La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis n’a pas besoin d’être présentée. Cet organisme de régulation est devenu un ennemi redoutable pour le secteur des crypto-monnaies.
La SEC et son obsession pour les crypto-monnaies
Le gendarme américain des marchés financiers a fièrement annoncé dans son rapport annuel ses nombreuses actions coercitives visant les acteurs de l’industrie des monnaies virtuelles. Gary Gensler, le directeur de la SEC, traque sans relâche les crypto-monnaies qu’il considère lui-même comme des valeurs mobilières.
Les organismes de régulation et de surveillance des marchés sont certes utiles pour protéger les investisseurs contre les acteurs malhonnêtes. Cependant, dans le cas de la SEC, cette protection s’est transformée en abus de pouvoir contreproductif qui attaque et accuse sans discernement, souvent sans preuve concrète. Le plus triste est que ces excès de zèle cohabitent injustement avec de véritables problèmes de fraude.
Les cibles de la SEC : légitimes ou abusives ?
Mais parallèlement à cela, la SEC se livre à un harcèlement excessif envers tout ce qu’elle souhaite qualifier de valeurs mobilières, tentant ainsi de les englober indûment sous sa juridiction. Dans son rapport, la Commission annonce fièrement une année 2023 très productive et percutante contre le secteur des actifs numériques.
Le gros problème est que la SEC attaque souvent sur la base de fautes présumées. Et dans les cas où les crypto-monnaies ressemblent étroitement à des valeurs mobilières selon son goût : l’organisation attaque sans réfléchir et sans fondements solides, comme en témoigne l’affaire interminable des valeurs mobilières concernant XRP de Ripple.
Mais plus absurde encore, le régulateur force d’importants acteurs américains du secteur des crypto-monnaies à dépenser des fortunes pour se défendre contre ses accusations infondées. Enfonçant le clou dans la folie anti-crypto, les services de Gary Gensler accusent Coinbase – une plateforme d’échange de crypto-monnaies fondée en 2012 – de prétendus manquements à la conformité.
Un ancien président de la SEC explique fort bien comment les méthodes employées par cet organisme de régulation sont arbitraires : tirer d’abord et ensuite voir si le suspect est vraiment coupable.
Des victoires contre la régulation excessive
Mais comme l’a démontré le cas victorieux de Grayscale face à cette organisation, le régulateur devrait être tenu pour responsable de son attitude ouvertement hostile et non constructive.
- La SEC s’acharne sur le secteur des crypto-monnaies avec des actions coercitives nombreuses et souvent sans fondements.
- Les entreprises légitimes sont contraintes de dépenser des fortunes pour se défendre contre les accusations infondées du régulateur.
- Des victoires telles que celle de Grayscale montrent que la SEC peut être tenue pour responsable de son attitude hostile et non constructive.
Avec la pression constante exercée par la SEC sur les acteurs du secteur des crypto-monnaies, il est essentiel que ces derniers travaillent main dans la main pour mettre en place des solutions qui permettront de pérenniser l’industrie et de protéger les investisseurs contre les pratiques frauduleuses. Toutes les parties prenantes devront s’unir pour faire face à cette situation complexe et assurer un avenir durable aux crypto-monnaies malgré les obstacles posés par la régulation excessive.
Si la régulation a un rôle à jouer pour protéger les investisseurs, la SEC doit apprendre à distinguer entre les acteurs légitimes et les fraudeurs afin de ne pas freiner l’innovation dans le secteur des crypto-monnaies. En adoptant une approche plus équilibrée, l’organisme de régulation pourrait ainsi contribuer de manière positive au développement sain et pérenne de cette industrie révolutionnaire.