vous pouvez consulter les revenus générés par une assurance-vie sur 20 ans en moyenne.
Les fonds en euros : sécurité et performance modérée
Malgré la baisse tendancielle de leurs rendements ces dernières années, les fonds en euros restent prisés pour leur sécurité et leur garantie en capital.
En 2024, il est toutefois peu probable que les taux repartent à la hausse, principalement en raison d’un contexte de taux bas persistant. Ainsi, les épargnants devront se contenter de rendements modestes, estimés autour de 1% voire légèrement moins pour certains contrats.
Les unités de compte : à la recherche d’un rendement plus attractif
En quête de performances supérieures, les épargnants peuvent se tourner vers les unités de compte. Ces supports proposent une diversification sur différents actifs comme les actions, les obligations ou encore l’immobilier via les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier).
Le rendement peut être plus intéressant, mais il dépend principalement du risque assumé par l’investisseur et des performances des marchés financiers. Voir la performance d’une assurance-vie sur 10 ans.
Opter pour un contrat multisupport pour moduler son allocation
Il est possible de mixer fonds en euros et unités de compte au sein d’un même contrat d’assurance-vie. En fonction de leur profil de risque, de leurs objectifs patrimoniaux et de leur horizon d’investissement, les épargnants peuvent ainsi adapter la répartition de leurs avoirs entre ces différents supports.
Une allocation équilibrée est souvent recommandée, avec une part plus importante de fonds en euros pour sécuriser l’essentiel du capital et une portion d’unités de compte pour dynamiser le portefeuille.
Si vous vous posez des questions sur son fonctionnement, voici notre article pour savoir comment fonctionne une assurance-vie.
Quelques pistes pour optimiser le rendement de votre assurance-vie en 2024
- Revoir régulièrement son allocation : ajuster sa stratégie en fonction de l’évolution du marché et des nouvelles opportunités d’investissement. Pour cela, consulter régulièrement son assureur ou son conseiller financier.
- Diversifier ses actifs : combiner des placements traditionnels (actions, obligations) avec des actifs moins courants (immobilier, infrastructures, private equity) pour diversifier les sources de rendement.
- Opter pour un contrat d’assurance-vie flexible : choisir un contrat offrant des options de gestion automatisées (arbitrage programmé, sécurisation des gains, etc.) permettant d’optimiser la performance du portefeuille.
- Comparer les contrats et les frais associés : prendre en compte l’ensemble des coûts du contrat (frais de gestion, frais de versement, etc.) et les performances passées pour faire le choix le plus adapté à ses besoins.
Il est difficile de prévoir précisément combien on peut espérer gagner avec une assurance-vie en 2024. Mais pour optimiser sa gestion, savez-vous quel est le plafond d’une assurance-vie par exemple ?
Néanmoins, en optant pour une allocation équilibrée et en restant vigilant sur les opportunités d’investissement, les épargnants peuvent espérer obtenir un rendement attractif tout en préservant leur capital.