C’est une affaire de meurtre un peu particulière qui a été révélé ces derniers jours en Belgique. Un homme aurait tué son ex petit ami dans le but de lui voler l’argent qu’elle avait investi en cryptomonnaie.
Un mystérieux meurtre lié à la disparition de fonds
Le 17 mai dernier, Tamara Engels a été retrouvée morte chez elle à Saint-Nicolas. Le principal suspect est A.F., son ancien compagnon iranien qui a grandi à Gand, accompagné d’un complice.
Selon son ancien beau-père, Dirk, A.F. a toujours eu un attrait particulier pour l’argent, il avait rencontré Tamara lors d’une soirée. Ensemble, ils avaient lancé une entreprise de vente de cigarettes électroniques avec un troisième partenaire.
Tamara, tombée amoureuse de lui, décide d’injecter plusieurs centaines de milliers d’euros dans le projet. Ces fonds proviennent de la vente d’immeubles réalisée par son père – des entreprises comme Bricks vous permettent ce genre d’opération. Cependant, deux ans plus tard, l’argent investi par Tamara a mystérieusement disparu en achats privés et en transactions effectuées sous de faux noms. Tamara avait signalé cette situation et avait fait des démarches pour récupérer cet argent, mais sans succès.
Les événements précédant le meurtre
Quelques jours avant sa mort, Tamara avait confié à ses amies qu’elle avait peur car A.F. était de retour en Belgique. Celui-ci vivait en Thaïlande depuis quelques années, mais il est revenu en Belgique après avoir appris ce qui était arrivé à Tamara. Le jour du drame, Tamara ne s’est pas présentée à son travail à la KBC, où elle était réputée pour être sérieuse et ponctuelle. Ses collègues ont donc alerté sa famille, qui a découvert le corps sans vie de Tamara chez elle.
Un lien avec la crypto-monnaie
Il est suspecté que ce meurtre soit lié à la disparition des fonds investis par Tamara dans l’entreprise de cigarettes électroniques, qui auraient été convertis en crypto-monnaie. Les enquêteurs se penchent sur cette piste pour tenter d’éclaircir les circonstances du drame. Ce ne serait pas la première fois qu’une affaire criminelle implique des transactions en crypto-monnaies.
Des précédents notables
- En Angleterre, une femme de 44 ans a été condamnée à sept ans et demi de prison pour avoir tenté d’engager un tueur à gages afin d’assassiner l’un de ses collègues de travail. Elle avait payé plus de 25 000 euros en Bitcoin pour cette opération.
- Aux États-Unis, plusieurs affaires de trafic de drogue ou d’armes ont impliqué des paiements en crypto-monnaie, facilitant ainsi l’anonymat des transactions et leur traçabilité.
L’attrait des criminels pour les crypto-monnaies
Le Bitcoin et les crypto-monnaies attirent les criminels en raison de leurs avantages en termes d’anonymat et de discrétion. En effet, les transactions en crypto-monnaies sont difficiles à suivre et peuvent être réalisées sans avoir à révéler son identité.
Cependant, les autorités et les experts en sécurité travaillent sur des moyens de détecter et de contrer ces activités illégales impliquant des crypto-monnaies. Les enquêteurs utilisent notamment des outils d’analyse de la blockchain pour identifier les transactions suspectes et retrouver les criminels.