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Pourquoi les Français travaillent moins ?

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Les Français sont souvent perçus comme travaillant moins que leurs voisins européens. Cette idée reçue trouve-t-elle réellement une base factuelle, ou s’agit-il simplement d’un cliché tenace ?

La durée légale du travail en France

Le premier élément à prendre en compte est la durée légale du travail en France. Depuis 2000, la semaine de travail standard y est fixée à 35 heures, ce qui fait de la France l’un des pays avec le temps de travail légal le plus court parmi les pays développés.

À titre de comparaison, la durée hebdomadaire moyenne est de 40 heures dans la majorité des pays européens et même 48 heures au Royaume-Uni.

Cependant, il convient de nuancer cette donnée : la durée légale du travail ne reflète pas forcément le temps de travail effectif des salariés français. Selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2017, un salarié français travaillait en moyenne 36,5 heures par semaine. Ce chiffre est certes inférieur à la moyenne européenne, mais reste supérieur à celui observé en Allemagne, où la durée légale du travail est pourtant fixée à 40 heures par semaine.

Le temps partiel en France

Le deuxième facteur à prendre en compte pour expliquer le temps de travail moins élevé des Français est le recours au travail à temps partiel.

Selon une étude publiée par Eurostat, près de 19% des salariés français travaillaient à temps partiel en 2018. Cette proportion est supérieure à celle observée dans plusieurs pays européens tels que l’Allemagne, mais reste inférieure à celle constatée aux Pays-Bas, où près d’un salarié sur deux exerce un emploi à temps partiel.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce recours relativement important au temps partiel en France.

Premièrement, les politiques sociales et fiscales françaises encouragent le développement des emplois à temps partiel afin de favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Deuxièmement, les contraintes liées à la concurrence économique internationale poussent les entreprises françaises à adopter des stratégies de flexibilité, comme le temps partiel ou le télétravail, pour s’adapter aux changements conjoncturels.

Les congés payés et jours fériés en France

Un autre élément contribuant à réduire le temps de travail en France est la générosité du système de congés payés et des jours fériés accordés aux salariés.

Les Français bénéficient de 5 semaines de congés payés par an, soit environ 25 jours ouvrables. À cela s’ajoutent 11 jours fériés en moyenne, portant le total à 36 jours de repos annuels.

À titre de comparaison, la durée minimale des congés payés varie entre 20 et 30 jours dans les autres pays européens. Le nombre de jours fériés diffère également d’un pays à l’autre : l’Allemagne en compte 9 à 13 selon les régions, tandis que le Royaume-Uni n’en accorde que 8.

jour férié en france
Pourquoi les Français travaillent moins ?

Les raisons culturelles et historiques

Enfin, certaines caractéristiques culturelles et historiques peuvent par ailleurs expliquer l’apparente tendance des Français à travailler moins.

La valeur accordée au temps libre et aux loisirs constitue un élément central de la culture française, hérité notamment des Lumières et de la Révolution française, qui ont posé les bases du principe de liberté individuelle.

Un certain pragmatisme économique

Par ailleurs, plusieurs études ont démontré une corrélation entre réduction du temps de travail et taux de productivité. Selon l’OCDE, les salariés français sont parmi les plus productifs d’Europe, souvent devancés seulement par les Allemands, ce qui pourrait suggérer que prendre le temps de se reposer permet, in fine, d’être plus efficace dans son travail.

Si les Français travaillent effectivement moins que leurs voisins européens, en termes de durée légale du travail et d’utilisation du temps partiel notamment, cette situation s’explique par un ensemble de facteurs spécifiques à la France : une politique sociale généreuse en matière de congés payés et de jours fériés, l’importance accordée aux valeurs culturelles de temps libre et de loisirs, et un certain pragmatisme économique visant à optimiser la productivité des salariés. Néanmoins, il convient de rappeler que le temps de travail réel reste supérieur au seuil des 35 heures pour une grande majorité

Faut-il revaloriser le SMIC en 2024 ?

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Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) devrait connaître une nouvelle augmentation automatique au début de l’année 2024, portant le montant à plus de 1.400 euros nets pour un emploi à temps plein. Toutefois, selon un groupe d’experts, cette augmentation ne serait pas efficace pour lutter contre la pauvreté. Elle pourrait même accroître celle-ci.

Une augmentation automatique annuelle

Depuis plusieurs années, le Smic bénéficie d’une revalorisation annuelle automatisée, basée sur deux critères : l’inflation constatée pour les 20% des ménages les moins aisés en termes de revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base des ouvriers et employés. Du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023, le Smic aura ainsi été augmenté sept fois, pour une revalorisation totale de 13,5%, estime le rapport.

L’économiste Gilbert Cette, président du groupe d’experts sur le sujet, suggère quant à lui de s’abstenir de toute revalorisation exceptionnelle du Smic au 1er janvier 2024. En effet, selon lui, cette augmentation ne contribue pas véritablement à la lutte contre la pauvreté. Elle pourrait même avoir des effets négatifs sur l’emploi des personnes vulnérables.

declaration gilbert cette smic 2024
Faut-il revaloriser le SMIC en 2024 ?

Une hausse contestée par la CGT

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, ne partage pas cette analyse. Elle met en avant les salaires indexés à l’inflation en Belgique ou encore une rémunération plus élevée dans le secteur industriel allemand.

Selon elle, les véritables “experts” du Smic sont les travailleurs concernés, de plus en plus nombreux et majoritairement féminins (57% contre 55% l’année précédente).

Des effets indésirables sur les salaires

Le rapport met également en garde contre une compression des salaires autour du niveau du Smic. En effet, le pourcentage de salariés directement concernés par l’augmentation du Smic au 1er janvier a progressé, passant de 12% en 2021 à 17,3% en 2023. Aujourd’hui, ce sont 3,1 millions de salariés qui sont rémunérés au Smic, contre 2,5 millions l’année dernière.

Le taux d’augmentation du Smic en janvier 2024

Dans le cadre de la revalorisation automatique au début de l’année, le Smic devrait atteindre 1 406 euros nets pour un emploi à temps plein, soit une hausse de 23 euros, à partir du 1er janvier 2024.

Pour rappel, cette augmentation mécanique correspond au moins à l’inflation constatée l’année précédente sur la base de l’évolution de l’indice des prix à la consommation pour les 20% de ménages les moins aisés, majorée de 50% du gain en pouvoir d’achat des salaires horaires de base ouvriers.

Un débat loin d’être terminé…

Face aux recommandations des experts, qui préconisent une réforme du système afin de modifier les règles d’indexation, la secrétaire générale de la CGT estime que le Smic n’augmente pas suffisamment. Elle considère néanmoins qu’il s’agit d’un point positif dans la mesure où il protège les travailleurs, alors que d’autres salaires progressent encore moins rapidement.

Malgré les divergences d’opinions entre les différents acteurs, le débat sur l’efficacité de l’augmentation automatique du Smic et son impact sur la pauvreté et l’emploi se poursuit, laissant présager de nouvelles discussions et propositions dans les années à venir.

Votre santé ou votre portefeuille ? Il faudra faire un choix en 2024

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Face à l’augmentation annoncée des tarifs des complémentaires santé, le gouvernement français a décidé de réagir. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a exprimé son opposition à cette hausse, jugée non durable pour les patients et appelle à un ajustement plus limité.

Une hausse des prix jugée insoutenable par le gouvernement

Les estimations d’Addactis prévoient une augmentation significative des tarifs des complémentaires santé pour 2024, variant entre 8% et 12%. Cette situation inquiète le ministre de la Santé, qui considère qu’une telle hausse n’est pas soutenable pour les Français.

D’après le gouvernement, il serait plutôt raisonnable d’envisager une augmentation de 4% à 5%, compte tenu de l’inflation et des charges additionnelles demandées aux assureurs.

L’augmentation des tarifs pour combler les dépenses de santé

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse attendue des tarifs des complémentaires santé. L’augmentation notable des dépenses de santé : au premier semestre 2023, les bénéfices des prestations ont connu une croissance de plus de 4%. Ensuite, le transfert supplémentaire de 500 millions d’euros de frais dentaires de la part de l’État vers les compagnies d’assurance, qui a réduit le remboursement des dépenses dentaires par l’Assurance maladie de 70% à 60%. Enfin, un budget global des complémentaires santé pour 2023 estimé à 30 milliards d’euros, avec une augmentation prévue des dépenses en 2024 de 1,5 milliard d’euros.

Renoncer à une couverture ou la réduire : le choix difficile

Avec cette hausse attendue des tarifs des complémentaires santé, certains Français pourraient être tentés de renoncer à leur couverture ou de souscrire à des offres moins protectrices. Aurélien Rousseau insiste sur ce point : il est crucial que cette augmentation n’entraîne pas de perte de pouvoir d’achat pour les patients.

  • Réunion entre le gouvernement et les assureurs : Le ministre de la Santé va rencontrer les représentants des compagnies d’assurance dans les prochains jours pour discuter de ces hausses de tarifs.
  • Promouvoir une collaboration plus étroite entre la sécurité sociale et les mutuelles : Bruno Angles, directeur général d’AG2R La Mondiale, appelle à un partenariat plus solide entre les différents acteurs pour contenir la croissance des dépenses de santé.

Les assureurs ayant déjà annoncé leurs intentions d’augmentation des tarifs, il reste à voir si ces rencontres avec le gouvernement mèneront à des ajustements. Néanmoins, ces échanges pourraient permettre d’éclaircir les logiques économiques de chacun et d’œuvrer ensemble vers une solution plus équilibrée pour tous.

hausse complémentaire santé en 2024
Votre santé ou votre portefeuille ? Il faudra faire un choix en 2024

La hausse attendue des tarifs des complémentaires santé en France n’est pas vue d’un bon oeil par le gouvernement, qui juge cette augmentation insoutenable pour les français. Des solutions sont proposées, comme des rencontres entre l’État et les compagnies d’assurance ou la recherche d’une collaboration plus étroite entre ces dernières et la sécurité sociale. Il est cependant trop tôt pour déterminer si ces mesures permettront de limiter l’impact de cette hausse sur le pouvoir d’achat des Français.

Finalement, et si c’était le meilleur moment pour investir ?

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Le marché du logement neuf traverse une période difficile, avec une baisse importante des réservations, des annulations croissantes et un stock d’invendus conséquent. Certains acheteurs rencontrent des problèmes de financement et les promoteurs immobiliers cherchent des solutions pour relancer le secteur. Serait-ce le meilleur moment pour investir ?

Baisse des réservations, augmentation des annulations

La tendance à la baisse sur le marché du logement neuf se poursuit depuis plusieurs mois. Par rapport à la même période en 2022, les réservations ont diminué d’environ 40% au troisième trimestre de cette année. Selon des chiffres du Ministère de la Transition écologique, le marché immobilier neuf s’effondre avec une chute de près de 35% de logements neufs vendus sur un an.

Cette inflation entrave la fluidité du marché immobilier neuf, notamment parce que les acheteurs ont du mal à trouver un financement pour leurs projets en raison de la montée des taux d’intérêt et des exigences accrues des banques, l’apport personnel moyen qui explose. Un certain nombre d’acheteurs choisissent d’abandonner leur projet faute de pouvoir accéder à un financement.

Actuellement, les promoteurs ont un stock de 131 414 biens invendus. Au troisième trimestre, 24,5% des réservations ont été annulées et les professionnels assistent à une baisse du nombre de réservations dans tout le pays par rapport à la même période en 2022. Sur un an, la baisse atteint 46% dans les grandes métropoles classées en zone B1 et dans les départements d’outre-mer.

Les solutions pour les acheteurs face aux problèmes de financement

Pour aider les acheteurs à trouver un financement malgré les taux d’intérêt élevés et les conditions bancaires plus strictes, ils peuvent :

  • Comparer les taux d’emprunt gratuitement en 5 minutes à partir de 0,80%* (*Taux Annuel Effectif Global fixe minimum pour un prêt de 13 000 € sur 12 mois, hors assurance. Mensualités de 1089,15 €, coût total de 13 069,80 €).
  • Opter pour un rachat ou regroupement de crédit, qui permet de réduire jusqu’à 60% des mensualités* (*La réduction du montant des mensualités entraîne un allongement de la durée de remboursement et une augmentation du coût total d’un ou plusieurs crédits compris dans la consolidation).
  • Rechercher les meilleures assurances de prêt avec des économies pouvant aller jusqu’à 70% grâce à meilleurtaux.

L’État veut accompagner les promoteurs immobiliers

Face à cette grave crise touchant le marché immobilier neuf, l’État a pris l’initiative de soutenir les promoteurs immobiliers. La Fédération des Promoteurs Immobiliers constate une baisse de 30,8% des ventes dans le secteur au premier semestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, avec 46 448 logements vendus.

Depuis le début de l’année, les banques ont arrêté d’accorder des crédits pour des achats dans des développements neufs : plus de la moitié des réservations ont été annulées en raison de refus de prêt explique Franck Vignaud, directeur du Laboratoire de l’Immobilier.

Il est vrai qu’il peut parfois y avoir de longs délais entre la réservation et l’acte notarié : ils varient souvent de six à neuf mois pendant lesquels les taux d’intérêt peuvent augmenter considérablement et compromettre les plans de financement“, ajoute Ludovic Huzieux, co-fondateur d’Artemis Courtage.

Comment va évoluer le marché dans les prochains mois ?

Malgré les difficultés actuelles, les professionnels du marché immobilier neuf espèrent que les mesures prises par le gouvernement et les solutions proposées aux acheteurs permettront de relancer le secteur.

Les taux d’intérêt devront cependant se stabiliser et les conditions d’octroi de crédit s’assouplir pour faciliter l’accès au financement et favoriser la reprise des réservations. L’occasion pour les investisseurs de de réaliser de bonnes affaires ? Comme le veut le célèbre adage, “c’est en temps de crise que se construisent les fortunes“.

Vous vous félicitez du ralentissement de l’inflation ? Lisez cet article

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Le mois de novembre a vu une baisse significative du taux d’inflation français, atteignant 3,4 % sur un an : après une accélération enregistrée au mois d’août, l’inflation ralentit progressivement. Néanmoins, elle continue d’avoir un impact sur les dépenses des Français.

Ralentissement inflationniste : du mieux, mais pas encore parfait

Selon les données provisoires divulguées par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), cette décroissance est principalement due à la diminution des prix annuels dans plusieurs secteurs tels que :

  • Les services
  • L’énergie
  • Les produits manufacturés
  • Les denrées alimentaires

En novembre 2023, les prix à la consommation auraient légèrement diminué de 0,2 % après avoir augmenté de 0,1 % en octobre.

Diminution des prix de l’énergie et modération des prix alimentaires

Parmi les éléments ayant contribué au ralentissement de l’inflation, la réduction des prix de l’énergie est particulièrement notable, avec une hausse de 3,1 % en glissement annuel en novembre par rapport à celle de 5,2 % en octobre. De même, les prix des produits alimentaires ont connu une progression plus modérée, passant de +7,8 % en octobre à +7,6 % en novembre.

L’inflation dans le secteur alimentaire reste préoccupante

Si l’évolution récente des taux d’inflation est encourageante, il serait prématuré de brandir la fanfare. Les prix des produits alimentaires ne devraient pas baisser en magasin l’année prochaine, puisque les coûts pour les entreprises qui produisent ces denrées n’ont pas globalement diminué. C’est ce qu’a souligné Jean-Philippe André, président d’Ania (Lobby de l’industrie agroalimentaire française), lors d’une déclaration faite mardi 28 novembre et également MoneyRadar dans son tweet :

Néanmoins, pour Jean-Philippe André, « Nous sommes entrés dans une phase de désinflation : les prix ne baisseront pas, mais l’inflation ralentira ». Rappelons que le coût des aliments a augmenté de 21 % pour les consommateurs français entre janvier 2021 et octobre 2023.

En septembre dernier, le Président de la République avait insisté sur son engagement personnel à mettre en place un accord sur la modération des marges dans le but de limiter la hausse des prix des grandes marques, certains groupes ayant fait “exploser” leurs tarifs.

La France s’enfonce-t-elle un peu plus dans la crise ?

Au troisième trimestre, l’économie française a enregistré une contraction de 0,1 % par rapport aux trois mois précédents. Cette baisse est attribuée à la diminution des investissements et de la consommation des ménages au-delà des prévisions. L’INSEE a confirmé cette tendance dans un communiqué publié jeudi dernier.

Par ailleurs, l’OCDE a réduit significativement sa prévision de croissance du PIB français pour 2024, passant de 1,2 % en septembre à 0,8 % le 29 novembre.

Inflation persistante dans la zone euro

Au-delà des frontières françaises, l’inflation reste tenace dans l’ensemble de la zone euro. Les estimations tablent sur un taux de 5,5 % en glissement annuel en 2023 et de 2,9 % pour l’année prochaine. Ces chiffres incitent la Banque centrale européenne à rester vigilante dans sa politique monétaire, pouvant ainsi agir sur la stabilité des prix à moyen terme.

Si l’inflation a ralenti en novembre 2023 en France, il est essentiel de maintenir une surveillance constante sur les différents secteurs d’activité et d’adopter des stratégies appropriées pour contenir la hausse des prix et soutenir le pouvoir d’achat des ménages français.

CESU : Comment profiter d’offres d’emploi salarié à domicile ?

Le Chèque emploi service universel (CESU) est un dispositif destiné à simplifier l’emploi d’un salarié à domicile. Il permet aux employeurs particuliers de déclarer facilement les charges sociales puis verser le salaire de leur employé.

CESU : pour faciliter l’accès aux services à la personne

Le CESU est un système mis en place par l’Etat français pour faciliter l’accès aux services à la personne, tels que le ménage, la garde d’enfants ou l’aide à domicile pour les personnes âgées et dépendantes. Il s’adresse aux particuliers qui emploient directement un salarié à domicile, sans passer par une entreprise ou une association intermédiaire.

Il existe deux types de CESU : le CESU “déclaratif” et le CESU préfinancé.

Le CESU “déclaratif” est un moyen de déclaration et de paiement des cotisations sociales pour les emplois à domicile. Il permet à l’employeur de déclarer les heures travaillées et de payer les cotisations correspondantes auprès de l’URSSAF. Ce type de CESU ne constitue pas en lui-même un titre de paiement pour le salarié ; il devra être complété par un chèque ou un virement bancaire pour rémunérer l’employé.

Le CESU préfinancé, quant à lui, est un titre de paiement nominatif et prépayé par l’employeur, utilisable pour régler les prestations de services à la personne. Il peut être financé en tout ou partie par l’employeur lui-même (sous forme d’avantages en nature) ou par un organisme tiers (comité d’entreprise, mutuelle).

CESU : Principalement des avantages administratifs pour le salarié

Le principal avantage du CESU pour le salarié est la simplification des démarches administratives. En étant payé en CESU, il n’a pas besoin de se déclarer auprès de l’URSSAF, il est automatiquement couvert par les différents dispositifs de protection sociale (assurance maladie, accident du travail, retraite). De plus, ses droits aux allocations chômage sont également préservés.

Un moyen de paiement sécurisé

En optant pour le CESU préfinancé, le salarié dispose d’un moyen de paiement sécurisé et sans risque d’impayés. Les titres de paiement sont nominatifs et leur valeur est fixée à l’avance, ce qui garantit au salarié de percevoir son salaire en temps et en heure.

Des avantages fiscaux et sociaux

Le CESU permet au salarié de bénéficier de certains avantages fiscaux et sociaux. Ainsi, il est possible de cumuler plusieurs emplois en CESU sans que cela ait d’impact sur les cotisations sociales dues et la progressivité de l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, le salarié peut avoir accès à des aides financières pour financer les frais occasionnés par son activité à domicile (formation, équipement).

salarie a domicile en CESU
CESU : Comment profiter d'offres d'emploi salarié à domicile ?

Comment devenir salarié à domicile en CESU ?

Mes parents ont besoin d’aide à domicile. Un salarié employé à domicile en chèque emploi service serait idéal. Où trouver des informations ? Existe-t-il des dites établissant des annonces d’emploi dans ce genre ?

En règle générale, vous trouverez beaucoup d’informations à ce sujet sur le site du Cesu (https://www.cesu.urssaf.fr/info/accueil.html). Pour ce qui est des consultations d’offres d’emploi de salariés à domicile, vous avez tout intérêt à vous rendre sur le site de la Fepem. Mais pour devenir salarié à domicile en CESU, voici les étapes à suivre :

  1. Se faire embaucher en tant que salarié à domicile : Pour cela, il est essentiel de rechercher des offres d’emploi spécifiques aux services à la personne et de proposer ses compétences aux particuliers employeurs. De nombreux sites internet spécialisés dans ce domaine peuvent faciliter cette recherche.
  2. Signer un contrat de travail : Il est obligatoire de signer un contrat de travail écrit entre le particulier employeur et le salarié. Ce document doit mentionner plusieurs éléments, tels que la nature des prestations à effectuer, les horaires de travail et les modalités de rémunération.
  3. Ouvrir un compte CESU : Le particulier employeur doit ouvrir un compte CESU auprès de l’URSSAF pour pouvoir déclarer les heures travaillées et payer les cotisations sociales. Il existe plusieurs options d’adhésion selon le type de CESU choisi (déclaratif ou préfinancé).
  4. Rémunérer le salarié avec des CESU : En fonction du type de CESU utilisé, le salarié sera rémunéré directement par l’employeur (CESU déclaratif) ou via une plateforme dédiée qui centralise les titres de paiement (CESU préfinancé). Dans tous les cas, le salarié doit disposer d’un compte bancaire pour percevoir son salaire.

Des obligations à respecter pour le salarié en CESU

Bien que le CESU facilite grandement les démarches administratives pour le salarié, ce dernier doit tout de même respecter quelques obligations légales.

Déclarer ses revenus

Le salarié à domicile doit déclarer ses revenus perçus en CESU sur sa déclaration d’impôt sur le revenu. Pour cela, il recevra chaque année une attestation fiscale de la part de l’URSSAF qui retrace l’ensemble des sommes perçues au titre du CESU durant l’année écoulée.

Respecter les horaires et conditions de travail

Comme pour tout emploi, le salarié à domicile doit respecter les horaires convenus avec son employeur et se plier aux conditions de travail définies par le contrat de travail. Il est également soumis aux dispositions légales concernant la durée de travail, les congés payés et les repos hebdomadaires.

Maintenir et améliorer ses compétences professionnelles

Un salarié à domicile va devoir entretenir et développer ses compétences afin de continuer à être attractif sur le marché de l’emploi et d’offrir un service de qualité à ses employeurs. La formation continue peut ainsi être un atout pour évoluer dans ce secteur.

Devenir salarié à domicile en CESU offre de nombreux avantages tant pour l’employé que pour l’employeur. Ce dispositif permet une simplification des démarches administratives, un paiement sécurisé et garantit une couverture sociale pour le salarié. Pour profiter de ces avantages, il est essentiel de bien se renseigner sur les modalités d’emploi en CESU et de respecter les obligations légales qui en découlent.

Serez-vous réellement plus heureux à la retraite ?

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Une étude récente de la Drees met en lumière les difficultés rencontrées par les Français pour évaluer et appréhender leur retraite. Plus du quart d’entre eux se disent moins heureux après en avoir terminé avec le monde du travail. Comment expliquer ces chiffres ? Et surtout, comment les améliorer ?

Le constat : Un décalage entre attentes et réalité

Selon l’étude menée par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), plus d’un tiers des Français ont déclaré être plus satisfaits de leur vie après la retraite, tandis qu’environ un quart a affirmé être moins heureux. Les résultats sont basés sur une enquête réalisée en 2021 auprès de 5 500 nouveaux retraités.

Les femmes et les revenus faibles plus touchés

Parmi les personnes interrogées, ce sont les retraités aux revenus modestes et les femmes qui expriment le plus souvent des regrets quant à ne pas avoir pris leur retraite plus tard, afin de bénéficier d’une meilleure pension. Au contraire, les travailleurs relatant déjà une faible satisfaction de vie avant la retraite ne regrettent pas d’avoir anticipé leur départ.

Des difficultés à estimer ses besoins pour la retraite

L’étude montre également que plus de la moitié des Français éprouvent des difficultés à évaluer avec précision leur retraite avant qu’ils ne partent. Ces problèmes d’estimation touchent surtout les femmes, les travailleurs et les personnes aux revenus plus bas situés dans le premier quartile des pensions.

Toutes ces difficultés à anticiper la retraite sont en grande partie issues de divers facteurs socio-économiques :

  • Des réformes régulières du système de retraite : Les changements fréquents apportés au système de retraites, notamment par la récente réforme, rendent difficile pour les futurs retraités d’évaluer avec précision leurs droits et leurs besoins financiers.
  • Une inégalité entre les sexes : Les femmes, traditionnellement moins présentes sur le marché du travail et souvent moins bien rémunérées que les hommes, sont davantage touchées par ces difficultés d’anticipation et peuvent se retrouver avec une pension plus faible qu’espéré.
  • Un manque d’information et d’accompagnement personnalisé : La complexité des différentes démarches administratives liées à l’entrée en retraite ainsi que l’inadaptation des dispositifs de suivi existants pour certains profils (travailleurs précaires, professions libérales…) accentuent les problèmes rencontrés.

Informer et accompagner les futurs retraités pour un départ à la retraite plus heureux

Afin de garantir un bonheur plus pérenne après la retraite, il semble nécessaire de mettre en place des solutions concrètes d’accompagnement et de formation.

Sensibiliser dès le début de carrière

Il est important d’informer les jeunes actifs sur le système de retraite, ses enjeux et son fonctionnement dès leurs premières années professionnelles. Cela permettrait d’éviter les mauvaises surprises à l’approche de la retraite.

Proposer un accompagnement sur mesure

Un dispositif personnalisé, adapté aux différents profils (salariés, indépendants, etc.) est indispensable pour faciliter les démarches administratives et offrir un suivi régulier des droits acquis et à venir.

Mettre en place des outils d’aide à la décision

Des simulateurs de pension, des comparateurs d’options de départ ou encore des entretiens individuels avec des experts pourraient aider les futurs retraités à mieux anticiper et organiser leur nouvelle vie. En conclusion, cette étude de la Drees met en lumière le besoin d’accompagnement et d’information des Français face à leur retraite. Afin de garantir un bonheur durable après celle-ci, il est essentiel de les sensibiliser, les former et les suivre tout au long de leur carrière.

À votre avis, combien ont gagné les patrons du CAC40 en 2022 ?

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D’après une récente publication du cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest, la rémunération moyenne d’un dirigeant du CAC 40 a atteint une moyenne de 6,7 millions d’euros en 2022. Cette étude montre également une baisse de 15 % par rapport à 2021. Voici donc un tour d’horizon des cinq dirigeants français les mieux payés et leurs chiffres.

Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes : le champion des salaires en France

En tête du classement figure Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, avec une rémunération totale de 33 millions d’euros en 2022, malgré une baisse de 25,2 %. Ce montant tient compte de son salaire fixe, des bonus annuels, des options d’actions et des actions gratuites basées sur la performance attribuées lors de leur date d’allocation, ainsi que des primes en espèces et autres formes indirectes de rémunération.

Bernard Charles, PDG de Dassault Systemes
Bernard Charles, PDG de Dassault Systemes

Daniel Julien, Président-directeur général de Teleperformance : la deuxième place sur la liste

Derrière ce plébicite se trouve Daniel Julien, président et directeur général de Teleperformance, dont la rémunération s’élève à 19,7 millions d’euros pour l’année 2022. Ce montant a été versé en tenant compte des mêmes éléments que pour Bernard Charlès, comme le salaire fixe, les bonus annuels et autres avantages en nature.

Daniel Julien, PDG de Teleperformance
Daniel Julien, PDG de Teleperformance

Carlos Tavares, PDG de Stellantis : la troisième marche du podium

Pour compléter ce trio de tête, Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, se hisse à la 3ème place avec 19,6 millions d’euros de rémunération totale. Cette somme est également payée pour les mêmes raisons que ses homologues cités précédemment.

Carlos Tavares, PDG de Stellantis
Carlos Tavares, PDG de Stellantis

Philippe Guillemot, Directeur Général d’Altran Technologies : l’avant-dernière position

Philippe Guillemot occupe la quatrième place, avec une rémunération globale de 15 millions d’euros. Guillemot a réussi à relever les défis posés par la pandémie mondiale de Covid-19 et à maintenir un niveau de rémunération très élevé malgré des circonstances difficiles sur le marché.

François-Henri Pinault, Président-directeur général de Kering

François-Henri Pinault, président et directeur général de Kering, clôture notre classement des dirigeants français les mieux payés en 2022 avec une rémunération totale de 13,7 millions d’euros.

Malgré des défis pandémiques persistants, les patrons des grandes entreprises françaises ont réussi à tenir leur place dans l’économie nationale et internationale grâce à leurs compétences et leur expertise. La rémunération de ces derniers témoigne alors de leur impact sur leurs entreprises respectives et sur l’industrie française.

Salaires alléchants, mais système de santé et de retraite moins avantageux

Il est indéniable que la Suisse attire de nombreux Français grâce à ses salaires attractifs. Néanmoins, il convient de prendre en considération certains aspects tels que le système de santé et de retraite qui, comparativement à celui de la France, ne sont pas aussi avantageux. Plusieurs mouvements politiques suisses dénoncent l’afflux important de travailleurs frontaliers français et mettent en avant les déficits existants dans les domaines de la santé et du système de retraites.

Des conditions d’installation plus favorables en France qu’en Suisse

Une affiliation automatique au système de sécurité sociale est prévue pour les travailleurs frontaliers en Suisse et le droit à la retraite est acquis après seulement 10 années de travail. Ces conditions inciteraient ainsi davantage de Français à s’établir durablement en France plutôt qu’en Suisse. D’ailleurs, selon une étude réalisée par l’APEC, les travailleurs français resteraient en moyenne entre 5 et 10 ans sur le territoire suisse, contre 10 ans pour ceux ayant choisi la France.

  • Salaires plus élevés : Les salaires en Suisse sont généralement bien supérieurs à ceux proposés en France, ce qui représente un atout indéniable pour les travailleurs français souhaitant s’expatrier.
  • Système de retraite moins avantageux : En revanche, le système de retraite suisse est moins favorable que son homologue français. Il convient donc aux travailleurs de peser les avantages et les inconvénients avant de prendre une décision.
  • Système de santé différent : La Suisse possède un système de santé distinct du modèle français, avec des tarifs parfois élevés pour certaines prestations médicales ou paramédicales.

Face à la hausse massive d’emplois occupés par les travailleurs frontaliers français en Suisse, plusieurs mouvements politiques locaux se sont développés pour dénoncer cette situation et réclamer des mesures visant à limiter leur implantation sur le territoire helvétique. Ces mouvements militent pour la mise en place de quotas par secteur d’activité ou par canton, afin de préserver les emplois pour les citoyens suisses.

Un choix entre opportunités professionnelles et qualité de vie

La décision de travailler et de s’installer en Suisse doit être mûrement réfléchie par les Français. Il faut mettre en balance les aspects positifs comme les salaires attractifs et les possibilités d’évolution professionnelle, face aux éléments moins favorables relatifs au système de santé et de retraite. Par ailleurs, la qualité de vie et le coût de la vie restent également des éléments à prendre en compte, puisqu’il est vrai que la vie en Suisse peut s’avérer nettement plus onéreuse qu’en France.

Immobilier Outre-Mer : Avez-vous déjà pensé à investir là-bas ?

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Investir dans l’immobilier en Outre-Mer présente de nombreux avantages pour les investisseurs, qu’ils soient métropolitains ou ultramarins. Que ce soit pour générer des revenus locatifs, réaliser des économies d’impôts ou préparer une résidence secondaire, voire principale, l’investissement immobilier en Outre-Mer pourrait facilement vous séduire. Dans cet article, nous aborderons le cadre fiscal de ce type d’investissement, les différentes zones d’investissement, ainsi que les avantages et les inconvénients.

Investir en Outre-Mer : quel cadre fiscal ?

Investir dans l’immobilier à l’étranger permet aux contribuables de bénéficier de réductions d’impôt sur le revenu. La loi Pinel Outre-mer est la principale disposition qui permet aux particuliers de profiter d’avantages fiscaux en investissant dans l’immobilier à l’étranger en 2023. En échange, l’investisseur s’engage à conserver le bien pendant 6, 9 ou 12 ans et à le louer durant cette période comme résidence principale, tout en respectant les plafonds de loyers et de ressources des locataires. Les principaux dispositifs fiscaux pour investir dans les DOM-TOM sont les suivants :

  • Loi Pinel Outre-mer : réduction d’impôt de 21.5%, 26% ou 28.5% du prix du bien sur une durée de 6, 9 ou 12 ans.
  • Loi Girardin : dispositif en faveur des entreprises soumises à l’IS (impôt sur les sociétés).
  • FIP Outre-mer : réduction d’impôt en échange d’un investissement dans un Fonds d’Investissement de Proximité dédié aux PME ultramarines.

Investir dans l’immobilier en Outre-Mer présente des avantages fiscaux importants grâce aux dispositifs Pinel Outre-mer et Girardin mais aussi :

  • Un marché immobilier varié avec des opportunités d’investissement diversifiées.
  • Une demande de logement en constante augmentation, notamment en raison de la croissance démographique dans certaines zones.

Outre-Mer : quelle zone privilégier ?

Les zones d’investissement immobilier en Outre-Mer sont variées. On retrouve notamment : la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion, Mayotte, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Les quatre principales zones d’investissement sont :

  • Zone Pacifique : Tahiti, Nouvelle-Calédonie…
  • Île de la Réunion
  • Antilles : Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…
  • Guyane

Investir dans l’immobilier en Outre-Mer pourrait être une opportunité intéressante. En tenant compte des avantages fiscaux, de la rentabilité locative, du prix d’acquisition et de la fiscalité inhérente au projet, il est possible de réaliser un investissement réussi. Concentrez-vous sur les caractéristiques intrinsèques du projet afin de vous assurer de bénéficier à la fois d’avantages fiscaux et d’une valorisation de son acquisition à long terme.

Pouvoir d’achat immobilier : vous avez perdu deux pièces en moyenne !

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Une étude menée par le site spécialisé Meilleurs Agents et révélée sur Europe 1 démontre que depuis janvier 2022, la régression du pouvoir d’achat immobilier des Français est équivalente à deux pièces en moyenne. Cette situation est principalement due à la hausse des prix immobiliers et à l’augmentation des taux d’intérêt imposés par les banques. Ainsi, la capacité d’emprunt a diminué de 50 000 euros pour un remboursement mensuel de 1 000 euros.

La stagnation du marché immobilier se confirme

Dans les 200 plus grandes villes de France, les Français ont perdu en moyenne 20 mètres carrés de pouvoir d’achat, soit l’équivalent de deux pièces. Dans certaines villes cela monte même à 50 mètres carrés !

Cette réalité permet de mesurer concrètement l’impact de l’augmentation des taux de crédit et de l’inflation record sur le marché immobilier français. Par conséquent, certains promoteurs dans les grandes zones urbaines peinent à attirer des acheteurs qui restent pour l’instant en position d’attente.

Les conséquences de la hausse des taux d’intérêt sur les nouveaux emprunteurs

La directrice générale du groupe immobilier Nexity, Véronique Bédague, alerte sur la perte de pouvoir d’achat immobilier en France. Selon elle, les Français ont perdu environ 25% de pouvoir d’achat en seulement 18 mois. Cette situation touche principalement les nouveaux emprunteurs qui voient leurs conditions d’emprunt se dégrader rapidement.

Emprunter à un taux d’intérêt quadruplé depuis début 2022

Véronique Bédague souligne que les nouveaux emprunteurs souscrivaient des crédits immobiliers au taux d’environ 1% au début de l’année dernière. Aujourd’hui, ils doivent faire face à un taux moyen de 4,2%, sans compter les frais d’assurance. Cela a pour conséquence un impact significatif sur leur quotidien et leur projet immobilier.

Les répercussions économiques de cette crise immobilière

La crise actuelle devrait avoir des effets considérables sur le marché immobilier français et les professionnels du secteur. La rentrée scolaire de 2025-2026 pourrait être encore plus tendue que celle connue jusqu’à présent. Le nombre de licenciements liés à cette crise pourrait atteindre près de 300 000 personnes dans tout le secteur immobilier, d’après Véronique Bédague.

La crise du marché immobilier qui frappe la France depuis plusieurs mois a des conséquences directes et significatives sur le pouvoir d’achat immobilier des Français. Les nouveaux emprunteurs sont particulièrement touchés, faisant face à une augmentation drastique des taux d’intérêt. Les professionnels du secteur doivent dès lors s’adapter et trouver des solutions pour endiguer cette crise et relancer l’économie du marché.

Chèque énergie bois : comment bénéficier de cette aide financière pour vous chauffer ?

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Avec l’arrivée de l’hiver, la France voit naître une initiative gouvernementale visant à soutenir les foyers utilisant le bois comme source de chauffage. Lancé le 27 décembre 2022, le chèque énergie bois s’adresse principalement aux ménages à faibles revenus pour faire face aux défis financiers engendrés par la hausse des coûts du bois. Ce dispositif permettra également de promouvoir des pratiques de chauffage durables tout en luttant contre la précarité énergétique.

Chèque énergie bois : Quel montant ? Quels critères d’éligibilité ?

Les demandeurs devront se rendre sur le portail du Chèque Energie Bois et fournir des justificatifs, tels qu’une facture d’achat de bois ou une attestation de chauffage collectif au bois. Pour bénéficier de cette aide, plusieurs critères doivent être remplis :

  • Résider en France
  • Avoir un revenu fiscal de référence par unité de consommation inférieur à 27 500 euros
  • Ne pas avoir déjà bénéficié du chèque énergie combustible

Les montants accordés varient en fonction du type de combustible et de la composition du foyer :

  • De 50 à 100 euros pour les utilisateurs de bûches, allume-feu et plaquettes forestières
  • Jusqu’à 200 euros pour les utilisateurs de granulés de bois dans les foyers à faibles revenus, et 100 euros pour les autres.

Une lutte contre la précarité énergétique

Le chèque énergie bois représente un progrès notable dans la lutte contre la précarité énergétique en favorisant les pratiques de chauffage écologiques. La hausse des prix du bois a touché de nombreux ménages français, et cette aide financière permettra à davantage de foyers de s’équiper en matériel de chauffage performant et respectueux de l’environnement.

Notons que 75% des forêts françaises sont privées. Le recours à ces ressources pour alimenter les appareils de chauffage au bois contribuera ainsi à soutenir l’économie locale tout en préservant le patrimoine forestier.

Un avenir plus vert et solidaire avec le chèque énergie bois

Le chèque énergie bois est une initiative louable qui s’adresse aux défis économiques et écologiques actuels. En facilitant l’accès à des solutions de chauffage durables pour les ménages à faibles revenus, ce dispositif renforce la solidarité nationale tout en protégeant notre précieux environnement.

  • Vers une réduction de la précarité énergétique en France
  • Le soutien aux foyers utilisant des solutions de chauffage écologiques
  • La préservation et la valorisation du patrimoine forestier français

Grâce au chèque énergie bois, les ménages français pourront affronter le froid hivernal tout en participant à un mouvement global vers un avenir plus vert et solidaire.

Inflation : un nouveau tournant inquiétant pour la France

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Jusqu’à récemment, la France se démarquait par ses taux d’inflation limités par rapport au reste de l’Europe, notamment dans le secteur alimentaire. Malheureusement, la tendance s’est inversée et la France est désormais considérée comme un mauvais élève sur le Vieux Continent.

France change de cap face à l’inflation

Selon les données partagées par NielsenIQ pour le magazine LSA, les produits de consommation courante ont connu une inflation bien plus élevée que prévu cette année. Le baromètre comparant les prix moyens dans les grandes et moyennes surfaces met en évidence cette évolution inattendue depuis le début de l’année :

  • En février, la France affichait un taux cumulatif de 13 % semblable à celui du Portugal.
  • Aujourd’hui, l’inflation annuelle française atteint 18 %, tandis que celle du Portugal a diminué à 12 %.

Avec un taux d’inflation annuel de 9,5 % en septembre 2023, la France n’est devancée que par la Belgique en matière d’inflation dans les pays d’Europe de l’Ouest. Emmanuel Fournet, Customer Success Leader pour NielsenIQ en France, explique cette évolution par un retard de tendance, après des années de déflation : « Aujourd’hui, la France est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022 alors qu’il ne faut pas oublier que cela fait suite à des années de déflation continue. »

Néanmoins, des discussions ont été menées et, hier, une loi permettant d’avancer les négociations entre distributeurs et fabricants a été adoptée. Celle-ci devrait permettre un assouplissement des échanges pour, espérons-le, aboutir à une baisse conséquente des prix dans les supermarchés. L’inflation alimentaire avait atteint un sommet de 15 % en mars dernier et bien qu’elle soit redescendue à 7 % sur un an en octobre, la situation reste critique pour de nombreux ménages.

Les objectifs du gouvernement pour début 2024

Le mois de janvier semble être la cible fixée par le gouvernement et les commerçants qui promettent aux consommateurs français de réduire significativement la pression inflationniste dès le début de l’année 2024.

Bruno Lemaire, Ministre de l’Economie et des Finances, a voulu rassurer il y a quelques jours en affirmant : « Il ne peut y avoir de croissance solide si nous ne sortons pas définitivement de la crise inflationniste ».

Quel impact pour le pouvoir d’achat ?

« Cette situation peut avoir des répercussions importantes sur le pouvoir d’achat des ménages. »

L’inflation actuelle commence déjà à peser sur le portefeuille des Français et si elle continue à ce rythme, la situation pourrait rapidement devenir préoccupante. Il est donc crucial d’agir rapidement afin de maîtriser cette inflation avant qu’elle n’affecte durablement le pouvoir d’achat des ménages français.

La France connaît actuellement un tournant préoccupant en matière d’inflation avec des niveaux supérieurs à ceux de nombreux pays européens. Les négociations entre les distributeurs et les fabricants doivent être intensifiées pour tenter de faire baisser les prix et soulager les ménages français. Le gouvernement doit également mettre en œuvre des politiques pour maîtriser l’inflation et ainsi préserver le pouvoir d’achat tout en favorisant une croissance économique solide.

Le taux de pauvreté augmente encore en France

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En 2021, le taux de pauvreté en France a augmenté de 0,9 point par rapport à l’année précédente, pour atteindre 14,5% de la population. Selon l’INSEE, cette hausse est principalement liée à la fin des mesures exceptionnelles d’aide aux ménages vulnérables mises en place en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, ainsi qu’à la pression inflationniste. Plus de neuf millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2021, soit l’équivalent de 60% du revenu médian (1 158 € par mois pour une personne seule).

Les pauvres sont devenus plus pauvres, les riches ont vu leur niveau de vie s’améliorer

L’étude montre que la crise sanitaire a surtout touché les catégories socio-professionnelles les plus vulnérables, notamment les chômeurs et les familles nombreuses. Parallèlement, les niveaux de vie de la partie supérieure de la distribution ont profité de la reprise économique post-confinement. Ainsi, les 5 % les plus aisés ont connu une progression de leur niveau de vie de 4,5% entre 2020 et 2021, tandis que les 20% les plus pauvres ont perdu 2% de pouvoir d’achat.

La fin des aides exceptionnelles accentue la précarité

Cette tendance à l’appauvrissement est principalement due à la non-reconduction des aides gouvernementales exceptionnelles ainsi qu’à la non-augmentation des allocations de rentrée scolaire. Cette situation a pesé sur les familles les plus vulnérables. La réforme des APL (Aide Personnalisée au Logement) mise en place en janvier 2021, est également critiquée, car elle aurait entraîné une diminution globale des versements d’aides depuis son application.

Le rôle de l’inflation dans la baisse du niveau de vie

Autre facteur contribuant à la baisse du niveau de vie : l’inflation. En 2021, elle s’est élevée à 1,6%, contre 0,5% en 2020. Comme les prestations sociales sont indexées sur l’inflation de l’année précédente, elles augmentent moins rapidement que les prix, ce qui contribue à diminuer le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes.

Voici les chiffres clés :

  • 14,5% : taux de pauvreté de la population française, soit environ 9,1 millions de personnes.
  • 7,4% : taux de pauvreté parmi les personnes ayant un emploi.
  • 60% : pourcentage du revenu médian représentant le seuil de pauvreté monétaire (1 158 € par mois pour une personne seule).

La nécessité d’agir pour réduire les inégalités sociales

Au vu de ces chiffres, il apparaît clairement que la Covid-19 et les conséquences économiques qu’elle a engendrées ont accru les inégalités entre les populations aisées et les plus précarisées en France. Dans ce contexte, plusieurs acteurs politiques, syndicaux et associatifs appellent à mettre en œuvre des mesures sociales ciblées pour soutenir les revenus des foyers les moins favorisés afin de réduire l’écart grandissant entre riches et pauvres.

Votre terrasse fait-elle augmenter le montant de votre taxe foncière ?

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La taxe foncière est un impôt local qui concerne les propriétaires de biens immobiliers, qu’ils soient occupés ou non. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale de ces biens, une estimation théorique du loyer annuel qui pourrait être perçu si le bien était loué.

Comment sont prises en compte les terrasses et les balcons dans le calcul de la taxe foncière ?

Les caractéristiques d’un bien immobilier influencent sa valeur locative cadastrale. Les terrasses et les balcons peuvent ainsi contribuer à augmenter cette valeur et donc avoir un impact sur le montant de la taxe foncière. Toutefois, il est important de souligner que seules les terrasses et les balcons inamovibles sans démolition sont pris en compte pour le calcul de la taxe foncière.

À l’inverse, les terrains situés au rez-de-chaussée et ne nécessitant pas de travaux importants sont souvent exemptés de cette augmentation.

  • Les terrasses inférieures à 5 m² : sont généralement exemptées de cette augmentation.
  • Les terrasses entre 5 et 20 m² : nécessitent une simple déclaration préalable aux travaux auprès de la mairie.
  • Les terrasses supérieures à 20 m² : un permis de construire est obligatoire.

Variabilité de la taxe foncière selon les régions

Le montant et le taux de la taxe foncière varient en fonction des localités, et chaque municipalité applique ses propres règles pour cette taxation. Selon une analyse de la plateforme Bien’ici, il existe actuellement une forte tension locative dans certaines régions telles que l’Île-de-France où la demande locative a explosé dernièrement. Cela peut conduire à une augmentation des taxes foncières dans ces zones.

Le zonage Pinel : nouvelle répartition des villes éligibles au dispositif

Récemment, le gouvernement a revu la répartition des communes éligibles au dispositif Pinel. De nouveaux départements bénéficieront ainsi de ce programme d’investissement locatif désormais centré sur des zones tendues où la construction de logements neufs est fortement encouragée.

Terrasses et balcons, pas toujours synonyme d’augmentation de la taxe foncière

Si la présence de terrasses ou de balcons peut conduire à une augmentation de la taxe foncière, cela n’est pas systématique. La prise en compte de ces éléments dépend de leur taille et de leur construction. Enfin, il est important de rappeler que les règles entourant la taxe foncière varient d’une localité à l’autre, ce qui rend nécessaire une vérification auprès de sa mairie pour connaître précisément les modalités d’imposition de sa propriété.

Lancez votre entreprise en partant du bon pied !

Démarrer une entreprise peut sembler compliqué et coûteux, mais il est possible de le faire sans se ruiner. Que vous souhaitiez créer une société à responsabilité limitée ou une entreprise individuelle, il existe des solutions adaptées à chaque besoin. Dans cet article, nous allons passer en revue quelques astuces pour minimiser les coûts de démarrage de votre entreprise.

Les obligations juridiques pour lancer son entreprise

Le choix de la forme juridique de votre entreprise aura un impact considérable sur les coûts initiaux. Il est important de considérer les frais liés à la création d’une société anonyme, d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), d’une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ou d’une auto-entreprise.

Le statut juridique doit être choisi en fonction de la gestion nécessaire pour la pérennité de l’entreprise et non pas uniquement en fonction des coûts de démarrage. Vous pourriez avoir besoin de l’aide de spécialistes pour optimiser vos coûts de démarrage :

  • Rédaction des documents de création,
  • Choix du régime fiscal,
  • Possibilités de financement,
  • Explications sur les statuts juridiques,
  • Etude de marché.

L’accompagnement d’un expert-comptable ou d’une plateforme en ligne peut notamment vous aider à réduire vos frais et à bénéficier de conseils avisés pour augmenter votre rentabilité.

Il est possible de rédiger soi-même les statuts de son entreprise, mais cela peut s’avérer complexe et chronophage. Utiliser une plateforme en ligne vous permet de déléguer la rédaction des statuts à moindre coût tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé.

Trouver une solution de domiciliation adaptée à son budget

La domiciliation de l’entreprise peut être effectuée chez soi, dans un local commercial ou auprès d’une société de domiciliation.

Domiciliation chez soi

Si vous respectez certaines conditions liées au règlement de copropriété et au bail d’habitation, il est possible de domicilier votre entreprise à votre domicile. Cette option peut permettre de réaliser des économies importantes.

Domiciliation dans un local commercial

Selon votre secteur d’activité et le nombre de clients potentiels, vous pouvez envisager de louer ou d’acheter un local commercial pour y installer votre entreprise. Cette option peut représenter des coûts supplémentaires, mais elle présente l’avantage de bénéficier d’un emplacement stratégique.

Domiciliation auprès d’une société de domiciliation

Choisir une société de domiciliation comme Espace Pro 42 permet de profiter d’une adresse professionnelle et de services complémentaires comme la gestion du courrier, les prestations téléphoniques ou l’accès à des salles de réunion. Les tarifs varient généralement entre 20 et 100 € par mois.

Ouvrir un compte bancaire professionnel

L’ouverture d’un compte bancaire professionnel est nécessaire pour déposer le capital social lors de la création de l’entreprise. Certains établissements bancaires proposent des offres spécifiques aux entrepreneurs avec des frais réduits lors de la première année d’activité. Il est important de comparer les offres avant de faire son choix.

Souscrire les assurances adaptées à son activité

Il est essentiel de bien choisir les assurances pour protéger au mieux son entreprise sans grever son budget. Voici quelques types d’assurances :

  • Responsabilité civile professionnelle,
  • Assurance décennale,
  • Assurance perte d’exploitation,
  • Assurance multirisque professionnelle.

Pensez à bien étudier les garanties proposées en fonction de vos besoins et à demander plusieurs devis pour trouver la meilleure offre.

Démarrer une entreprise avec un budget limité est possible en étant bien informé et en faisant appel aux bonnes ressources. Prenez le temps de comparer les offres et de choisir les solutions qui correspondent le mieux à votre situation pour maximiser vos chances de réussite.

Immobilier : ça y est, les licenciements débutent chez les promoteurs !

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Selon Pascal Boulanger, président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), les chiffres concernant l’immobilier neuf sont catastrophiques. L’année 2023 pourrait marquer une baisse d’environ 50 % des réservations et des ventes de logements neufs. Les ventes de logements neufs ont chuté de 48,6 % au troisième trimestre d’après l’observatoire de la FPI, tandis que les réservations individuelles ont diminué de 46,6 %. Si la tendance actuelle se poursuit, il y aura environ 90 000 réservations en 2023 contre 160 000 pour une année normale, prévient Didier Bellier-Ganière.

Les suppressions d’emplois à débuter

Les mauvais résultats du secteur commencent à pousser certains promoteurs à supprimer des emplois. “Nous perdons des collègues et nous perdons du savoir-faire”, s’est inquiété Pascal Boulanger lors d’une conférence de presse.

Le président de la FPI n’a pas cité de promoteurs spécifiques ni fourni de chiffres sur les suppressions d’emplois, mais a rappelé que selon les estimations des organisations patronales, 300 000 emplois étaient menacés d’ici 2025, moitié dans le secteur de la construction et moitié dans les domaines connexes.

Le soutien insuffisant des opérations de rachat encouragées par l’État

Pour Pascal Boulanger, les programmes de rachat d’opérations encouragés par l’État via la Caisse des Dépôts et Action Logement ne suffisent pas à compenser la baisse des réservations privées et mettent également les promoteurs en difficulté.

Ces ventes groupées se font à marge zéro ou même à marges négatives pour la plupart d’entre elles. La moyenne des prix des appartements nouvellement listés reste autour de 5 000 € le mètre carré, mais cette mesure est moins significative qu’auparavant car les promoteurs acceptent désormais des négociations pour vendre leur stock.

Vers une aggravation de la crise du logement

Face à ces chiffres alarmants, le président de la FPI alerte le gouvernement sur la nécessité d’agir rapidement afin de soutenir le secteur immobilier et prévenir une destruction massive d’emplois. Les plans de sauvegarde de l’emploi se multiplient et les départs à la retraite ne sont plus remplacés par de nouveaux employés. Les étudiants, eux aussi, renoncent à poursuivre leurs études dans ce domaine, provoquant une perte de savoir-faire.

La situation actuelle du secteur immobilier en France s’avère préoccupante et pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’emploi et les conditions de vie des Français. Le gouvernement va devoir agir rapidement pour soutenir le secteur et proposer des solutions concrètes afin d’éviter une aggravation de la crise du logement.

La crise actuelle sera-t-elle plus grave qu’en 2008 ?

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Selon l’économiste Peter Schiff, la fin de la pandémie de Covid et le gonflement de la bulle dans le domaine de l’emploi ont conduit à une explosion de la dette fédérale américaine et à une multiplication des emplois précaires. Dans ce contexte, il prédit que la crise qui se profile sera pire que celle de 2008. Pour s’en prémunir, il conseille de miser sur les valeurs refuges telles que l’or et les matières premières.

L’augmentation des emplois précaires et de la dette américaine

Dans un entretien accordé au Real America show avec Dan Ball, Peter Schiff alerte sur la situation alarmante du marché de l’emploi aux États-Unis. Il souligne que le nombre d’Américains occupant plusieurs emplois a augmenté de près de 400 000 pour atteindre un nouveau record historique. De plus, la création de plus de 50 000 emplois publics « mine la croissance économique » en entraînant « de plus grands déficits et plus d’inflation ». La situation semble ainsi se diriger vers une nouvelle crise semblable, voire pire, que celle de 2008.

La bulle immobilière prête à éclater

Peter Schiff estime qu’une « bulle » est sur le point d’éclater, à l’image de celle de 2008 – ou encore pire. Car dans une situation où les prix continuent de grimper d’un côté et le crédit de diminuer de l’autre, les banques se retrouvent de nouveau face à une impasse. Cette évolution cause alors encore plus d’inflation, poussant à la hausse les rendements à long terme ainsi que les prix à la consommation.

  • Les banques américaines perdent déjà de l’argent avec un taux de rendement qui est au mieux de 4 %, pour un coût de l’argent qui est actuellement de 5,2 % aux États-Unis.
  • Face à cette problématique, Schiff conseille de se détourner des obligations du Trésor américain et autres engagements libellés en dollars.
  • Il préconise d’investir uniquement dans les refuges sûrs tels que l’or et les matières premières, tout en se concentrant sur des investissements capables de préserver la valeur réelle et de générer suffisamment de revenus pour suivre ou surpasser l’inflation.
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La crise actuelle sera-t-elle plus grave qu'en 2008 ?

Le marché immobilier commercial : une situation encore plus inquiétante

Au-delà du marché résidentiel, l’immobilier commercial est dans une situation encore pire, dans un contexte d’explosion des espaces de bureaux vacants et de « pertes énormes » subies par les banques. Face à ce risque systémique, l’économiste recommande de privilégier les placements dans des valeurs refuges telles que l’or et les matières premières, plutôt que les obligations du Trésor américain ou autres engagements libellés en dollars.

Les conseils de Peter Schiff face à cette crise

Peter Schiff invite les investisseurs à :

  • Se détourner des obligations du Trésor américain et autres engagements libellés en dollars, considérant ces placements trop risqués dans le contexte actuel.
  • Miser sur les valeurs refuges telles que l’or et les matières premières, réputées pour conserver leur valeur malgré les fluctuations économiques.
  • Investir dans des actifs tangibles capables de préserver leur valeur réelle et de générer suffisamment de revenus pour suivre ou surpasser l’inflation.

Il conclut donc en mettant en garde contre les dangers potentiels liés à la situation économique actuelle et incite à la prudence dans les choix d’investissement face à cet environnement hostile.

Face à une crise économique qui s’annonce plus grave qu’en 2008, il est essentiel de rester vigilant et de se protéger en misant sur les valeurs sûres. Suivre les conseils de spécialistes tels que Peter Schiff peut s’avérer judicieux pour éviter les pièges et traverser cette période difficile dans la meilleure situation possible. Reste à espérer que les gouvernements mettront également en place des mesures pour redresser l’économie et soutenir les populations les plus fragilisées par cette conjoncture compliquée.

Inflation, croissance et taux d’intérêt : à quoi devez-vous vous attendre selon la Banque de France ?

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Selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, l’économie française semble aller dans la bonne direction. Malgré une possible décélération confirmée dans tous les secteurs, comme les services ou la construction, l’activité économique résiste plutôt bien. “La situation de l’emploi s’est nettement améliorée ces dernières semaines“, ajoute-t-il.

En ce qui concerne l’inflation, Villeroy de Galhau se montre très enthousiaste : “L’inflation est la maladie et les taux d’intérêt sont le remède”, souligne-t-il, reconnaissant que cette solution n’est pas agréable, mais efficace. “Nos taux d’intérêt ne monteront plus et le jour d’une baisse viendra quand tout le monde sera convaincu que l’inflation est de retour vers 2%”, conclut-il.

Les prévisions de la Banque de France pour l’emploi, le crédit immobilier et les entreprises

L’ambiance économique actuelle mêle sentiments d’espoir et de prudence, en raison divers facteurs, mais principalement la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine ainsi que le conflit israëlo-palestinien. Ces gains de pouvoir d’achat devraient soutenir la consommation et la croissance à long terme.

La Banque de France souligne clairement que la pandémie de Covid-19 et le conflit en Ukraine, qu’elle considère comme deux goulets d’étranglement de production, ont contribué à ralentir la croissance et à faire monter l’inflation. Pour le moment, ces prévisions semblent se confirmer : malgré une faible croissance estimée entre 0,1% et 0,2%, elle reste positive.

Pour justifier son optimisme, Denis Beau, directeur général de la Banque de France, s’appuie sur les retours de pas moins de 8 500 chefs d’entreprise.

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Inflation, croissance et taux d'intérêt : à quoi devez-vous vous attendre selon la Banque de France ?

Vers une reprise progressive de l’activité et de l’emploi

D’après les données recueillies, l’activité économique devrait progressivement reprendre, ce qui pourrait relancer le recrutement actuellement au point mort. Cette période exceptionnelle de taux d’intérêt très bas est liée à la politique monétaire ultra-accommodante initiée depuis 2015.

“Nous verrons en décembre”, affirme Denis Beau, évoquant la prochaine réunion du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), mais admettant également ne pas savoir ce qu’il adviendra du mécanisme du taux d’usure dont la révision mensuelle devrait prendre fin le 1er janvier 2024.

L’économie française reste sur un fil

Plusieurs éléments pourraient néanmoins peser sur les prévisions de la Banque de France. Par exemple, l’inflation continue d’affecter l’activité économique du pays, notamment en raison d’une demande en baisse. Les tensions géopolitiques, comme celles liées à la crise entre le Maroc et la France ou la situation critique des migrants subsahariens en Tunisie, peuvent également avoir un impact sur l’économie nationale et internationale.

Certaines politiques gouvernementales visant à supprimer l’aide médicale d’État pour les sans-papiers et à la remplacer par une autre aide plus restreinte, pourraient contribuer à aggraver les inégalités socio-économiques en France.

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Inflation, croissance et taux d'intérêt : à quoi devez-vous vous attendre selon la Banque de France ?

Un avenir incertain pour les retraites et le pouvoir d’achat

Il est difficile de prédire l’évolution du système des retraites et du pouvoir d’achat des Français, ces deux aspects étant soumis à de nombreuses incertitudes, tant économiques que politiques. La question du financement des retraites reste centrale et délicate, tout comme celle du maintien et de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages face aux coûts croissants de la vie quotidienne.

Si la Banque de France se montre globalement optimiste quant à l’avenir économique du pays, de nombreux défis et incertitudes subsistent, qui pourraient remettre en cause les prévisions actuellement établies. Pour l’heure, il est important d’agir avec prudence et de surveiller étroitement l’évolution des indicateurs économiques et sociaux.

Le prix du Diesel baisse, celui de l’essence augmente… Mais où va-t-on ?

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Selon le dernier rapport hebdomadaire du Ministère de la Transition Écologique, les prix du carburant connaissent des fluctuations différentes entre le gazole et l’essence. Si le gazole continue à baisser, l’essence reste plus chère que la semaine précédente. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance, d’autant plus que le contexte actuel est marqué par des incertitudes sur la scène internationale.

Le prix du diesel en baisse, mais pour combien de temps ?

D’après le rapport hebdomadaire du Ministère de la Transition Écologique, qui fournit des informations sur les prix du gazole et de l’essence pour la semaine du 27 octobre au 3 novembre 2023, les prix du carburant ont connu des fluctuations opposées. Le diesel a chuté de presque 0,8 centimes, une baisse moins importante par rapport à la semaine précédente où le carburant le plus consommé en France avait perdu 2,8 centimes entre le 20 et le 27 octobre.

Cependant, certains experts mettent en garde contre une possible remontée des prix dans un futur proche. Le contexte économique étant actuellement marqué par des sanctions européennes contre la Russie et les incertitudes liées à la guerre entre Israël et le Hamas, les marchés pétroliers sont soumis à tension et le diesel pourrait devenir plus rare à mesure que l’hiver approche.

Une situation inédite pour l’essence

Si les prix du diesel continuent de baisser, ceux de l’essence suivent une trajectoire différente. La semaine dernière, le tarif moyen de l’essence a augmenté de 1,4 centime en France tandis que celui du gazole se réduisait de 8 centimes. Le rapport hebdomadaire publié par le Ministère de la Transition Écologique atteste d’une baisse du prix du gazole de 7,6 centimes, avec un litre à 1,8466 euros vendredi 3 novembre, contre 1,8542 euros une semaine auparavant.

Le litre d’essence sans plomb (95-E10) s’échangeait à 1,8391 euros la semaine passée, alors qu’il était distribué à 1,8249 euro lors de la précédente échéance. Cette situation est plutôt inhabituelle, puisque depuis fin septembre, le diesel demeure plus cher que l’essence.

Les impacts des variations internationales

La baisse significative des tarifs du diesel résulte en grande partie de la corrélation directe avec la chute des cours du pétrole. Or, l’Arabie saoudite et la Russie ont confirmé un ralentissement de production qui pourrait engendrer une flambée des prix dans les jours à venir. Plusieurs analystes estiment que cette conjoncture géopolitique pourrait impacter durablement les coûts du carburant en France.

Faites des économies malgré ces fluctuations des prix

  • Pour économiser de l’argent sur le carburant, privilégiez les moments de la semaine où les stations-service pratiquent des tarifs plus avantageux.
  • Utilisez des applications mobiles pour localiser les points de distribution moins chers.
  • Entretenez correctement votre véhicule en vérifiant régulièrement la pression des pneus et en réalisant des vidanges aux périodes conseillées.
  • Roulez à une vitesse modérée sur les autoroutes afin d’éviter une consommation excessive de carburant. Adoptez également une conduite douce et fluide pour réduire vos dépenses énergétiques.

Le marché est soumis à de nombreux aléas internationaux, comme l’évolution de la demande, les tensions géopolitiques ou les politiques environnementales. Les automobilistes doivent donc s’informer et adapter leur comportement afin de minimiser les dépenses inutiles liées au carburant.

Les Femmes travaillent-elles gratuitement depuis le 6 novembre ?

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Malgré les efforts déployés pour réduire les disparités salariales entre les sexes, le combat est loin d’être gagné. En France, chaque année, la newsletter féministe Les Glorieuses calcule la date symbolique à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement par rapport aux hommes, en raison des inégalités persistantes. De célèbres avancées ont toutefois été réalisées en 2023 concernant la transparence des salaires.

La date symbolique des inégalités salariales en 2023

Les Glorieuses ont récemment annoncé que cette année, les femmes devraient arrêter de travailler le 6 novembre à 11 h 25, si elles étaient payées avec un taux horaire moyen similaire à celui des hommes, tout en gagnant ce qu’elles gagnent actuellement en moyenne sur l’année.

L’année dernière, l’écart salarial atteignait 15,8 % entraînant une date symbolique au 3 novembre à 9 h 10. Cela fait maintenant huit ans que cette date est calculée chaque année et elle varie très peu, signe d’une stagnation inquiétante.

Trois politiques publiques à mettre en place pour promouvoir l’égalité salariale

Dans sa lutte pour l’égalité salariale entre les sexes, Les Glorieuses a lancé une pétition demandant la mise en œuvre de trois politiques publiques :

  • Rendre les entreprises éligibles aux subventions publiques, avantages fiscaux et marchés publics uniquement si elles respectent l’égalité salariale, une condition qui pourrait encourager un comportement plus transparent et responsable.
  • Revaloriser les salaires minimums dans les professions féminisées, c’est-à-dire celles où la présence des femmes est très importante. Les sages-femmes, infirmières ou enseignantes sont particulièrement touchées par ces inégalités.
  • Instaurer un congé parental obligatoire et équivalent après la naissance d’un enfant pour les deux parents, afin de réduire les disparités considérées comme accentuées du fait des différences entre congés maternité et paternité.

Les avancées notables en matière de transparence salariale en 2023

Si beaucoup reste à faire pour combler les écarts entre les sexes, Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter Les Glorieuses, souligne deux avancées majeures en matière de transparence salariale cette année :

  • Une directive européenne visant à obliger les employeurs au sein de l’UE à être transparents pour garantir l’égalité salariale entre femmes et hommes a été adoptée et doit être intégrée aux législations nationales d’ici juin 2026.
  • La mise en place d’index de l’égalité professionnelle, qui permet à l’entreprise de mesurer les écarts salariaux entre femmes et hommes et d’identifier les axes d’amélioration dans leur politique.

Des conséquences économiques et sociales majeures pour les femmes

L’écart salarial moyen s’élève aujourd’hui à 14,8 % selon un rapport récent de l’INSEE. Ceci a des incidences économiques évidentes pour les femmes, mais aussi des effets sociaux plus vastes. La précarisation et la dévalorisation de certaines professions essentielles au bien-être et à la cohésion sociale sont des questions qui doivent être prises en compte dans le débat sur l’égalité salariale.

La France va devoir fasse progresser ses politiques publiques pour combler cet écart salarial important et promouvoir une société dans laquelle l’égalité entre les sexes est respectée et mise en pratique. Toutefois, les efforts doivent être poursuivis à différents niveaux – gouvernemental, de l’entreprise et de l’individu – pour garantir des changements significatifs à long terme.

Immobilier : Comment sortir de cette crise qui prend de l’ampleur ?

La crise du logement continue de frapper la France et provoque une baisse significative des prix immobiliers. Cette situation affecte non seulement les acheteurs potentiels, mais également les vendeurs. Le phénomène de chute des prix se propage désormais à travers les grandes métropoles faisant craindre une situation encore plus préoccupante à l’avenir.

Les raisons principales de cette chute vertigineuse

Depuis juillet 2022, la BCE a décidé de relever son taux directeur afin d’endiguer l’inflation. L’objectif est annoncé par Christine Lagarde est de réduire la hausse des prix à 2%. L’impact de cette hausse historique du taux directeur depuis plus d’un an désormais est simple : les banques ont augmenté leurs taux d’intérêts, passant de 1% en moyenne durant les années Covid à près de 5% aujourd’hui.

Les difficultés du marché immobilier depuis quelques mois ne s’expliquent pas uniquement par l’augmentation des différents taux. Combiné aux raisons suivantes, nous avons droit actuellement à un cocktail dangereux pour la pérennité du secteur :

  1. La hausse des taux d’intérêt : Les emprunts se font plus rares en raison de l’augmentation des taux d’intérêt, ce qui entraîne une réduction des ventes immobilières et une dévalorisation des propriétés. Selon les anticipations de la Fédération nationale de l’immobilier, l’année 2023 devrait s’achever avec 21 % de transactions en moins qu’en 2022.
  2. La pénurie de logements locatifs : Plusieurs communes souffrent d’une pénurie de logements en location, ce qui impacte directement les ventes immobilières. Confrontés à cette réalité, les prix de l’immobilier chutent dans plusieurs grandes villes au cours des trois derniers mois.
  3. Une offre insuffisante sur le marché immobilier : La crise immobilière entraîne également une forte dégringolade du nombre de transactions et un manque d’offre disponible pour les acheteurs, aggravant ainsi la situation.

Les villes fortement impactées par l’immobilier ville chute

À Paris, la baisse des prix estimée atteint 3% en 2023. Le marché immobilier en Île-de-France est particulièrement touché. Au premier trimestre 2023, les appartements ont subi une dépréciation plus importante que celle observée dans d’autres grandes métropoles françaises. Cette tendance est également constatée dans d’autres villes comme Bordeaux, Lyon ou Marseille.

Le cas particulier de Paris

Malgré son dynamisme économique et son attractivité, la capitale française n’échappe pas à cette situation préoccupante. Les données récentes montrent des baisses successives des prix immobiliers dans la plupart des arrondissements parisiens :

  • Des baisses modérées de 1 à 2 % dans plusieurs quartiers centraux tels que le Marais, Saint-Germain-des-Prés ou Montorgueil ;
  • Des chutes plus importantes de 3 à 5 % dans les arrondissements périphériques comme les 18e, 19e et 20e ;
  • Une stabilisation des prix dans les zones résidentielles (16e) et dans les nouveaux quartiers (13e).
hotel des invalides a paris en france
Immobilier : Comment sortir de cette crise qui prend de l'ampleur ?

Quel avenir pour le marché immobilier en France face à cette situation ?

La baisse des prix immobiliers pourrait impacter la construction de nouveaux logements et entraîner une récession économique. Ainsi, existe des actions à mettre en place pour inverser cette tendance.

  1. Promouvoir la construction de nouveaux logements locatifs : Les pouvoirs publics et les acteurs du secteur doivent collaborer afin de faciliter l’accès au logement pour les ménages avec des revenus modestes et favoriser ainsi la relance du marché immobilier.
  2. Réaliser des investissements publics dans le secteur du bâtiment : L’Etat devrait soutenir la construction de logements sociaux et de résidences étudiantes afin de limiter la pénurie de logements locatifs et absorber l’excédent de demande.
  3. Favoriser le renouvellement urbain : Les opérations de rénovation urbaine permettent de créer de nouvelles offres immobilières tout en améliorant la qualité de vie dans les quartiers concernés. Ces projets constituent un levier important pour redynamiser le marché immobilier en France.

Si la chute des prix représente un défi considérable pour le marché immobilier français, il existe des solutions existent pour tenter de renverser cette tendance et relancer l’économie. Il est indispensable d’agir dans les plus brefs délais afin de préserver la stabilité du secteur immobilier et contribuer à la croissance économique du pays.

Vous habitez en zone tendue ? Voici ce que ça change pour vous !

L’immobilier est un marché qui connaît de grandes variations, notamment dans certaines zones géographiques où la demande est beaucoup plus importante que l’offre. Ces zones sont appelées “zones tendues” et disposent de réglementations spécifiques concernant la location et la rupture des contrats de bail. Cet article se propose de définir ce qu’est une zone tendue en immobilier et d’en étudier les caractéristiques et les conséquences pour les propriétaires et locataires.

Zone tendue : un classement selon la Loi ALUR

Une zone tendue représente un territoire dont le marché immobilier est soumis à de fortes variations entre l’offre et la demande des biens. Elle concerne majoritairement les plus grandes agglomérations françaises où l’accès au logement est particulièrement difficile. Ces zones ont été définies par la loi ALUR du 24 mars 2014.

Villes et communes concernées

On compte aujourd’hui près de 1150 communes classées en zone tendue, regroupant environ 28 millions d’habitants. Les principales villes concernées sont Paris, Lyon, Marseille ainsi que leurs banlieues et certaines villes universitaires comme Bordeaux ou Toulouse.

Comment se caractérise le marché immobilier d’une zone tendue ?

Les zones tendues ont plusieurs conséquences sur le marché immobilier local :

  • Des prix plus élevés du fait de la forte demande ;
  • Une difficulté accrue pour trouver un logement ;
  • Des procédures spécifiques pour la location et le préavis de résiliation des contrats de bail.

Une réglementation applicable différente en zone tendue

Les zones tendues connaissent des réglementations particulières, principalement concernant les locations et départs de locataires. La loi ALUR a ainsi instauré des règles spécifiques relatives aux conditions de location et aux préavis de résiliation.

Conditions de location en zone tendue

La loi ALUR impose notamment des plafonds de loyer pour les logements situés dans ces zones. Ces plafonds varient selon la localisation du bien, sa superficie et la date de construction. Par exemple, le loyer maximum d’un studio de 30m² à Paris serait différent de celui d’un appartement de la même taille à Lyon.

Préavis de résiliation en zone tendue

Dans une zone tendue, le délai de préavis pour un locataire souhaitant résilier son contrat de bail est réduit à 1 mois au lieu des 3 mois habituels. Le locataire doit notifier cette décision au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans certains cas, ce délai de préavis peut être encore réduit, sous certaines conditions (mutation professionnelle, perte d’emploi, etc.).

Comment savoir si une commune est en zone tendue ?

Pour vérifier si votre commune fait partie des zones tendues, vous pouvez consulter plusieurs sources :

  • Le site internet d’un service public, qui permet de consulter le classement des communes ;
  • Votre mairie ou la préfecture ;
  • Les documents officiels fournis lors de la signature d’un bail ou de l’achat d’un bien immobilier.

Impact sur les propriétaires et locataires en zone tendue

Les règles spécifiques applicables en zone tendue ont un impact important sur les propriétaires et les locataires. En effet :

  • Côté propriétaires, ces derniers peuvent se retrouver face à des difficultés pour louer leurs biens au prix souhaité du fait des plafonds imposés par la loi, ou encore trouver moins d’intérêt pour investir dans l’immobilier locatif ;
  • Côté locataires, si la réduction des délais de préavis est souvent bénéfique, ils doivent néanmoins faire face à une concurrence accrue pour trouver un logement et accepter parfois de payer des loyers plus élevés que dans d’autres zones géographiques où l’offre serait plus abondante.

Les zones tendues en immobilier sont des territoires où le marché connaît de fortes variations entre l’offre et la demande, entraînant des conséquences tant pour les propriétaires que pour les locataires. Prendre en considération cette réalité peut permettre à chacun de mieux appréhender ses choix en matière de location ou d’investissement immobilier. La compréhension de la réglementation spécifique qui y est appliquée s’avère donc essentielle pour naviguer au mieux dans ces zones particulières du marché immobilier.

À quel âge pourriez-vous partir à la retraite ?

La question de l’âge de départ à la retraite est au cœur des préoccupations des travailleurs et du gouvernement français. La réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er septembre 2023, a apporté d’importantes modifications, variant en fonction de l’année de naissance ou encore de la date de début de carrière professionnelle.

L’âge légal de départ à la retraite

Dans le cadre de la réforme des retraites, l’âge légal de départ à la retraite est passé de 60 ans à 62 ans pour les personnes ayant commencé à travailler avant l’âge de 20 ans. Cette mesure concerne notamment les individus nés en 1963. Il est important de préciser que cet âge légal constitue un seuil minimal, mais ne garantit pas nécessairement une pension de retraite à taux plein.

L’âge du taux plein

Au-delà de l’âge légal, il est crucial de s’intéresser à l’âge du taux plein, qui correspond au moment où l’on peut partir en retraite sans subir de décote sur sa pension.

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À quel âge pourriez-vous partir à la retraite ?

Vous pourrez en savoir plus en consultant le site des services publics.

Les dispositifs de retraite anticipée

La réforme des retraites a également impacté les dispositifs de retraite anticipée, qui permettent de partir avant l’âge minimum légal sous certaines conditions.

Ces dérogations sont accordées par les caisses de retraite et concernent notamment les cas suivants :

  • Carrières longues : pour les personnes ayant commencé à travailler avant l’âge de 21 ans et ayant cotisé un nombre suffisant de trimestres
  • Handicap : pour les travailleurs handicapés ayant rempli des conditions spécifiques en termes de durée de cotisation et de reconnaissance du handicap
  • Pénibilité : pour les salariés exposés à des facteurs de pénibilité et ayant accumulé suffisamment de points sur leur compte professionnel de prévention

Dans le cadre de la réforme des retraites, plusieurs âges de départ anticipé ont été établis selon les cas de figure :

  1. 58 ans
  2. 60 ans
  3. 62 ans

Faut-il attendre l’âge du taux plein pour partir en retraite ?

Au vu des différentes mesures mises en place, il est légitime de se demander s’il est préférable d’attendre d’avoir atteint l’âge du taux plein pour partir à la retraite. La réponse dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • La situation financière personnelle : un départ anticipé peut engendrer une baisse de revenus difficile à supporter si l’on n’a pas préparé son budget en conséquence
  • La santé et la qualité de vie : des problèmes de santé ou des conditions de travail pénibles peuvent inciter certains salariés à prendre leur retraite dès que possible, quitte à subir une décote sur leur pension
  • Les projets et aspirations personnelles : partir en retraite plus tôt permet de disposer de davantage de temps libre pour voyager, s’adonner à ses passions ou encore s’impliquer dans le bénévolat

L’âge de départ à la retraite est une question complexe qui doit tenir compte des différentes réglementations mises en place par le gouvernement, mais également des besoins et attentes individuelles de chacun. Il convient donc d’étudier avec soin les différentes options qui s’offrent à vous avant de prendre une décision.

Vous voulez une bonne retraite ? Devenez fonctionnaire d’État !

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La récente annexe ajoutée au projet de loi de finances de 2024 met en lumière la différence entre les pensions retraite pour les fonctionnaires d’État et celles des autres secteurs. Cette disparité pose la question de l’équité et du futur du régime de retraite spécifique aux agents de la fonction publique.

Les pensions de retraite dans la fonction publique

Tous les fonctionnaires, qu’ils soient agents de la fonction publique de l’État, territoriale ou hospitalière, perçoivent une pension de retraite de base ainsi qu’une pension de retraite complémentaire lorsqu’ils atteignent l’âge de la retraite. Suite à un décès, il est également possible pour les conjoints survivants de bénéficier d’une pension de réversion sous certaines conditions, dont notamment la durée minimum du mariage.

Les montants moyens des pensions retraite des fonctionnaires

Selon les données figurant dans l’annexe du projet de loi de finances de 2024, le montant brut moyen de la retraite des travailleurs d’État s’établirait à 1 610 euros en 2022. Ce chiffre contraste avec les pensions retraite des autres secteurs, dont les montants sont généralement inférieurs.

Toutefois, il est difficile de tirer des conclusions hâtives sur une possible favorisation des fonctionnaires d’État en matière de pension retraite, car plusieurs éléments doivent être pris en compte pour expliquer ces différences.

Les facteurs expliquant les disparités entre les pensions retraite

Plusieurs facteurs peuvent expliquer les écarts entre les pensions retraite des fonctionnaires et celles des autres travailleurs :

  • Le calcul des pensions : les pensions de retraite des fonctionnaires sont calculées sur la base du traitement indiciaire brut (TIB), qui prend en compte le grade, l’échelon et l’ancienneté. Les primes, qui représentent une part importante de la rémunération des agents publics, ne sont pas incluses dans ce calcul.
  • L’âge de départ à la retraite : les fonctionnaires bénéficient souvent d’une possibilité de départ anticipé à la retraite, notamment en raison de la pénibilité de certains métiers ou de la catégorie active à laquelle ils appartiennent. Cela peut influencer le montant de leur pension.
  • La durée de cotisation : les agents publics ont généralement des carrières plus longues que les salariés du secteur privé, ce qui peut avoir un impact sur le montant de leur pension.

Ce régime de retraite va-t-il évoluer ?

Face aux inquiétudes concernant la pérennité du système de retraite français, des réformes sont envisagées pour tenter de garantir un meilleur équilibre entre les différents régimes et une meilleure prise en compte de la pénibilité au travail. La fusion progressive des régimes de base et complémentaire des fonctionnaires, engagée depuis 2005, constitue déjà un premier pas vers une harmonisation du système.

Le projet de réforme des retraites à points

Le gouvernement a également proposé une réforme des retraites basée sur un système universel par points, qui serait censé offrir plus d’égalité entre public et privé. Toutefois, ce projet suscite de nombreuses inquiétudes chez les agents publics, notamment concernant les impacts potentiels sur les montants de leurs pensions ou sur leur âge de départ à la retraite. Les discussions autour de cette réforme restent vives et son adoption semble encore incertaine.

Ce que doivent faire les cryptos pour être légitimes aux yeux du régulateur français

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Le secteur des cryptomonnaies est aujourd’hui au cœur de nombreuses discussions, tant sur le plan économique que sociétal. Face à cette réalité, les régulateurs sont désormais appelés à veiller à la fois sur la capacité du secteur à respecter la réglementation en vigueur, mais également à démontrer son utilité économique et sociale.

L’appel des autorités financières à une meilleure utilité économique et sociale

Lors du troisième forum Fintech, Marie-Anne Barbat-Layani, Présidente de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), a souligné l’importance d’intégrer une dimension d’utilité économique et sociale pour le secteur des cryptomonnaies spécifiquement face aux acteurs du marché. Il ne suffit plus seulement de se conformer aux règles en place, il faut aussi prouver la valeur ajoutée apportée par les cryptomonnaies dans l’économie mondiale.

La tokenisation : une solution potentielle

Selon Marie-Anne Barbat-Layani, la technologie blockchain et notamment la tokenisation, peuvent jouer un rôle majeur dans cette quête d’utilité économique et sociale. Elle distingue toutefois ce processus de l’industrie des actifs numériques, qui doit encore faire ses preuves en matière d’utilité.

Lors du même forum, la nouvelle présidente de l’AMF a mis en avant les atouts de la tokenisation pour la finance traditionnelle, notamment :

  • La réduction des coûts et délais de transaction
  • Une meilleure accessibilité aux marchés financiers
  • Le développement d’un écosystème innovant

Les défis à relever pour prouver l’utilité économique et sociale des cryptomonnaies

Malgré leur popularité grandissante, les cryptomonnaies font face à plusieurs enjeux qu’il convient d’aborder afin de légitimer leur utilité dans le paysage économique actuel.

La volatilité des cours

La forte volatilité observée sur certains actifs numériques peut représenter un frein tant pour leur adoption en tant que moyen de paiement que pour leur usage comme instruments financiers. Cette instabilité pose singulièrement des questions concernant leur capacité à soutenir le financement de projets économiques durables. Cependant, cette situation tend toutefois à s’améliorer grâce à l’émergence de nouvelles solutions, telles que les stablecoins.

Les risques liés à la sécurité et à la régulation

Comme en témoigne la retentissante faillite de plusieurs plateformes d’échanges de cryptomonnaies ces dernières années, la question de la sécurité des transactions et des investissements demeure cruciale. De plus, la régulation insuffisante dans certains pays contribue à accentuer le risque d’activités illégales et de fraude associées à l’utilisation des cryptomonnaies. Cela renforce la nécessité pour les régulateurs d’intervenir activement dans ce secteur afin de mieux encadrer son utilisation et garantir ses bienfaits sociaux.

Les impacts environnementaux

Même si certaines cryptomonnaies offrent un impact environnemental réduit comparé aux systèmes monétaires traditionnels, il n’en demeure pas moins que leur consommation énergétique constitue une préoccupation majeure pour nombre d’observateurs.

L’adoption de nouvelles technologies et de pratiques durables, telles que le proof-of-stake ou l’usage d’énergies renouvelables, s’impose comme essentiel pour minimiser cette empreinte et favoriser les retombées positives économiques et sociales.

Vers une meilleure prise en compte des enjeux sociétaux par le secteur des cryptomonnaies

Pour maximiser leur utilité économique et sociale, ces défis devront donc être relevés par l’ensemble des acteurs de l’écosystème crypto. L’appui des régulateurs nationaux et internationaux ainsi que l’innovation technologique seront au coeur de ces efforts pour asseoir la légitimité et l’intégration harmonieuse des cryptomonnaies dans nos sociétés. Il est maintenant temps pour le secteur d’affirmer son potentiel et de prouver sa contribution positive au développement économique et social de notre monde.

Pourrez-vous bénéficier de 1000 euros d’impôts en moins en 2024 ?

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Actuellement au cœur des débats, un nouveau dispositif fiscal pourrait permettre aux contribuables français de bénéficier d’une baisse d’impôt de 1000 euros dès l’année 2024. Fruit d’une proposition des Républicains, ce projet vise à alléger la facture fiscale de plusieurs millions de personnes. Toutefois, sa mise en application n’est pas encore officielle et reste à confirmer.

Pourquoi une telle baisse d’impôt ?

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à soutenir le pouvoir d’achat des Français. En effet, les impôts constituent une part importante des dépenses des ménages et une baisse significative de ceux-ci pourrait avoir un impact positif sur la consommation. Cependant, cette baisse d’impôt ne serait pas sans contrepartie, puisqu’elle pourrait être accompagnée de certaines mesures d’économies ou de redéfinir certains dispositifs existants.

Les contribuables concernés

Si ce nouveau dispositif est appliqué, il serait accessible à tous les Français, quel que soit leur niveau de revenus. Ainsi, plusieurs millions de personnes pourraient en bénéficier et voir le montant de leurs impôts diminuer significativement.

Quelques solutions pour réduire ses impôts dès 2024

En attendant la confirmation de cette baisse d’impôt, il est toujours possible de réduire ses impôts en 2024 en profitant des dispositifs de défiscalisation déjà en place. Voici quelques solutions accessibles :

  • Dons aux associations : les dons effectués au profit d’une association ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66% du montant des versements, dans la limite de 20% du revenu imposable.
  • Versements pour l’épargne retraite : les versements effectués sur un plan d’épargne retraite déductible sont déductibles du revenu net global dans certaines limites et plafonds.
  • Investissements locatifs : plusieurs dispositifs permettent de bénéficier d’avantages fiscaux en investissant dans l’immobilier, tels que le Pinel ou le Denormandie.
  • Souscription au capital de PME : les sommes versées pour souscrire au capital de petites et moyennes entreprises (PME) non cotées peuvent ouvrir droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 25% des versements, dans certaines conditions.

Un pas de plus vers la simplification fiscale ?

La mise en place de cette baisse d’impôt pourrait contribuer à la simplification du système fiscal français, souvent jugé complexe et peu compréhensible pour les contribuables. En effet, en réduisant le montant des impôts, il pourrait être plus facile pour les Français de s’y retrouver dans leurs déclarations et de mieux appréhender l’impact de ces prélèvements sur leur budget.

Qu’en pensent les experts ?

Les avis sont partagés quant à cette proposition de baisse d’impôt. Certains estiment qu’il s’agit d’une mesure pertinente pour soutenir l’économie, tandis que d’autres la jugent insuffisante ou inefficace. À noter également que certains experts préconisent plutôt une refonte globale de la fiscalité française, notamment en matière d’impôts sur le revenu et de cotisations sociales.

La baisse d’impôt de 1000 euros proposée dans le cadre de ce nouveau dispositif fiscal suscite de nombreuses interrogations et discussions. Si elle peut paraître séduisante pour les contribuables français, il convient néanmoins de rester prudent et d’attendre sa confirmation éventuelle avant de se réjouir. D’ici là, il est toujours opportun de profiter des solutions de défiscalisation actuellement disponibles afin d’optimiser ses impôts pour l’année 2024.

Le Gouvernement opte finalement pour une solution plus clémente en faveur des loueurs en Airbnb !

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Face aux critiques de plusieurs députés et à l’opposition, le gouvernement français a récemment adopté par 49.3 la première partie du projet de loi de finances pour 2024, concernant notamment les mesures relatives à la fiscalité des locations de courte durée telles qu’Airbnb.

Une réduction de l’abattement sur les revenus locatifs en zone tendue

Le recours mercredi dernier par la Première ministre, Elisabeth Borne, à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution sur la partie recettes du projet de loi de finances pour l’an prochain a provoqué un mécontentement généralisé chez les députés d’oppositions. Cette stratégie a pourtant permis au gouvernement d’éviter d’âpres débats à l’Assemblée nationale sur les amendements retenus.

Afin de répondre rapidement à une situation tendue sur le marché du logement dans certaines zones, le gouvernement a retenu un dispositif réduisant l’abattement de 71 % à 50 % sur les revenus des meublés touristiques en zone tendue.

Cette mesure est plus clémente que celle initialement envisagée par le ministre du Logement, Patrice Vergriete, qui souhaitait aligner la fiscalité des meublés touristiques, des meublés traditionnels et des locations vides avec un même abattement de 40 %.

Des cadeaux fiscaux pour Airbnb ?

Plusieurs députés ont également accusé le gouvernement d’accorder des “cadeaux fiscaux” à Airbnb, notamment à travers une prolongation de l’exemption de TVA prévue dans un amendement au budget 2024. Des élus d’Outre-mer s’opposent quant à eux à cette mesure, craignant des répercussions économiques négatives sur leurs territoires.

L’amendement controversé : réduction de l’abattement et exemption de TVA

Cet amendement propose non seulement de réduire l’abattement sur les revenus locatifs de 71% à 50%, mais également de prolonger l’exemption de TVA pour Airbnb, comme il a été condamné jeudi dernier par certains politiciens. Les arguments en faveur et contre cet amendement sont nombreux :

  • Les défenseurs du gouvernement estiment que cette mesure est nécessaire pour soutenir le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, durement touché par la crise sanitaire et économique.
  • Les opposants à cet amendement arguent que cela favorisera encore davantage les plateformes de location de courte durée au détriment du marché immobilier traditionnel et des résidents locaux, exacerbant ainsi la crise du logement dans certaines villes et régions françaises déjà tendues.

Quel impact pour le marché immobilier français ?

Les conséquences de ces décisions gouvernementales restent incertaines à court terme. Toutefois, il est indéniable qu’une réduction de la fiscalité sur les locations de courte durée pourrait encourager un nombre croissant de propriétaires à opter pour ce type de location plutôt que pour des locations longue durée classiques, accentuant ainsi la pression sur le marché locatif et contribuant potentiellement à la hausse des loyers dans certaines zones.

La Rochelle au cœur de la polémique

La ville de La Rochelle est particulièrement touchée par la crise du logement, en raison d’un nombre croissant de locations se transformant en meublés touristiques. La vice-maire de la ville, Marie Nédellec, a ainsi dénoncé le rejet par le gouvernement d’un amendement sur la fiscalité des locations de courte durée, ajoutant que le lobbying avait encore frappé.

Le “gouvernement Airbnb” fait débat en France autour de l’adoption controversée de mesures fiscales relatives aux locations de courte durée et leur impact éventuel sur la crise du logement qui touche plusieurs régions du pays. Les prochains mois seront déterminants pour observer si ces mesures auront un effet significatif sur le marché immobilier français et si elles parviendront à apaiser ou non les tensions.

Ces logements inoccupés deviennent un véritable problème à l’heure actuelle

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Alors que la crise du logement sévit depuis plusieurs années, les préoccupations concernant les logements vacants et les habitations sous-occupées sont de plus en plus présentes au cœur des débats. Jacques Baudrier, adjoint du maire de Paris, a exprimé lors d’une interview à BFM son inquiétude quant au nombre alarmant de ces logements et leur impact sur le marché de la location immobilière.

Des chiffres particulièrement alarmants

Selon les derniers chiffres de l’Insee publiés en août dernier, plus de 260 000 résidences secondaires et logements vacants à Paris étaient recensés en 2020, soit près de 9,2% de logements non habités sur l’ensemble du parc immobilier de la capitale.

Cette situation pose plusieurs problèmes majeurs. Tout d’abord, elle contribue à aggraver la crise du logement, en exacerbant la tension entre l’offre et la demande locative. De plus, elle entraîne une augmentation des prix des loyers, rendant ainsi le marché moins accessible aux habitants les moins aisés et accentuant les inégalités sociales. Par ailleurs, cette tendance pourrait également encourager la spéculation immobilière, poussant à la hausse les prix d’achat des logements et rendant encore plus difficile l’accès à la propriété pour les ménages modestes.

Les causes de cette augmentation des logements vacants

Plusieurs facteurs liés à la tendance immobilière du marché parisien peuvent expliquer l’augmentation du nombre de logements vacants à Paris. Parmi eux :

  • La hausse du nombre de résidences secondaires, souvent utilisées comme investissement locatif ou pied-à-terre ;
  • Le développement des plateformes de location saisonnière, telles qu’Airbnb, qui encourage certains propriétaires à privilégier ce type de location au détriment des locations longue durée ;
  • Les problèmes liés à l’insalubrité et à la vétusté de certains logements, rendant leur occupation difficile voire impossible.

Des mesures insuffisantes pour lutter contre le phénomène

Face à cette situation préoccupante, Jacques Baudrier a adressé un courrier au ministre du Logement et de l’Habitat, Patrice Vergriette, demandant des solutions pour répondre à cette crise. L’élu parisien souhaite notamment que soient augmentées les taxes sur les résidences secondaires et les appartements vacants dans la capitale. Toutefois, ces mesures semblent insuffisantes pour endiguer le phénomène et d’autres actions devraient être envisagées afin de favoriser la mise sur le marché des logements inoccupés.

Certaines pistes évoquées pourraient inclure :

  • Instaurer des incitations fiscales pour encourager les propriétaires à mettre en location leurs logements vacants;
  • Renforcer la lutte contre les locations touristiques illégales et encadrer de manière plus stricte les plateformes de type Airbnb;
  • Mettre en place des aides financières pour permettre la rénovation des logements insalubres et leur remise sur le marché locatif;
  • Poursuivre le développement du parc social et favoriser la mixité sociale au sein des quartiers parisiens.

Un enjeu majeur pour la qualité de vie des Parisiens

L’augmentation des logements vacants à Paris n’est pas seulement un problème économique, elle a également un impact direct sur la qualité de vie des habitants. En effet, cette situation contribue à accentuer la gentrification des quartiers populaires, renforçant l’exclusion sociale et la ségrégation spatiale. De plus, la difficulté pour les Parisiens de se loger nuit à leur bien-être et peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale.

Ainsi, face à cette crise qui s’intensifie d’année en année, il est urgent de prendre des mesures adaptées afin de permettre à chaque Parisien d’avoir accès à un logement décent et abordable. Tous les acteurs du secteur immobilier, qu’ils soient publics ou privés, ont un rôle à jouer dans cette démarche et doivent œuvrer ensemble à la construction d’un modèle de ville inclusif, solidaire et durable, où chacun pourra trouver sa place.

Coup de tonnerre ! Le Président de cette entreprise démissionne !

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Dans un communiqué publié ce matin, le groupe informatique Atos annonce la démission de son président, Bertrand Meunier, remplacé par Jean-Pierre Mustier. Cette décision fait suite aux critiques visant le projet de cession partielle du groupe au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Le départ de Bertrand Meunier est effectif immédiatement.

Jean-Pierre Mustier prend la présidence

Le Conseil d’administration a approuvé la nomination de Jean-Pierre Mustier en tant que Président non-exécutif. Celui-ci est administrateur et siège au comité de surveillance d’EPEI, ainsi qu’au conseil de surveillance de Banca Monte dei Paschi di Siena. Il dispose donc d’une solide expérience dans le secteur bancaire, ayant notamment occupé des postes chez Société Générale et Unicredit.

Report de la cession à Daniel Kretinsky

Parallèlement à l’annonce de cette démission, Atos précise le report de la cession envisagée de Tech Foundations au groupe EPEI, désormais attendue pour le début du deuxième trimestre 2024, compte tenu du calendrier prévu pour l’obtention des autorisations réglementaires. La vente au milliardaire tchèque a suscité de vives critiques au sein du groupe et parmi les actionnaires.

Maintien de la stratégie de scission en deux branches

Malgré le départ de Bertrand Meunier, le groupe Atos souligne qu’il maintient la stratégie qu’il avait mise en place, à savoir la scission en deux branches. L’une d’entre elles doit être cédée à Daniel Kretinsky. Selon les dirigeants d’Atos, cette solution serait “la meilleure des options disponibles”.

Attentes des investisseurs et futur d’Atos

  • Indécision : Les marchés détestent l’incertitude et les investisseurs cherchent à éviter les risques en ce début de semaine avec un gain très faible pour le CAC 40 (seulement une quinzaine de points).
  • Enjeux géopolitiques : La situation entre Israël et le Hamas ajoute de l’incertitude sur les marchés financiers, qui observent attentivement l’évolution des tensions dans cette région du monde.
  • Investor Day : Eviden, filiale d’EPEI, organisera un Investor Day préalablement à l’Assemblée Générale des actionnaires pour faire un point sur la situation actuelle et les perspectives futures pour Atos.

Le départ annoncé de Bertrand Meunier s’inscrit dans un contexte tendu pour le groupe informatique Atos, qui fait face aux critiques liées à son projet de cession partielle à Daniel Kretinsky. Le conseil d’administration a réagi rapidement en nommant Jean-Pierre Mustier à sa présidence, mais l’enjeu principal reste la mise en œuvre de la stratégie de scission et la réalisation effective de la cession prévue pour le deuxième trimestre 2024.

Est-ce que vous êtes pauvre ?

La pauvreté est une condition qu’il est préférable d’éviter, mais comment savoir si l’on est effectivement dans cette situation ? Plusieurs éléments peuvent servir d’indicateurs pour déterminer si une personne est pauvre ou non. L’un des moyens les plus simples consiste à examiner ses revenus et son niveau de vie.

Votre niveau de revenu : l’indicateur clé

Pour évaluer la situation financière d’une personne, le revenu est souvent considéré comme l’élément clé. En effet, il sert généralement de point de référence pour mesurer sa capacité à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Dans ce contexte, il est utile de se référer au seuil de pauvreté.

Le seuil de pauvreté

Le seuil de pauvreté est un chiffre qui permet de situer la population par rapport aux conditions minimales de revenus nécessaires pour vivre décemment. Il existe plusieurs seuils de pauvreté selon les pays et les organismes qui les publient, mais tous s’accordent sur un montant de ressources en deçà duquel une personne est considérée comme pauvre. Ainsi, savoir si l’on est pauvre revient principalement à comparer son revenu avec le seuil de pauvreté en vigueur.

Le niveau de vie : un autre élément à prendre en compte

Bien que le revenu soit un critère important pour évaluer la pauvreté, il ne suffit pas toujours à saisir l’ensemble des réalités économiques. En effet, certaines personnes peuvent disposer d’un revenu modeste, mais bénéficier néanmoins d’un niveau de vie correct. Il est donc également intéressant de s’intéresser à ce facteur lorsqu’il s’agit de déterminer si l’on est pauvre ou non.

Les conditions de logement

Un logement adéquat et adapté aux besoins de sa famille est l’une des principales préoccupations pour se sentir à l’aise financièrement. Des conditions de logement inadéquates pourraient indiquer une situation de pauvreté, particulièrement si celui-ci représentait une dépense excessive par rapport au revenu disponible.

L’accès aux biens et services essentiels

Outre le logement, l’accès à certains biens et services peut être jugé essentiel pour mener une vie satisfaisante. Parmi ces éléments figurent notamment la possibilité de se nourrir correctement, de se vêtir ou encore de se soigner. Ainsi, si une personne n’a pas les moyens d’accéder à ces ressources, elle pourrait être considérée comme pauvre.

Les outils pour estimer votre situation financière

Afin d’offrir une vision plus précise et personnalisée de la situation financière d’une personne, des outils spécifiques ont été développés pour analyser les données concernant ses revenus et son niveau de vie. Parmi ceux-ci figurent notamment le simulateur de droits sociaux.

Le simulateur de droits sociaux

Disponible en ligne et facile à utiliser, le simulateur de droits sociaux est un outil qui permet d’estimer le montant des aides auxquelles une personne peut prétendre compte tenu de sa situation socio-économique. En fonction des résultats obtenus, cette information peut indiquer si l’on est susceptible d’être pauvre ou non.

billet dans une assiette femme pauvre
Est-ce que vous êtes pauvre ?

Les situations particulières menant à la pauvreté

Outre les critères généraux évoqués plus haut, certaines situations spécifiques peuvent conduire à la pauvreté. Il en va ainsi en particulier pour les personnes confrontées au chômage, à la précarité de l’emploi ou encore aux charges familiales importantes.

Le chômage et la précarité de l’emploi

Perdre son emploi ou être confronté à une situation de travail précaire engendre souvent de graves difficultés financières pour celui qui en est victime. Face à une diminution soudaine des ressources, il devient difficile de faire face aux dépenses quotidiennes et aux imprévus.

Les charges familiales importantes

Lorsque les charges familiales sont conséquentes, elles peuvent aussi peser sur le budget et entraîner des difficultés financières. C’est le cas notamment pour les familles monoparentales, qui doivent assumer seules l’ensemble des dépenses liées au logement, à la nourriture et à l’éducation des enfants.

Savoir si l’on est pauvre passe par l’examen de plusieurs critères, tels que le revenu, le niveau de vie ou encore l’accès aux biens et services essentiels. Les outils comme le simulateur de droits sociaux permettent également d’évaluer sa situation de manière plus précise. Enfin, certaines situations particulières peuvent également conduire à la pauvreté, nécessitant une vigilance particulière afin d’identifier les personnes concernées et leur apporter le soutien adéquat.

Fiscalité en France : Pourquoi rien ne va plus ?

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La France se trouve face à un paradoxe : jamais la fiscalité et les dépenses publiques n’ont été aussi élevées, pourtant les services publics n’ont jamais paru si inefficaces. Suite à un mépris intellectuel pour la révolution néolibérale des années 1980 et aux réflexes socialistes lors de chaque crise, les décideurs publics ont augmenté notre fiscalité pour permettre à l’État de tout gérer coûte que coûte.

La France : Championne du monde des prélèvements obligatoires !

Depuis 60 ans, chaque crise s’est résolue par une hausse du niveau des prélèvements obligatoires, passant de 34 % du PIB en 1973 à 42 % en 1983 après les chocs pétroliers, de 42 % en 2008 à 46 % en 2014 suite à la crise économique de 2008 et la crise des dettes souveraines, et de 44,1 % en 2019 à 45,4 % en 2022 après la crise sanitaire.

Ainsi, la France est championne du monde des prélèvements obligatoires avec une différence de onze points par rapport à la moyenne de l’OCDE, et surtout un écart de cinq à vingt points dans toutes les catégories d’impôts et cotisations sociales, ce qui pénalise l’ensemble de la société. De fait, les travailleurs français subissent une double peine : la socialisation du revenu du travail qui capte leur effort au travail et le poids fiscal qui augmente les dépenses obligatoires.

Revenu net inférieur à la moyenne de l’OCDE

D’une part, les cotisations sociales représentent 102 % du salaire net alors que la moyenne au sein de l’Union européenne n’est que de 52 %. Ainsi, les Français doivent vivre avec un revenu net en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE – soit 30 % de moins que les salariés des pays plus riches.

D’autre part, la population active française supporte presque la totalité de l’impôt sur le revenu puisque 44 % des ménages y sont assujettis. Cela augmente les dépenses obligatoires pour la population active française déjà fortement touchée par l’inflation énergétique et alimentaire ainsi que par la hausse des coûts du logement ou des transports.

Championne du monde des dépenses publiques, mais résultats mitigés

La France est également championne du monde en matière de dépenses publiques avec plus de 1 480 milliards d’euros en 2022, soit 58,1 % du PIB, comparativement à 50 % en Allemagne et à 43 % pour les pays du G7. Toutefois, nos résultats en constante baisse dans les classements PISA montrent que la France utilise mal l’argent consacré à l’éducation de ses enfants.

L’exemple de l’éducation est extensible à d’autres services publics tels que la police sous-effectif ou la santé, où les personnels soignants sont moins bien rémunérés que leurs homologues allemands malgré des dépenses par habitant similaires.

Trois chocs nécessaires pour réduire la pression fiscale

Il est impératif de rompre avec le dogme qui consiste à toujours dépenser et imposer davantage pour garantir que la fiscalité ne soit pas un frein à l’innovation, au succès et à la croissance économique. Pour ce faire, il est essentiel de subir un triple choc : un choc de confiance, un choc de simplification et un choc d’attractivité, avec pour objectif global de diminuer la pression fiscale en France.

  • Choc de confiance : restaurer la confiance des citoyens et des entreprises dans les politiques fiscales en faveur de la compétitivité et de la cohésion sociale.
  • Choc de simplification : rationaliser et simplifier les systèmes d’imposition et de cotisations sociales pour rendre la fiscalité plus compréhensible et maîtrisable pour les contribuables.
  • Choc d’attractivité : améliorer la compétitivité de la France pour attirer les investisseurs étrangers et encourager les entrepreneurs nationaux à innover et créer de la richesse.

Ces trois chocs auront pour but de remettre sur pied notre économie tout en répondant aux problématiques sociales et environnementales. En effet, il est nécessaire de réduire l’écart avec nos voisins européens et les autres pays de l’OCDE en termes de prélèvements obligatoires pour redonner confiance aux investisseurs et renforcer la compétitivité de notre économie.

Une meilleure gestion des dépenses publiques et une fiscalité plus juste et équilibrée peuvent permettre à la France de retrouver sa place au sein de l’Europe et de s’affirmer comme un pays moderne et ouvert.

Avez-vous pensé à réclamer l’aide de 607 euros de la CAF ?

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Dans cet article, nous vous présentons les critères requis pour bénéficier de cette aide financière de 607 euros offerte par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Face à l’instabilité économique et la montée des coûts, la CAF renforce son soutien aux résidents français en leur accordant mensuellement une somme pouvant aller jusqu’à 607 euros. Selon la CAF, d’énormes sommes restent non réclamées, souvent à cause d’un manque d’information ou de complexité administrative.

Qu’est-ce que cette aide de 607 euros ?

Cette aide offerte par la CAF vise à compléter le revenu des bénéficiaires qui se trouvent sans moyens ou avec des revenus limités. Il est important de souligner que cette aide de la CAF ne s’élève pas automatiquement à 607 euros. Ainsi, cette somme représente un plafond, et non une allocation garantie pour tous. Pour obtenir une évaluation précise de l’aide possible, il est recommandé de réaliser une simulation sur le portail en ligne de la CAF.

Comment effectuer la simulation d’aide financière ?

  1. Rendez-vous sur le site web officiel de la CAF.
  2. Inscrivez-vous ou connectez-vous à votre espace personnel.
  3. Cliquez sur l’onglet « Mes services en ligne » puis sélectionnez l’option « Faire une simulation ».
  4. Remplissez le formulaire avec soin et honnêteté.
  5. Validez votre demande et attendez les résultats de la simulation.

Cette procédure vous fournira des informations complètes sur le Revenu de Solidarité Active (RSA), y compris une éventuelle aide de 607 euros.

Quels sont les critères d’éligibilité pour l’aide financière ?

Pour être éligible à cette aide pouvant atteindre 607 euros, il est nécessaire de :

  • Avoir plus de 25 ans, sauf pour les femmes enceintes où l’âge n’est pas restrictif.
  • Être en situation régulière sur le territoire français.
  • Satisfaire aux conditions de ressources fixées par la CAF.
  • Ne pas percevoir d’autres allocations ou aides financières entièrement cumulables avec le RSA.

Si votre demande est validée, l’aide qui peut s’élever jusqu’à 607 euros sera accordée dès le 15 octobre.

Comment éviter les erreurs lors de la demande d’aide ?

Afin de maximiser vos chances d’obtenir cette aide financière, voici quelques conseils pour éviter les erreurs courantes :

  • Vérifiez que votre situation correspond bien aux critères d’éligibilité mentionnés ci-dessus.
  • Rassemblez tous les documents nécessaires avant de commencer votre demande d’aide afin d’éviter les erreurs.
  • Ne fournissez que des informations exactes et à jour. Toute fausse déclaration pourrait entraîner le rejet de votre demande, voire des sanctions.

Toutes ces démarches vous permettront de comprendre les subtilités de l’aide de 607 euros proposée par la CAF, qui constitue une étape cruciale pour améliorer votre situation financière.

La CAF est une entité essentielle pour la stabilité financière de nombreux foyers et ne cesse de réaffirmer son engagement envers les résidents français grâce à ses différentes allocations. Ne laissez pas passer cette opportunité d’améliorer votre situation économique en réalisant une simulation sur le site de la CAF et en faisant une demande d’aide financière si vous répondez aux critères d’éligibilité. N’oubliez pas que cette aide peut aller jusqu’à 607 euros mensuels, un montant non négligeable qui pourra vous venir en aide dans vos dépenses quotidiennes.

Encore une taxe ? Décidément l’État ne fait rien pour faire baisser le prix du carburant !

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En début septembre, TotalEnergies, géant de l’énergie en France, avait annoncé qu’il maintiendrait le plafonnement des prix des carburants dans ses stations à 1,99 euro le litre. Cette décision a pour objectif de soulager la charge sur les Français accablés par l’inflation. Cependant, le vendredi 6 octobre 2023, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, avait menacé de revoir ce prix à la hausse si l’État imposait davantage de taxes.

Les raisons derrière cette menace

La major pétro-gazière a prolongé le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du gazole dans ses 3.400 stations-service en France, tant que les prix resteront élevés. Le débat parlementaire porte actuellement sur un amendement visant à prolonger la taxe sur les superprofits de certaines entreprises au-delà de 2022. Face à cela, Patrick Pouyanné se montre inquiet et n’hésite pas à faire planer le doute quant à la durée de cette mesure :

« Je l’ai dit pour l’année 2023, le reste, on verra ».

Potentielle conséquence sur les consommateurs

Si TotalEnergies décidait de ne plus prolonger le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix des carburants dans ses stations-service et que l’État imposait de nouvelles taxes, les consommateurs pourraient être directement impactés. En effet, la hausse des prix pourrait alourdir davantage le budget des ménages français, déjà fragilisés par une inflation persistante.

Menace réelle ou simple bluff ?

Il est difficile de déterminer si Patrick Pouyanné fait une menace réelle ou s’il s’agit d’un simple bluff destiné à dissuader le gouvernement d’imposer de nouvelles taxes. Dans tous les cas, cette situation témoigne d’une tension croissante entre les entreprises et l’État, chacun cherchant à protéger ses intérêts.

Des mesures prises par TotalEnergies en faveur des consommateurs

TotalEnergies a annoncé plusieurs mesures pour atténuer l’impact de la hausse des prix des carburants sur les ménages :

  • Le plafonnement des prix des carburants à 1,99 euro le litre (essence et gazole) dans ses 3.400 stations-service tant que les prix restent élevés.
  • La prolongation de cette mesure au-delà de la fin de l’année 2023 si les prix continuent d’être élevés.

Le groupe pétrolier gère environ un tiers des stations-service en France.

Enfin ! La Banque de France commence à prendre conscience du changement de tendance en immobilier !

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Pour la première fois en sept ans, la production de prêts immobiliers chute drastiquement, plongeant en dessous de 10 milliards d’euros. Des taux d’intérêt qui s’envolent, un rattrapage post-confinement et une prudence des acteurs financiers redessinent le paysage.

Une première depuis plus de 7 ans

Selon la Banque de France, la production de nouveaux prêts immobiliers hors renégociations a chuté en dessous de la barre symbolique des 10 milliards d’euros en août. Ce repli marque une première en plus de 7 ans et témoigne d’un changement de tendance dans le secteur du crédit immobilier après des mois au-dessus de 20 milliards d’euros, notamment en octobre 2020, mai, juin et juillet 2021 ou avril et mai 2022.

L’impact des taux d’intérêt élevés est l’une des raisons expliquant cette contraction de la production de crédits immobiliers (Voir les taux d’intérêts en octobre 2023). Le taux d’intérêt moyen a été multiplié par trois et demi en seulement 18 mois, pour atteindre environ 3,81 % hors frais et assurances pour les nouveaux prêts hors renégociations en septembre, selon une estimation initiale de la Banque de France.

Effet de rattrapage après les confinements et anticipation des hausses de taux

Ce retournement de situation s’explique également par un “effet de rattrapage” après les périodes de confinement en 2020 et 2021, durant lesquelles de nombreux projets immobiliers ont été mis en suspens. Par ailleurs, les emprunteurs en 2022 ont cherché à profiter des taux d’intérêt attractifs avant l’annonce d’une hausse prévue.

Malgré ce contexte, la proportion de primo-accédants utilisant des crédits immobiliers pour l’achat d’une résidence principale continue de représenter environ la moitié de la production de crédit en 2023, soit un niveau légèrement supérieur à la moyenne observée depuis 2015.

HCSF maintient les règles d’octroi de crédit immobilier inchangées

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui regroupe notamment le ministre de l’Economie et le gouverneur de la Banque de France, a décidé le 26 septembre de ne pas modifier les règles d’octroi des crédits immobiliers, estimant qu’un assouplissement de ces règles ne contribuerait pas à résoudre les difficultés du marché.

Les conséquences pour les acteurs du marché immobilier

Cette baisse de la production de crédits immobiliers pourrait avoir plusieurs effets sur les différents acteurs du marché :

  • Pour les emprunteurs : face aux taux d’intérêt élevés, certains ménages pourraient être amenés à repousser leur projet immobilier ou à revoir à la baisse leur capacité d’emprunt.
  • Pour les banques : une diminution de la demande de crédits immobiliers pourrait impacter leurs revenus, mais également inciter certaines d’entre elles à être plus compétitives pour attirer de nouveaux emprunteurs.
  • Pour les professionnels de l’immobilier : une baisse des ventes et des transactions immobilières est envisageable si le financement devient plus difficile à obtenir pour les acheteurs.

Le marché des prêts immobiliers en France connaît actuellement un ralentissement notable avec des niveaux de production inférieurs à ceux des dernières années. Toutefois, l’évolution de ce marché dépendra de plusieurs facteurs tels que les taux d’intérêt, les mesures gouvernementales ou la conjoncture économique.

Vous luttez pour boucler vos fins de mois ? Dites adieu à vos soucis avec cette solution !

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Dans ce contexte économique difficile, de nombreux ménages ressentent le poids d’un pouvoir d’achat en chute libre. Entre des coûts de vie en hausse et des revenus stagnants, la sérénité financière semble hors de portée. Pourtant, une solution méconnue pourrait bien changer la donne.

Les difficultés financières du moment : un système qui étrangle le citoyen

Au sein de l’économie française actuelle, le citoyen ordinaire semble n’être qu’un pion, sacrifié sur l’échiquier des intérêts de quelques-uns. Les prix, qu’il s’agisse de l’alimentation, de l’énergie ou du logement, flambent sans relâche.

Et qui en paie le prix ?

Pas les grandes entreprises ni les élites financières, mais Monsieur et Madame Tout-le-Monde, pris en étau entre des dépenses croissantes et des salaires qui, eux, semblent avoir oublié comment croître.

couple endette probleme finance

Les Français toujours plus endettés

La crise est-elle vraiment la seule coupable de cette débâcle financière ? Ou n’est-elle qu’un écran de fumée, habilement utilisé pour masquer un système qui favorise les riches au détriment des classes moyennes et populaires ? La vérité est que de nombreux ménages sont aujourd’hui sacrifiés sur l’autel du profit, contraints à un endettement toujours plus lourd, pendant que les banques se frottent les mains.

Mais au-delà des chiffres et des bilans, c’est un malaise plus profond qui s’installe. Le stress financier n’est plus l’exception, mais la règle, transformant l’avenir en une source d’angoisse plutôt qu’en une promesse d’espoir.

La question se pose alors : est-ce vraiment le monde que nous souhaitons ? Un monde où la qualité de vie se dégrade, où chaque jour est une lutte, et où nos rêves semblent toujours plus inaccessibles ?

Comment retrouver votre sérénité financière ?

Imaginez un instant un monde où vos dettes ne sont plus une montagne insurmontable, mais plutôt une colline douce et gérable. Un monde où chaque facture n’est plus une source d’angoisse, mais un simple rappel de votre maîtrise financière. Ce monde n’est pas une utopie. Il est à portée de main, grâce à une solution élégante : le rachat de crédit.

Qu’est-ce que le rachat de crédit, demandez-vous ?

C’est comme si vous aviez la chance de réécrire votre histoire financière. En regroupant vos crédits en un seul, vous simplifiez votre vie. Fini le jonglage entre différents taux, différentes échéances, et différents créanciers. Vous avez une seule mensualité, souvent réduite, et un seul interlocuteur.

Mais ce n’est pas tout. Le rachat de crédit consommation n’est pas seulement une question de simplicité. C’est aussi une opportunité en or pour renégocier votre taux d’intérêt. Imaginez les économies que vous pourriez réaliser, mois après mois. C’est comme si chaque facture venait avec son propre petit bonus, vous rappelant la décision astucieuse que vous avez prise.

Et si vous pensez que le rachat de crédit est réservé à une certaine catégorie de personnes ou nécessite des connaissances financières pointues, détrompez-vous. C’est une solution accessible à tous, conçue pour vous offrir une bouffée d’air frais dans un monde financier étouffant.

Alors, si vous vous sentez pris au piège de vos dettes, si vous rêvez d’une vie où votre argent travaille pour vous et non l’inverse, il est temps de considérer le rachat de crédit. C’est plus qu’une simple transaction financière. C’est un pas vers une vie plus sereine, plus équilibrée, où votre bien-être financier n’est plus un rêve, mais une réalité palpable.

Quand la mairie s’empare des terrains de ses habitants, sans les informer !

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Quand la bureaucratie municipale transforme radicalement des vies : découvrez comment la mairie de Changé (Sarthe) a bouleversé la vie de ses résidents en réservant secrètement leur terrain pour des logements sociaux. Une trahison administrative à grande échelle !

Quand la mairie choisit de trahir ses habitants

Changé, cette paisible bourgade du département de la Sarthe, semble avoir été le témoin d’une trahison administrative. Nichée près du Mans, la mairie de cette ville semble avoir oublié la transparence et la loyauté envers ses citoyens.

Alors que les communes françaises jonglent avec les quotas de logements sociaux, Changé a choisi la voie de l’obscurité. Plutôt que de collaborer avec ses résidents, elle a préféré les plonger ce foyer dans un cauchemar immobilier, sacrifiant au passage la confiance de ceux qui font battre le cœur de la ville.

Un coup de poignard pour ce couple

Imaginez-vous, en pleine séparation, vous souhaitez vendre votre maison, quand soudain, le sol semble se dérober sous vos pieds. C’est ce qu’ont vécu Gwenola Martin, Frédéric Blin et leur voisine, Isabelle Desarmenien.

Ces habitants de Changé ont été trahis par la mairie qui a réservé une partie de leur terrain pour construire des logements sociaux. Et le pire ? Cette machination a été révélée au pire moment : lors de la vente de leur maison. Un coup bas, une trahison qui laisse ces résidents en état de choc.

les victimes de cette affaire
Les victimes de cette affaires.

L’Opération d’Aménagement Programmé (OAP) : une manœuvre discrète aux conséquences lourdes

L’OAP, un acronyme qui sonne comme une simple formalité administrative, mais qui cache en réalité un véritable piège pour les propriétaires. Dans le secret des bureaux municipaux, la mairie de Changé a inscrit ces terrains dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de 2016, sans même un signe, un avertissement, une note.

Pourquoi tant de discrétion ?

Pour atteindre leurs quotas de logements sociaux, ils ont choisi la facilité, au détriment de la confiance de leurs citoyens. Une stratégie discrète, certes, mais dont les conséquences sont ressenties, profondément, par chaque propriétaire concerné.

Une perte estimée à 40 000 euros

Imaginez voir la valeur de votre maison, fruit de vos années de labeur, chuter brutalement de 40 000 euros. C’est la dure réalité que Gwenola Martin et Frédéric Blin ont dû affronter. Et ils ne sont pas les seuls.

Plusieurs voisins, tout aussi désemparés, se retrouvent dans le même naufrage immobilier. Au-delà de la perte financière, c’est un sentiment d’injustice qui prévaut. Comment une décision municipale, prise dans l’ombre, peut-elle avoir un impact si dévastateur sur la vie de ses citoyens ? Une question que beaucoup à Changé se posent aujourd’hui.

La mairie se cache derrière des excuses

Face à la tempête d’indignation, la mairie de Changé s’est retranchée derrière ses procédures, évoquant une enquête publique de 2016. Mais où étaient les annonces, les affiches, les réunions d’information ?

Pour beaucoup, cette “communication” ressemble davantage à un murmure qu’à une véritable annonce. Si la commune a des ambitions pour atteindre ses quotas de logements sociaux, la méthode laisse clairement à désirer. Toutefois, face à la pression grandissante, la mairie semble prête à discuter.

Reste à voir si ces discussions mèneront à des solutions concrètes ou si elles ne seront qu’un autre exercice de relations publiques.

Savez-vous combien a empoché l’État grâce aux taxes que vous avez payées en 2022 ?

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Alors que l’immobilier français tangue dangereusement, l’État et les collectivités se gavent de recettes fiscales. Est-ce le chant du cygne pour les propriétaires ou une aubaine pour les caisses publiques ? Plongeons dans cette réalité paradoxale.

L’immobilier en crise : Des chiffres alarmants

L’immobilier, autrefois pilier de la stabilité économique française, semble aujourd’hui chanceler comme un château de cartes prêt à s’effondrer. Les permis de construire et les ventes aux particuliers ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, et la sonnette d’alarme retentit. Les promoteurs, autrefois intouchables, tremblent désormais à l’idée de perdre jusqu’à 300.000 emplois dans les deux prochaines années. Et comme si cela ne suffisait pas, les taux d’intérêt, grimpent en flèche, menaçant d’atteindre le seuil vertigineux des 5%. Mais qui est vraiment à blâmer ? Est-ce la fin d’une époque dorée pour l’immobilier français ou simplement le résultat d’une gestion hasardeuse ?

ville de lyon appartement immeuble
Savez-vous combien a empoché l'État grâce aux taxes que vous avez payées en 2022 ?

L’État et les collectivités : Les grands gagnants

Alors que le citoyen lambda peine à joindre les deux bouts, l’État et les collectivités, eux, se frottent les mains, profitant sans vergogne de la débâcle immobilière. Les recettes fiscales de 2022, qui s’élèvent à un montant ahurissant de 97 milliards d’euros, en sont la preuve flagrante.

D’où provient cette manne céleste ?

De la taxe foncière et des droits de mutation, payés par ces mêmes propriétaires qui voient leur rêve immobilier se transformer en cauchemar. Ajoutez à cela l’envolée des prix immobiliers, permettant à certains de réaliser d’énormes plus-values, et vous obtenez un cocktail détonant. L’État, tel un vautour, n’hésite pas à taxer lourdement ces plus-values, empochant près de trois milliards d’euros en 2022. Une aubaine pour les caisses publiques, mais à quel prix pour le contribuable ?

tour de lyon part dieu sur les toits de la ville
Savez-vous combien a empoché l'État grâce aux taxes que vous avez payées en 2022 ?

2023 : L’année du changement ?

Si 2022 a été l’année du festin pour l’État, 2023 s’annonce comme celle de la gueule de bois. La taxe foncière, ce boulet fiscal que plus de 34 millions de contribuables traînent, pourrait certes continuer à remplir les coffres des collectivités. Mais attention à la chute vertigineuse des droits de mutation, conséquence directe de la dégringolade des ventes. Les professionnels de l’immobilier prévoient une baisse abyssale de 20%.

À Paris, capitale autrefois si flamboyante, ce sont 500 millions d’euros qui pourraient s’évaporer, laissant un trou béant dans le budget de la mairie. Et pendant que l’État et les collectivités se partagent goulûment la majorité des droits de mutation, les notaires, eux, sont injustement pointés du doigt.

2023, année de vérité ou simple révélateur d’une gestion désastreuse ? Le temps nous le dira.

Rapport locatif : le top des villes françaises !

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Investir dans l’immobilier est souvent considéré comme une opération sûre et rentable à long terme. Toutefois, choisir la ville où acheter un bien immobilier peut s’avérer complexe en raison de la diversité des marchés et des rendements locatifs offerts. Dans cet article, nous vous présentons les meilleures villes françaises et européennes pour réaliser un investissement locatif offrant un bon rendement.

Rennes : la meilleure ville française pour un investissement locatif

Distinguée comme lauréate 2018 de la cité où il fait bon vivre, Rennes est également reconnue pour son potentiel d’investissement locatif. La prédominance d’étudiants dans sa population approche les 20% avec un taux de passage en deuxième année de Licence très élevé. Un centre-ville moins onéreux que celui de Nantes, tout en étant proche de Paris, contribue également à faire de Rennes une valeur sûre en termes d’investissement. Si vous avez quelques doutes, un simulateur de calcul rendement locatif vous aidera à y voir plus clair.

Toulouse : la ville rose aux perspectives prometteuses

Plus abordable que Bordeaux, Toulouse se caractérise par un secteur de la recherche dynamique et une attractivité grandissante. Le climat du sud de la France et le rayonnement de la filière aéronautique font de cette métropole une destination prisée des étudiants et des travailleurs qualifiés, garantissant ainsi un marché locataire en constante expansion.

Saint-Etienne particulièrement accessible

Saint-Étienne est une ville accessible pour les investisseurs. Dans cette ville, le coût du mètre carré s’élève à seulement 1 452 €, même au cœur du centre-ville, et pour les appartements, il peut être même inférieur offrant un rendement locatif particulièrement intéressant. Dans des quartiers prisés comme Fauriel, considéré comme le plus cher de la ville, les prix peuvent monter jusqu’à 1 750 € le mètre carré. C’est une opportunité pour ceux qui cherchent à s’installer dans un endroit charmant sans se ruiner.

Limoges pour l’équilibre qu’offre la ville

Limoges est une ville où il fait bon vivre, offrant un excellent équilibre entre qualité et coût de la vie. L’immobilier y est particulièrement abordable avec un prix du mètre carré s’élevant à seulement 1 824 €, et allant jusqu’à 2 100 € dans les quartiers empreints d’histoire. De plus, vivre ici est économique, le loyer moyen pour un appartement étant estimé à environ 480 € par mois. C’est un lieu idéal pour ceux qui recherchent à la fois charme historique et accessibilité financière.

Se tourner vers les villes européennes pour maximiser son rapport locatif

Avec l’augmentation des prix de l’immobilier dans les grandes villes françaises ces dernières années et la fiscalité élevée, de nombreux investisseurs se tournent vers d’autres capitales européennes pour trouver des biens immobiliers plus rentables.

Les villes françaises parmi les plus chères d’Europe

Paris figure parmi les capitales les plus onéreuses d’Europe, ce qui pèse forcément sur le rendement potentiel d’un investissement locatif. Lyon, Bordeaux et Marseille connaissent également des prix élevés incitant les investisseurs à chercher des alternatives en Europe.

  • Rennes : excellente valeur sûre aux tarifs accessibles
  • Toulouse : ville attractive avec un marché locataire en plein essor
  • Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille : des villes coûteuses pour un investissement locatif moins rentable

Les alternatives européennes pour une meilleure rentabilité

D’autres capitales européennes offrent des perspectives intéressantes pour un investissement locatif. Parmi ces villes, on peut notamment citer :

  • Berlin : la capitale allemande jouit d’une économie dynamique et d’un marché immobilier qui reste abordable par rapport à celui des autres grandes villes européennes.
  • Lisbonne : grâce à son charme, sa douceur de vivre et son attractivité touristique, Lisbonne offre des rendements locatifs suspendu pour les biens destinés à la saisonnière.
  • Bruxelles : capitale de la Belgique et siège des institutions européennes, Bruxelles bénéficie d’un marché locatif porteur grâce à son attractivité économique et politique.

Miser sur les villes moyennes pour un meilleur rapport locatif en France

Face à la hausse des prix et des taux de crédit immobilier dans les grandes métropoles françaises, de nombreux investisseurs préfèrent désormais se tourner vers des villes plus modestes offrant des prix abordables et une bonne rentabilité. Parmi ces alternatives, on peut citer :

  • Melun : située à moins d’une heure de Paris, cette ville offre un excellent rapport qualité-prix pour les investisseurs souhaitant profiter de la proximité de la capitale sans en subir les tarifs élevés.
  • Le Mans : avec un rendement locatif pouvant atteindre 9%, cette ville dispose d’une attractivité certaine malgré sa taille modeste.

Pour maximiser votre rapport locatif, il convient de prendre en considération plusieurs critères tels que l’attractivité de la ville, ses perspectives économiques, touristiques et étudiantes, ainsi que le rapport qualité-prix du marché immobilier local. En fonction de vos objectifs d’investissement, vous pourrez opter pour des villes françaises telles que Rennes et Toulouse, ou encore vous tourner vers des alternatives européennes comme Berlin, Lisbonne ou Bruxelles.

Ces métiers qui vous permettent encore de partir à la retraite avant 64 ans !

La récente réforme des retraites a entraîné de nombreux bouleversements au sein du système français. L’objectif principal étant d’harmoniser les différents régimes, tout en maintenant certaines exceptions pour des professions soumises à des conditions de travail difficiles.

Les grands changements apportés par la réforme des retraites

Parmi les modifications notables : l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, qui passe désormais à 64 ans, ainsi que l’allongement de la durée d’assurance requise.

  • L’âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans (contre 62 auparavant)
  • La durée d’assurance exigée passe à 43 annuités (contre 42 précédemment)
  • Fin de certains régimes spéciaux, préservation d’exceptions pour quelques métiers spécifiques

Les professions qui conservent une retraite anticipée

Toutefois, malgré ces changements importants, certaines professions continuent de bénéficier d’avantages spécifiques, permettant notamment un départ plus précoce à la retraite. Cela concerne les métiers exposés à des conditions de travail pénibles, ainsi que ceux impliquant des risques pour la santé.

Les métiers qui permettent une retraite avant 64 ans :

  • Aides-soignants dans certains établissements
  • Personnels d’éducation spécialisée (notamment les instituteurs)
  • Agents de maîtrise et techniciens du secteur public
  • Métiers liés à l’amiante
  • Pilotes de ligne et personnel navigant
  • Corps préfectoral et gouvernemental

Des mobilisations toujours présentes

La mise en place de cette réforme a donné lieu à d’importantes manifestations à travers la France durant plusieurs mois. Bien que certaines professions aient conservé leurs avantages, d’autres se sentent lésées par les nouvelles règles en vigueur. La question de la prise en compte des spécificités de chaque métier reste ainsi un sujet sensible, et les discussions sont loin d’être terminées.

La récente réforme des retraites a modifié en profondeur le système français, avec pour objectif principal l’harmonisation des régimes. Si cette transformation amène inévitablement des conséquences sur l’ensemble des travailleurs du pays, certaines professions ont pu conserver une retraite anticipée en raison de conditions de travail difficiles ou de risques pour leur santé. Toutefois, cette situation suscite toujours des débats quant à l’équité entre les différents métiers et à la pertinence des exceptions accordées.

Comment trouver à quel prix s’est vendu une maison ? Une future révolution à venir !

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Dans un marché immobilier en constante évolution, la connaissance précise des prix de vente des biens immobiliers est devenue cruciale. La France a franchi un pas significatif en matière de transparence, en rendant publiques des bases de données détaillées sur les transactions immobilières.

Une transparence inédite

L’État a récemment mis à disposition du public une base de données exhaustive, dévoilant les transactions immobilières réalisées entre 2014 et 2018. Baptisé “Demande de valeurs foncières” (DVF), ce service offre des informations précises sur la localisation, la nature, et le prix brut des biens vendus. Il s’agit d’une avancée majeure, permettant à chacun d’accéder à une mine d’informations via une carte de France interactive sur le site app.dvf.etalab.gouv.fr.

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Comment trouver à quel prix s'est vendu une maison ? Une future révolution à venir !

Patrim, l’outil d’estimation

En complément de DVF, l’outil “Patrim” permet d’obtenir des estimations de la valeur des biens immobiliers en se basant sur des transactions similaires, un atout indéniable pour les déclarations fiscales ou les demandes d’aides au logement. Accessible via le site des impôts, Patrim se révèle être un compagnon indispensable pour naviguer dans le labyrinthe des valeurs immobilières.

Un impact significatif pour les futurs acquéreurs

Ces innovations offrent une transparence sans précédent sur les prix de l’immobilier, permettant aux futurs acheteurs, aux vendeurs, et aux curieux de connaître les prix réels de vente dans leur région ou leur quartier. Cette transparence accrue est une révolution pour le secteur, permettant une meilleure compréhension du marché et une évaluation plus juste de la valeur des biens.

Des limitations à prendre en compte

Malgré ces avancées, il est crucial de noter l’absence de certaines données, notamment pour quelques départements spécifiques et dans les situations où le cadastre n’est pas à jour. De plus, pour une estimation précise et adaptée à chaque bien, l’intervention d’un professionnel du secteur demeure souvent indispensable, afin de prendre en compte les spécificités telles que l’emplacement, l’exposition, et les finitions.

Vers un futur plus transparent

La mise à disposition de ces données par l’État est un tournant pour le secteur immobilier français. Ces outils, par leur accessibilité et leur précision, démocratisent l’accès à l’information et contribuent à une équité accrue dans les transactions immobilières. Ils représentent une avancée significative vers un marché immobilier plus transparent et plus équitable, où chaque citoyen peut prendre des décisions éclairées et informées.

Dans un monde où l’information est reine, la transparence dans le domaine immobilier était attendue de tous. Les initiatives telles que DVF et Patrim sont des pas de géant vers un marché plus juste et plus transparent, où la connaissance des prix de vente ne sera plus le privilège de quelques-uns, mais un droit accessible à tous. Ces outils révolutionnaires promettent de remodeler le paysage immobilier français, en instaurant une nouvelle ère de transparence et d’équité.

Si votre propriétaire ne respecte pas ceci, vous pouvez vous faire rembourser votre loyer !

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L’encadrement des loyers en France vise à réguler les prix des locations dans les zones tendues, protégeant ainsi les locataires contre les loyers excessifs et rendant le logement plus accessible. Dans certains cas, les locataires peuvent se faire rembourser leur loyer si le propriétaire ne respecte pas les règles.

Comment fonctionne l’encadrement des loyers ?

L’encadrement des loyers est une loi visant à limiter la hausse des loyers dans certaines zones tendues en France. Cela concerne les contrats de location portant sur un logement meublé ou vide, situé en zone tendue et à usage de résidence principale.

Le dispositif de l’encadrement des loyers détermine un plafond maximal en fonction de trois éléments :

  • La localisation du logement
  • La période de construction
  • Le nombre de pièces

Ce plafonnement s’applique lors de la fixation ou de la modification du loyer. Si le propriétaire souhaite augmenter le loyer entre deux locations, il devra respecter ces plafonds imposés par la loi.

Les objectifs de cette réglementation

  • Réguler le marché locatif
  • Rendre accessible le logement social et intermédiaire
  • Protéger les ménages les plus modestes
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Si votre propriétaire ne respecte pas ceci, vous pouvez vous faire rembourser votre loyer !

Les sanctions en cas de non-respect de l’encadrement des loyers

Il existe plusieurs sanctions en cas de non-respect de l’encadrement des loyers :

  • Le propriétaire peut être poursuivi par le locataire pour obtenir un remboursement du loyer payé en trop.
  • Si le juge considère que le loyer est trop élevé, il peut ordonner une réduction du montant.
  • Des amendes administratives peuvent également être prononcées à l’encontre des propriétaires récalcitrants.

Comment un locataire peut récupérer le loyer payé en trop ?

Pour récupérer le loyer payé en trop, la démarche doit être faite dans les trois ans suivant la signature du bail. Le locataire doit alors saisir la commission départementale de conciliation ou le tribunal d’instance compétent afin de faire valoir ses droits.

L’impact de ce dispositif sur les propriétaires et les locataires

Si cette mesure a permis à certains locataires de voir leurs dépenses baisser grâce au plafonnement des loyers exigés par les propriétaires, elle a également eu des conséquences pour ces derniers :

  • Baisse de valeur vénale des biens immobiliers concernés
  • Risque de dégradation du marché immobilier
  • Insatisfaction des propriétaires qui se sentent brimés par cette réglementation

Un remboursement de loyer pour les locataires concernés

Dans certaines villes, les propriétaires sont parfois contraints de rembourser une partie du loyer payé par les locataires. Il est donc essentiel de bien s’informer sur l’encadrement des loyers dans sa zone d’habitation et de vérifier si le montant demandé respecte la réglementation en vigueur.

L’encadrement des loyers est un dispositif intéressant pour les locataires puisqu’il permet de réduire le montant du loyer exigé par les propriétaires. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que cette loi a également un impact sur le marché immobilier et peut engendrer des conséquences négatives pour les propriétaires et les investisseurs. Les locataires concernés peuvent toutefois profiter de cette mesure pour récupérer le loyer payé en trop et alléger leur charge locative.

Vos vacances pourraient coûter beaucoup plus cher en 2024 !

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Alors que le gouvernement annonçait récemment la création d’une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports dans le cadre du budget 2024, plusieurs acteurs de ce secteur s’inquiètent des potentielles conséquences pour l’usager. L’exécutif, de son côté, assure que cette mesure ne se répercutera pas sur les automobilistes.

Faire payer les sociétés concessionnaires ?

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, prévoit une taxe touchant les concessions autoroutières et les grands aéroports dépassant 120 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette nouvelle mesure aurait pour objectif de rapporter environ 600 millions d’euros par an à l’État dès 2024 afin de financer, entre autres, des projets de transition écologique. Cependant, face aux inquiétudes exprimées notamment par Vinci Autoroutes, le gouvernement maintient que cette hausse d’imposition n’affecterait pas directement les automobilistes.

Les tarifs des péages vont-ils augmenter ?

Si le gouvernement indique qu’il n’y aura pas de hausse des tarifs, certains acteurs du secteur pensent le contraire. C’est le cas de VINCI autoroutes qui tire la sonnette d’alarme quant aux intentions du gouvernement.

Pour Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes, une hausse des taxes impliquerait inévitablement une augmentation du prix des péages. Cette position est partagée par d’autres concessionnaires autoroutiers, qui alertent sur les éventuels impacts économiques et sociaux de cette décision.

autoroute vinci vehicule taxes
Vos vacances pourraient coûter beaucoup plus cher en 2024 !

Les arguments des concessionnaires autoroutiers

Face à la polémique, plusieurs arguments sont avancés par les entreprises concernées par cette nouvelle taxe :

  • Une hausse des coûts répercutée sur l’usager : les concessionnaires affirment que la taxe pourrait être compensée par des augmentations tarifaires pour les automobilistes, en contradiction avec les promesses du gouvernement ;
  • Un manque de concertation : certaines sociétés estiment ne pas avoir été suffisamment consultées avant la mise en place de cette mesure, alimentant un sentiment d’injustice auprès des acteurs concernés ;
  • Des conséquences sur l’emploi et les investissements : les opposants à cette taxe craignent qu’elle n’affecte également le secteur des travaux publics et d’investissement, ainsi que l’emploi au sein des entreprises concernées.

Quelle marge de manœuvre pour les usagers ?

Si la possibilité d’une augmentation des tarifs des péages se confirme, les automobilistes pourraient se sentir lésés dans leurs déplacements. Toutefois, certains observateurs estiment que cette hausse potentielle demeure encore incertaine compte tenu de la pression économique et politique qui s’exerce autour de cette nouvelle taxe. Dans un contexte où les coûts liés à la mobilité sont au cœur des préoccupations, se pose alors la question de l’équité entre les différents modes de transports et usagers.

Une mesure encore débattue

La mise en place de cette nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports suscite donc de vives interrogations, tant du côté des acteurs concernés que du grand public. Malgré les assurances données par le gouvernement, certains éléments demeurent inexpliqués quant aux conséquences potentielles pour l’usager.

Les prochains mois seront cruciaux pour observer comment les différents acteurs du secteur feront face à cette situation et quelles décisions finales seront prises concernant cette nouvelle mesure. Il faudra également suivre attentivement l’évolution des positions des différentes parties prenantes afin d’en évaluer les répercussions sur le prix des péages et les choix de mobilité des usagers dans les années à venir.

Peut-on toujours devenir propriétaire aujourd’hui en France ?

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Face aux défis du marché immobilier et aux difficultés pour accéder à la propriété, les Français cherchent des solutions pour concrétiser leur rêve de devenir propriétaires. Dans cet article, nous explorerons les différentes alternatives qui s’offrent à vous pour franchir le cap et obtenir enfin les clés de votre propre chez-soi.

Découvrez aussi notre article en lien : Être propriétaire en France : un rêve devenu inaccessible ?

Les disparités régionales dans l’accès à la propriété

Selon une étude d’HelloSafe, les coûts d’achat ou de construction d’une maison varient considérablement en fonction de la région ou de la ville dans laquelle on souhaite acheter. Cette disparité est un enjeu majeur pour les familles qui cherchent à acquérir un bien immobilier.

  • Le revenu annuel brut moyen nécessaire pour acheter un appartement de 80m² en Île-de-France (hors Paris) avoisine les 70 000€, tandis qu’en Bretagne, il n’est que de 40 000€.
  • Même au sein d’une même région, les écarts de prix entre appartements sont frappants : ainsi, dans la région Grand Est, la différence entre un appartement situé à Strasbourg et un autre situé à Reims peut être très importante.

Se tourner vers des zones à moindre coût

L’une des solutions pour faciliter l’accès à la propriété est de considérer des options géographiques moins onéreuses. Il s’agit, par exemple, d’envisager l’achat d’un bien immobilier dans des régions où les prix sont plus abordables, quitte à se trouver éloigné des grandes villes.

Selon votre âge, il existe aussi différents dispositifs pour vous accompagner. Pour en savoir plus, consulter notre article sur l’âge idéal pour devenir propriétaire en France.

Devenir propriétaire tout en payant un loyer

Pour ceux qui ne peuvent pas se permettre d’acheter un bien directement ou qui louent déjà leur logement, il existe des alternatives innovantes pour accéder à la propriété. L’une d’entre elles est la location-accession.

Grâce à la location-accession, il est possible de devenir propriétaire en continuant de payer un loyer. Ce système offre la possibilité d’économiser progressivement l’apport nécessaire pour acheter le logement, tout en bénéficiant des avantages financiers de la location. Il est également essentiel d’optimiser son épargne et d’envisager d’autres sources de financement pour accélérer cette transition vers la propriété.

Des options alternatives pour financer son projet immobilier

Outre la location-accession, d’autres solutions existent pour faciliter l’accès à la propriété. En voici quelques-unes :

  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) : Il s’agit d’un prêt sans intérêt accordé par l’État qui peut aider à financer jusqu’à 40% du coût d’un premier achat immobilier.
  • Le Plan Epargne Logement (PEL) et Compte Epargne Logement (CEL) : Ils permettent de se constituer une épargne pour financer un projet immobilier tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et d’aides au financement.
  • La garantie VISALE : Cette garantie est destinée aux jeunes locataires qui souhaitent accéder à la location-accession sans disposer de garants personnels.

Les clés pour devenir propriétaire en toute sérénité

Pour franchir le pas et devenir propriétaire aujourd’hui, il est donc crucial d’avoir une vision globale du marché immobilier et d’adapter sa stratégie en fonction des opportunités qui se présentent :

  • Favoriser les zones géographiques où l’accès à la propriété est facilité par des coûts plus abordables;
  • Optimiser son épargne et envisager des solutions alternatives de financement pour compenser les éventuelles difficultés liées aux conditions du marché;
  • Se renseigner sur les dispositifs de soutien mis en place par l’État pour faciliter l’accès à la propriété, notamment pour les primo-accédants.

En suivant ces conseils et en vous tenant informé des évolutions du marché immobilier, vous augmenterez vos chances de réussir votre projet d’accession à la propriété.

Scandale en approche : le report du calendrier des passoires thermiques, un cadeau aux propriétaires ?

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Suite à la déclaration du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la potentialité d’un report du calendrier pour l’interdiction de mise en location des logements considérés comme des passoires thermiques est désormais sur la table. Mais quelles sont les raisons avancées et les conséquences potentielles de cette décision ?

L’inflation au cœur du débat

Le principal argument évoqué par Bruno Le Maire pour justifier un possible report concerne l’inflation. Selon lui, cette dernière aurait changé la donne quant à l’application effective de la loi Climat et Résilience, promulguée le 24 août 2021. La loi prévoyait originellement :

  • L’interdiction de location des logements classés G dès le 1ᵉʳ janvier 2025
  • L’interdiction de location des logements classés F en 2028

Néanmoins, en raison de la hausse généralisée des prix et de la pression sur le pouvoir d’achat des Français, le ministre ouvre aujourd’hui la porte à un ajustement de ces échéances.

Les conséquences pour les propriétaires et locataires

Un éventuel report de l’interdiction de mise en location des passoires thermiques aurait des répercussions sur différentes parties prenantes.

Des coûts supplémentaires pour les propriétaires

En cas de report, les propriétaires de logements classés F et G auraient davantage de temps pour effectuer les travaux nécessaires. Cependant, l’inflation pourrait également rendre ces travaux plus onéreux au fil du temps, impactant ainsi le budget des propriétaires.

Des conditions de vie moins favorables pour les locataires

Les locataires de logements classés F et G sont les premières victimes d’une faible performance énergétique : ils doivent faire face à une facture énergétique élevée et peuvent souffrir d’un inconfort thermique. Un report des interdictions impliquerait que certains locataires continuent à vivre dans des conditions précaires pendant une durée prolongée.

Le secteur de la construction et de la rénovation en suspens

Un autre enjeu majeur lorsqu’il s’agit de discuter d’un potentiel report concerne les acteurs du secteur de la construction et de la rénovation. Ceux-ci ont adapté leurs offres et leurs pratiques aux échéances initialement fixées par la loi Climat et Résilience. Un report pourrait remettre en cause leur planification et éventuellement mener à une baisse des commandes et des investissements dans ce secteur.

Les défis environnementaux toujours présents

Il est important de rappeler que les passoires thermiques posent un problème environnemental crucial. En effet, elles représentent une source de gaz à effet de serre importante, accentuant ainsi le réchauffement climatique. De fait, tout report aurait un impact sur les objectifs de réduction des émissions, qui sont au cœur de la politique climatique française.

Vers un consensus politique ?

Le débat est donc loin d’être terminé, et les discussions entre les différentes parties prenantes sont en cours. Le gouvernement devrait se prononcer prochainement quant à l’éventualité d’un report des échéances prévues par la loi. Il sera notamment important de trouver un équilibre entre les contraintes économiques liées à l’inflation et les impératifs environnementaux qui ont motivé l’adoption de la loi Climat et Résilience.

Alors que le fort engagement en faveur de l’environnement demeure essentiel pour résoudre la crise climatique actuelle, il ne faudrait pas pour autant négliger les difficultés financières auxquelles les propriétaires et locataires font face en raison de l’inflation galopante. Le défi à relever consistera donc à concilier ces différentes dimensions afin de mener une politique cohérente et juste à la fois sur le plan économique et écologique.

Vol légalisé : l’État peut se servir arbitrairement dans vos comptes bancaires inactifs

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Les comptes dormants en France sont des comptes bancaires inactifs depuis au moins 12 mois. La loi impose aux banques de rechercher les titulaires et, après 10 ans d’inactivité, de transférer les fonds à la Caisse des Dépôts et Consignations, qui conserve les sommes en attendant que les bénéficiaires se manifestent.

Le gouvernement français mise sur l’argent des comptes inactifs

Face à la crise économique et sociale, le gouvernement français cherche des solutions innovantes pour soutenir les associations en difficulté. L’une d’elle consiste à utiliser les fonds des comptes bancaires inactifs, c’est-à-dire des comptes non réclamés depuis plus de 2 ans auprès des établissements financiers. Ces fonds sont consignés auprès de la Caisse des Dépôts, après 30 ans, ils peuvent être utilisés par l’État.

Depuis 2020, 20% du volume de ces comptes sont orientés vers le financement des associations, notamment locales et de proximité. L’objectif est de passer à 40% selon la secrétaire d’Etat à la Jeunesse Prisca Thévenot. Ce procédé permettrait d’augmenter de 20 millions d’euros le financement des petites associations sans alourdir la dette de l’État.

“Cela représente près de 20 millions d’euros supplémentaires chaque année, qui s’ajouteront aux plus de 50 millions versés chaque année aux associations par l’Etat dans le cadre du FDVA (Fonds pour le développement de la vie associative)”, explique-t-elle.

Un nouvel espoir pour les associations locales

La situation économique actuelle a frappé de plein fouet les associations françaises. Celles-ci ont vu leurs ressources diminuer alors que les besoins en aide et soutien n’ont cessé d’augmenter. L’utilisation des fonds issus des comptes inactifs représente donc un espoir pour ces structures qui peinent à boucler leur budget.

En effet, les 20 millions d’euros supplémentaires chaque année pourraient permettre de soutenir financièrement les associations locales en difficulté, notamment celles engagées dans le secteur social, éducatif ou de santé.

“Les associations disent qu’elles sont à la peine. Nous voulons leur dire que l’Etat les soutient sur les plans financier et administratif, même dans un contexte de restrictions budgétaires”, assure Prisca Thévenot, qui reçoit mardi quelque 200 associations.

Une simplification administrative pour les associations françaises

Parallèlement à cette mesure visant à augmenter l’enveloppe financière dédiée aux associations, un groupe de travail a été formé pour simplifier les procédures administratives auxquelles elles doivent faire face. L’objectif est de leur permettre de se recentrer sur leurs actions de terrain et d’améliorer encore davantage leur efficacité.

Des démarches facilitées pour accéder aux financements

Les pistes envisagées pour aider les associations dans leurs démarches incluent :

  • La mise en place d’un guichet unique de financement pour toutes les associations.
  • La création d’un référentiel commun pour harmoniser les critères d’éligibilité et faciliter ainsi l’accès aux aides.
  • L’amélioration de la lisibilité et de la transparence des processus administratifs et financiers liés aux associations, notamment en matière de fiscalité.

Un exemple à suivre pour d’autres secteurs ?

L’initiative du gouvernement français en faveur des associations pourrait inspirer d’autres domaines dans lesquels les besoins sont également criants. L’argent issu des comptes dormants pourrait en effet être utilisé comme source de financement supplémentaire pour la rénovation énergétique des bâtiments publics, le soutien aux entreprises en difficulté ou encore la formation professionnelle. Cependant, l’utilisation de ces fonds doit se faire avec discernement, en veillant à ne pas créer de déséquilibres macro-économiques ou mettre en danger le système financier.

La valorisation des comptes dormants s’inscrit comme une opportunité pour soutenir les associations et d’autres secteurs clés de l’économie française. Cependant, cet enjeu nécessite une étroite collaboration entre les différentes parties prenantes et un dispositif de régulation adéquat pour garantir un impact durable et positif sur la société.

Vous perdez plus de 2000 euros par an à cause de ça !

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Selon une étude, près d’un quart des Français peine à gérer leurss finances ! Découvrez comment le manque de connaissances financières peut coûter cher, et pourquoi il est crucial d’investir dans l’éducation financière pour prendre des décisions justes et rentables.

Un quart des Français n’arrive pas à prendre les bonnes décisions

Selon une récente étude menée par Allianz, le manque de connaissances financières en France est non seulement préoccupant, mais également coûteux. Le sondage visait à évaluer le niveau de connaissances financières des Français autour de sujets tels que les taux d’intérêt, l’inflation ainsi que les risques et rendements liés aux investissements.

  • 10 % des personnes interrogées estiment avoir un haut niveau de connaissances financières
  • 26 % reconnaissent avoir des lacunes dans ce domaine

En comparaison avec l’équivalent réalisé en 2020, les résultats de cette enquête montrent une amélioration dans les connaissances en matière de mécanismes financiers. Cependant, ils sont encore loin d’être brillants : selon le groupe allemand, un quart des personnes sondées n’ont pas les compétences nécessaires pour prendre des décisions correctes en rapport avec leur finance.

Le manque de connaissances financières coûte cher

D’après l’étude, ceux qui ont un faible niveau de connaissances financières pourraient perdre environ 2 390 euros par an en moyenne. Cette situation est particulièrement inquiétante compte tenu du contexte actuel de forte inflation, agissant ainsi comme un double coup pour les épargnants.

Les femmes et les jeunes générations en difficulté

De manière générale, les femmes présentent un niveau de connaissances financières inférieur à celui des hommes : 29 % d’entre elles ont un faible niveau de connaissances financières contre 22 % pour les hommes. Concernant les différentes générations, seulement 11 % de la Génération Y déclarent avoir une connaissance pointue de l’épargne, contre 6 % pour la Génération Z.

Le manque de connaissances financières n’est pas uniquement préoccupant pour les individus, mais également coûteux pour l’ensemble du pays. Allianz encourage donc à investir davantage dans l’éducation financière pour améliorer ce constat alarmant.

La prise de conscience financière offre une meilleure prise de décision

Selon Marion Dewagenaere, directrice d’Allianz Patrimoine, il n’est pas nécessaire d’être un professionnel de la finance pour effectuer des choix informés : passer d’un faible niveau à un niveau moyen permet de combler une grande partie de l’écart et ainsi de prendre des décisions d’investissement rationnelles et rentables. Il est donc essentiel de promouvoir une éducation financière adéquate afin de réduire les difficultés rencontrées par les épargnants.

La lutte contre l’écart entre les sexes en matière de connaissances financières

L’étude montre par ailleurs que le fossé entre les femmes et les hommes, bien qu’il se réduise au fil des années, demeure significatif. Dans certains pays comme l’Allemagne, les femmes sont nettement plus susceptibles que les hommes d’avoir un niveau moyen ou élevé de connaissances financières.

Dès lors, cette différence entre les sexes pourrait être réduite grâce à la pratique et à l’expérience : dans les pays où les femmes participent activement à la prise de décision, leur confiance en elles se renforce avec le temps.

Ainsi, il apparaît clairement que la France doit encore progresser en matière d’éducation financière. Les autorités et les acteurs du secteur doivent travailler ensemble pour sensibiliser davantage les épargnants aux mécanismes financiers et les aider à prendre des décisions d’investissement plus éclairées, réduisant ainsi le coût lié au manque de connaissances financières.

Non, si vous êtes pacsé, vous n’y avez pas le droit !

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En France, le Pacte civil de solidarité (PACS) a vu sa cote de popularité beaucoup augmenter ces dernières années. Cependant, les partenaires pacsés ne bénéficient pas des mêmes droits en matière de retraite que les couples mariés, notamment en ce qui concerne la pension de réversion. Des propositions de loi visent à pallier cette inégalité.

La pension de réversion, un droit exclusivement réservé aux couples mariés

Pour rappel, la pension de réversion est une allocation attribuée au conjoint survivant après le décès de son partenaire, et s’élève à 54% du montant de la pension de retraite du défunt. À l’heure actuelle, seuls les couples mariés peuvent en bénéficier, laissant ainsi les couples pacsés dans une situation d’inégalité.

Les chiffres clés du PACS en France

  • En 2022, 182 000 PACS ont été enregistrés, selon l’Insee.
  • Le nombre de PACS ne cesse d’augmenter chaque année.
  • Malgré cette popularité, les couples pacsés restent exclus du droit à la pension de réversion.

Des députés engagés pour élargir le droit à la pension de réversion aux couples pacsés

Plusieurs députés ont décidé de faire bouger les choses en proposant des lois qui visent à élargir le droit à la pension de réversion aux couples pacsés. Parmi eux, on compte Vincent Seitlinger, député LR, et Danielle Brulebois, députée Renaissance.

Les propositions de loi en discussion

Deux propositions de loi ont été déposées pour solliciter un élargissement du dispositif de la pension de réversion :

  • Une proposition de loi déposée par Vincent Seitlinger en 2021, toujours en cours d’examen.
  • Une proposition de loi déposée par Danielle Brulebois le 12 septembre 2022, relayée par le site Previssima.

Ces propositions visent à mettre fin à l’inégalité entre les droits des couples mariés et pacsés en matière de retraite.

Quels seraient les impacts concrets d’un changement législatif ?

Si ces propositions de loi étaient adoptées, les couples pacsés pourraient bénéficier de la pension de réversion au même titre que les couples mariés, sous certaines conditions. Cela entraînerait plusieurs conséquences :

Un alignement des droits entre couples mariés et pacsés

En offrant le droit à la pension de réversion aux couples pacsés, cela mettrait fin à une inégalité juridique et permettrait à tous les partenaires de profiter d’une allocation en cas de décès de leur conjoint, indépendamment de leur statut marital.

Des conséquences financières pour les caisses de retraite

L’élargissement du droit à la pension de réversion entraînerait également des conséquences financières pour les caisses de retraite, qui devraient verser des allocations supplémentaires.

Il convient donc d’évaluer l’impact budgétaire d’un tel changement législatif pour assurer la pérennité du système de retraite français.

Un débat nécessaire pour garantir l’équité entre couples mariés et pacsés

Le débat autour de l’accès à la pension de réversion pour les couples pacsés est plus que jamais d’actualité. La popularité croissante du PACS en France rend indispensable une réforme législative permettant d’aligner les droits des couples mariés et pacsés en matière de retraite. Les propositions de loi déposées par les députés Vincent Seitlinger et Danielle Brulebois sont un premier pas vers cette équité tant attendue.

Il est essentiel que le législateur prenne en compte l’évolution des modes de vie et des formes d’union, afin de garantir à tous les partenaires un accès équitable aux droits en matière de retraite.

Cette proposition de loi pourra-t-elle vous aider à emprunter plus simplement ?

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Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, la production de crédits immobiliers au deuxième trimestre 2023 a chuté de 40,8% par rapport à la même période en 2022. Cette baisse spectaculaire témoigne des difficultés rencontrées par les ménages pour accéder au financement de leur projet immobilier. Le marché immobilier dans son ensemble se retrouve donc impacté par cette situation.

Le rôle du taux d’endettement maximal dans l’accès au crédit immobilier

L’une des raisons principales de cette chute de la production de crédits est la hausse des taux d’intérêt. En effet, les conditions de financement sont moins favorables et les emprunteurs rencontrent plus de difficultés pour obtenir un prêt immobilier avec des mensualités acceptables.

De son côté, le taux d’endettement correspond à la capacité d’un ménage à rembourser un prêt immobilier par rapport à ses revenus. Il s’agit donc d’un critère essentiel pris en compte par les banques pour déterminer si elles accordent ou non un crédit immobilier.

Un taux maximal fixé à 35 %

En France, le taux d’endettement maximal est actuellement fixé à 35 %. Autrement dit, les banques ne peuvent pas accorder de crédit immobilier si la mensualité représente plus de 35 % des revenus du ménage. Cela permet de s’assurer que l’emprunteur dispose de marges suffisantes pour faire face à ses autres charges et éviter le surendettement.

  • Revenus : salaires, pensions, revenus fonciers, etc.
  • Charges : loyers, remboursements de prêts en cours, etc.
  • Mensualité de crédit immobilier : montant à rembourser chaque mois pour le prêt immobilier.

Un obstacle pour certains emprunteurs ?

Cependant, ce taux d’endettement maximal peut être un frein pour certains ménages qui souhaitent acheter un bien immobilier sans disposer d’un apport personnel conséquent. En effet, avec un taux d’endettement limité à 35 %, ils doivent autofinancer une partie de leur acquisition ou renoncer à leur projet.

Les répercussions sur le marché immobilier

L’application stricte du taux d’endettement maximal à 35 % a donc une incidence directe sur le marché immobilier. De nombreux ménages se retrouvent dans l’incapacité d’accéder au crédit et par conséquent, sont contraints de reporter ou abandonner leur projet.

La demande de relance du marché immobilier

Face à cette situation, des voix s’élèvent pour demander un assouplissement des règles d’accès au crédit immobilier et ainsi relancer le marché. Parmi elles, Sacha Houlié, député Renaissance de la Vienne et président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale, a suggéré sur France info de relever le taux d’endettement maximal actuellement fixé à 35 %.

Faut-il revoir le taux d’endettement maximal ?

L’idée d’assouplir les règles d’accès au crédit immobilier en modifiant le taux d’endettement maximal fait débat. D’un côté, cela permettrait à davantage de ménages d’accéder au financement de leur projet et soutiendrait ainsi le marché immobilier. De l’autre, une telle mesure pourrait encourager le surendettement et augmenter le risque de non-remboursement pour les banques.

Une solution à étudier avec prudence

Avant de prendre une décision concernant le taux d’endettement maximal, il est important d’étudier attentivement ses conséquences potentielles, aussi bien positives que négatives. Une solution intermédiaire pourrait être envisagée, comme adapter le taux d’endettement maximal selon les revenus du ménage ou la nature du projet immobilier.

Le taux d’endettement maximal est un élément central dans l’accès au crédit immobilier pour les ménages français. Si sa fixation à 35 % permet de limiter les risques de surendettement, elle peut aussi freiner la réalisation des projets immobiliers et impacter le marché dans son ensemble. Un débat sur la nécessité de revoir ce taux à la hausse ou de l’adapter selon certains critères semble donc nécessaire afin de trouver un équilibre entre protection des emprunteurs et dynamisme du secteur immobilier.

Ville fantômes : les 4 lieux les plus impressionnants du monde !

Les villes fantômes ont toujours fasciné par leur histoire mystérieuse et souvent tragique. Laissez-vous emporter par ces lieux émouvants, témoins d’un passé révolu. Découvrez dans cet article quelques-unes des villes fantômes les plus impressionnantes qui méritent d’être visitées.

La ville abandonnée de Kolmanskop, Namibie

Située en plein désert namibien, cette ancienne ville minière est un exemple saisissant de la façon dont la nature reprend ses droits sur l’humanité. Abandonnée depuis les années 1950 suite à l’épuisement des mines de diamants, Kolmanskop est désormais envahie par les dunes de sable.

Les maisons en ruine sont devenues de véritables attractions pour les amateurs de photographie et d’Histoire. Le contraste entre la beauté du paysage désertique et les vestiges de cette cité jadis prospère en fait un lieu incontournable.

village fantome desert namibie
Ville fantômes : les 4 lieux les plus impressionnants du monde !

Comment visiter Kolmanskop ?

Pour vous rendre à Kolmanskop, il faut obtenir un permis spécial auprès des autorités locales puisque la ville se trouve dans une zone protégée. Des excursions organisées sont également proposées au départ de la ville de Lüderitz, située à environ 10 km de là. Il est conseillé de prévoir une matinée complète pour explorer ce site étonnant.

Rhyolite, la cité fantôme du Nevada

Au cœur des Etats-Unis, Rhyolite est un exemple frappant de l’éphémère fièvre de l’or qui a touché le pays à la fin du 19ème siècle. Fondée en 1905 suite à la découverte d’un important gisement d’or dans la région, cette cité américaine avait toutes les caractéristiques d’une ville prospère : écoles, hôpitaux, banques, etc. Malheureusement, la chute rapide du cours de l’or et les difficultés d’approvisionnement en eau ont eu raison de cette cité qui s’est vidée de ses habitants en seulement quelques années.

Rhyolite, la cité fantôme du Nevada
Ville fantômes : les 4 lieux les plus impressionnants du monde !

Que voir à Rhyolite ?

Visiter Rhyolite, c’est plonger au cœur de l’histoire de la conquête de l’Ouest. Parmi les ruines les plus célèbres, on peut citer :

  • La Banque Cook, aujourd’hui en partie effondrée;
  • L’école de Rhyolite, dont il ne reste que les murs extérieurs;
  • Le Bottle House, une maison construite avec plus de 50 000 bouteilles de verre recyclées.

Rhyolite se trouve à environ 190 km au nord-ouest de Las Vegas, non loin du parc national de la vallée de la Mort. La visite de ce site est libre et gratuite, mais il convient de respecter les lieux pour préserver ce patrimoine historique exceptionnel.

Oradour-sur-Glane, le village martyr français

Le 10 juin 1944, la commune d’Oradour-sur-Glane, située en Nouvelle-Aquitaine dans le département de la Haute-Vienne, a été victime d’un massacre effroyable perpétré par les SS. Ce jour-là, 642 habitants – hommes, femmes et enfants – ont été tués sans pitié. Après l’atrocité de l’événement, le général Charles de Gaulle a décidé de conserver le village en état de ruine, afin qu’il témoigne à jamais des horreurs de la guerre.

L’émotion d’une visite à Oradour-sur-Glane

Rares sont ceux qui peuvent rester insensibles face aux vestiges brûlés et abîmés du village d’Oradour-sur-Glane. Depuis son inauguration en 1999, le Mémorial d’Oradour propose un parcours de découverte interactif et pédagogique sur l’histoire des lieux et des événements tragiques qui se sont déroulés durant cette période noire de l’Histoire.

Oradour-sur-Glane
Ville fantômes : les 4 lieux les plus impressionnants du monde !

Humberstone et Santa Laura, les cités salpêtrières du Chili

Perchées au milieu du désert d’Atacama, les cités minières d’Humberstone et de Santa Laura sont parmi les sites industriels abandonnés les plus spectaculaires au monde. Fondées au 19ème siècle pour l’extraction et la production de salpêtre, ces cités étaient autrefois des centres économiques prospères au Chili. Toutefois, la découverte du procédé de Haber-Bosch, permettant la synthèse chimique du nitrate d’ammonium à moindre coût, a marqué le début du déclin pour ces mines. Aujourd’hui classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, les ruines de Humberstone et Santa Laura offrent un témoignage poignant du passé industriel chilien.

Humberstone et Santa Laura
Ville fantômes : les 4 lieux les plus impressionnants du monde !

Découvrir le quotidien des mineurs

Lors de votre visite à Humberstone et Santa Laura, vous aurez l’occasion de découvrir la vie des travailleurs qui peuplaient ces cités autrefois grouillantes d’activité. Les installations minières, les hangars et les maisons abandonnées ponctuent ce paysage désertique à perte de vue. Vous pourrez également parcourir les rues pavées et explorer les théâtres, écoles et hôpitaux qui témoignent de la vie quotidienne dans ces cités oubliées par le temps.

Au fil de cet article, nous avons découvert des villes fantômes impressionnantes dont l’histoire est étroitement liée aux aléas de l’économie, de la nature ou encore de la guerre. Chacune de ces cités abandonnées témoigne d’un passé plus ou moins lointain et rappelle à quel point notre environnement peut être fragile face aux événements qui le secouent. N’hésitez pas à suivre les traces de ces lieux chargés d’émotions et à vous immerger dans le passé pour mieux comprendre notre Histoire.

Dépensez-vous plus sous la pluie ou au soleil ? La science nous répond !

Dans notre société de consommation, nous sommes constamment à la recherche de produits et services pour satisfaire nos besoins et envies. Parmi les facteurs qui influencent nos achats, on trouve la météo. En effet, bien que souvent sous-estimée, la météo peut grandement affecter notre façon d’acheter. Qu’il s’agisse de préparer au mieux la période des fêtes, de renouveler sa garde-robe pour l’été ou encore de faire ses courses quotidiennes, la pluie, le vent, la neige ou le soleil peuvent tous avoir un impact significatif sur nos décisions.

La météo comme déclencheur d’achats impulsifs

Si la météo influence nos achats prévus et réfléchis, cette dernière a également un impact sur nos achats impulsifs. En effet, un temps agréable tend à nous inciter à consommer davantage. Un exemple concret de ce phénomène est l’engouement pour les terrasses dès que le soleil pointe le bout de son nez, notamment dans les grandes villes. Il en est de même pour les activités de plein air, telles que les sorties au parc ou les balades en bord de mer.

L’influence de la météo sur les dépenses en matière de loisirs

Les activités de loisir ne sont pas épargnées par cette tendance. On constate ainsi une augmentation significative des dépenses liées aux loisirs lorsque les conditions météorologiques sont favorables. Les restaurants, bars et cinémas profitent souvent d’une affluence accrue lors de journées ensoleillées, tandis que les stations de ski connaissent des pics de fréquentation durant les périodes de chute de neige.

L’effet de la météo sur notre humeur et notre volonté d’acheter

Plus globalement, la météo peut également influencer notre humeur, et par conséquent, notre volonté d’acheter. En effet, un ciel dégagé et ensoleillé aurait tendance à favoriser une humeur positive, ce qui pourrait nous inciter à dépenser davantage. À l’inverse, la pluie et le froid peuvent engendrer une sensation de morosité qui a pour effet de freiner nos envies de consommation.

Les études psychologiques sur le lien entre météo et comportements d’achat

Certaines études ont mis en lumière ces liens entre la météo et notre attitude face à la consommation. Ainsi, il semblerait que les jours de beau temps, les individus soient plus enclins à acheter des produits ou services qu’ils associent au plaisir, comme des tenues estivales ou des verres en terrasse. À l’inverse, lors de journées grises et pluvieuses, les consommateurs recherchent davantage des produits liés au confort, tels que des boissons chaudes ou des vêtements d’intérieur douillets.

Météo et achats en ligne : un impact indirect

S’il semble évident que la météo influe sur nos achats en magasin, il apparaît également que cette dernière a un impact sur les ventes en ligne. En effet, lors de périodes particulièrement mauvaises sur le plan météorologique, on constate souvent une hausse du trafic sur les sites e-commerce, témoignant d’un renforcement de la demande pour des achats réalisés depuis le confort de son domicile.

Le rôle des régions et de la météorologie locale

Cependant, il est important de souligner que l’impact de la météo sur nos comportements d’achat varie selon les régions. Par exemple, dans certains pays du Nord où le climat est globalement froid et humide tout au long de l’année, l’influence de la météo serait moins marquée. À l’inverse, dans les pays méditerranéens où la météo est généralement clémente, cette dernière aurait une influence plus importante.

Les enseignes et leur adaptation aux fluctuations météorologiques

Conscientes de ce phénomène, certaines enseignes s’efforcent d’adapter leurs offres en fonction de la météo. Cette démarche se manifeste notamment par une mise en avant de produits correspondant aux conditions climatiques du moment, qui est réalisée aussi bien en magasin qu’en ligne. De même, les campagnes promotionnelles peuvent être calquées sur les tendances météorologiques afin de cibler au mieux les attentes des consommateurs.

  • Ventes de vêtements chauds en cas de brusque baisse des températures;
  • Focus sur les produits solaires pendant une période de canicule;
  • Promotions sur les articles de pluie lors d’une semaine particulièrement arrosée.

Ainsi, la météo apparaît comme un élément central dans notre façon d’acheter et de consommer, que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Les entreprises sont également amenées à tenir compte de cet élément pour s’adapter au mieux aux fluctuations de la demande.

Boursorama va disparaître en octobre, qu’est-ce que cela change pour les clients ?

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Début octobre 2023, Boursorama Banque modifie son appellation ainsi que son logo. Cette filiale de la Société Générale va désormais s’appeler BoursoBank en adoptant une image plus universelle et accessible selon les déclarations officielles. Ce changement vise à “parler au plus grand nombre” dans le cadre d’une stratégie qui voit Boursorama poursuivre sa croissance.

Fini Boursorama Banque, place à BoursoBank !

Boursorama Banque a annoncé ce changement de nom par mail le 20 septembre 2023. Rassurez-vous, si vous êtes déjà client de cette banque en ligne, rien ne change sur l’offre ou votre espace client, hormis l’apparence et le nom. Avec BoursoBank, la célèbre filiale française souhaite ouvrir une nouvelle page de son histoire tout en garantissant un positionnement résolument tourné vers l’international.

Une nouvelle stratégie pour renforcer l’attractivité du groupe français

Avec ce nouveau look, raccourci et simplifié, le groupe Banque et Assurance français veut continuer à étendre ses services auprès du public. Le passage à BoursoBank correspond à une volonté de faire rayonner le nom de la filiale à travers le globe et séduire toujours plus d’utilisateurs. Un nom plus simple, mais également plus accessible et universel pour capter un public varié.

Une offre toujours aussi compétitive avec BoursoBank

Si le nom et le logo évoluent, pas de bouleversement pour les particuliers qui ne devraient voir aucune différence dans leurs offres et l’espace client du site web et l’application mobile. Suite à cette refonte d’image, la banque en ligne s’affirme toujours comme un des meilleurs brokers français.

Toujours fidèle au courtage sur les marchés financiers

BoursoBank reste une référence incontournable sur le marché de l’investissement boursier justifiant ainsi son nom. Il conserve la même qualité de services appréciés par ses clients :

  • Possibilité de gérer facilement votre compte en ligne grâce à une interface ergonomique conçue pour répondre aux besoins de toutes et tous
  • Des plateformes d’investissement performantes pour faciliter vos prises de décisions dans vos actions boursières
  • Un titre créateur de valeur en réalité sous-estimée bénéficiant de solides moteurs de croissance et d’une rentabilité durable
  • Un accompagnement professionnel dans toutes vos démarches avec un interlocuteur compétent afin de vous soutenir dans vos décisions et répondre rapidement à vos questions

BoursoBank, ça change quoi ?

Au final, ce rebranding prévu pour le 2 octobre prochain ne bouleverse en rien l’offre proposée par Boursorama Banque jusqu’à présent. La banque BoursoBank reste une valeur sûre sur qui vous pourrez compter pour gérer votre argent, investir en bourse, et bénéficier d’une expérience utilisateur optimisée.

Un rebranding qui devrait convaincre les sceptiques

Si ce changement de nom et cette nouvelle identité visuelle peuvent susciter des interrogations chez certains clients ou potentiels utilisateurs, ils devraient rapidement être rassurés par la continuité des offres et engagements pris par BoursoBank. Continuant à s’imposer comme une référence incontournable du courtage en ligne français, la filiale Société Générale saura sans doute réaffirmer sa place sur le marché avec cette image simplifiée et universelle.

BoursoBank, une conquête internationale ?

Au-delà de séduire toujours plus de clients français, cette évolution semble également vouloir porter les ambitions du groupe à l’étranger. Ce rebranding sera-t-il suffisant pour faire décoller BoursoBank hors de nos frontières ? Affaire à suivre !

Aide alimentaire : Qui a le droit ? Comment en bénéficier ?

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Avec l’inflation qui caractérise la hausse des prix alimentaire, de plus en plus de personnes ont du mal à subvenir à leurs besoins de base. Pour pallier ce problème, certaines mesures d’aide alimentaire sont mises en place par les pouvoirs publics et des initiatives citoyennes et associatives voient également le jour.

Qui peut bénéficier d’une aide alimentaire ?

L’aide alimentaire en France est destinée à aider les personnes en situation de précarité à accéder à une alimentation suffisante et équilibrée. Voici quelques informations générales sur les critères d’éligibilité et les démarches pour en bénéficier :

Les personnes qui peuvent bénéficier de l’aide alimentaire (ou d’autres aides sociales) en France sont généralement celles qui se trouvent dans une situation financière précaire :

  1. Les personnes au chômage ou avec des revenus très faibles.
  2. Les bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, etc.).
  3. Les étudiants en situation de précarité.
  4. Les demandeurs d’asile et les réfugiés.
  5. Les sans-abris et les personnes en situation de grande exclusion.

L’obligation alimentaire pour les personnes âgées

La loi prévoit une solidarité familiale sous la forme d’une obligation alimentaire dans certains cas pour aider à financer l’accueil en établissement des personnes âgées à faibles ressources. Cette aide peut prendre la forme d’une pension alimentaire versée par les ascendants (enfants, petits-enfants) de la personne concernée. Le calcul de l’aide doit tenir compte des revenus de tous les membres de la famille, afin de répartir l’effort de manière équitable et éviter les tensions au sein du groupe familial.

Les critères pris en compte

  • Le reste à charge pour la prise en charge en établissement spécialisé (EHPAD, résidence senior)
  • Les ressources financières de la personne âgée et celles de ses descendants
  • La situation familiale des descendants contribuant à l’aide alimentaire (nombre de personnes à charge, etc.)

Les initiatives locales et associatives

Outre les dispositifs légaux, de nombreuses associations et écoles organisent des collectes de denrées alimentaires au profit de banques alimentaires locales. L’objectif est de venir en aide aux personnes en situation de précarité en leur fournissant des aliments pour répondre à leurs besoins nutritionnels de base.

Organismes et Associations Principales

Voici quelques organismes et associations qui fournissent de l’aide alimentaire en France :

  1. Les Restos du Cœur : Ils proposent des repas gratuits et des colis alimentaires aux personnes en situation de précarité.
  2. La Croix-Rouge française : Elle organise des distributions alimentaires dans plusieurs villes de France.
  3. La Banque Alimentaire : Elle collecte et redistribue des denrées alimentaires aux associations partenaires.
  4. Le Secours Populaire Français : Il propose des aides alimentaires sous forme de colis ou d’épiceries sociales.
  5. Le Secours Catholique : Il propose également des aides alimentaires et des repas gratuits.

Le futur chèque alimentaire

Face à l’augmentation inquiétante du prix des denrées alimentaires (+15% d’inflation), un chèque alimentaire devrait être lancé prochainement afin de soutenir les familles vulnérables. Ce dispositif vise notamment à compenser les hausses de prix qui touchent les ménages les plus modestes.

Détails du chèque alimentaire

  • Il s’agira d’une somme de 50€ destinée à compléter le budget alimentaire mensuel des familles
  • Le dispositif sera testé début 2024 auprès de mille ménages avant d’être étendu à une échelle plus large
  • Les critères précis d’éligibilité n’ont pas encore été définis, mais pourraient inclure les revenus et la composition du foyer

L’aide alimentaire est un soutien nécessaire pour de nombreux foyers en difficulté financière face à l’inflation alimentaire. Plusieurs dispositifs existent, que ce soit au niveau légal avec l’obligation alimentaire, au niveau local avec les initiatives associatives ou encore avec la future mise en place du chèque alimentaire. La prise en compte des ressources financières et de la situation familiale permettra de déterminer quelles personnes auront droit à ces aides.

Dans ces secteurs, les salaires vont fortement augmenter en 2024 !

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En cette période d’inflation et de difficultés économiques, la question des salaires est un sujet de préoccupation pour de nombreux Français. Selon plusieurs articles parus dans la presse récemment, certains métiers devraient voir leurs salaires augmenter en 2024.

Des secteurs porteurs pour une hausse des salaires

Selon un rapport du cabinet de recrutement international PageGroup, certains secteurs sont particulièrement favorables à l’évolution positive des salaires. Parmi ces secteurs, on retrouve notamment :

  • L’immobilier
  • L’électricité
  • L’alimentation

Ces métiers connaîtront donc des hausses de salaire significatives, améliorant ainsi la situation financière des personnes concernées.

Ingénieur cloud : une hausse de salaire attendue entre 7% et 13% en 2024

Parmi les métiers qui devraient bénéficier d’une augmentation salariale, on retrouve l’ingénieur cloud. Les professionnels de ce secteur peuvent s’attendre à une hausse de leurs rémunérations comprise entre 7% et 13% en 2024.

D’autres métiers concernés par une augmentation de salaire

Voici une liste non exhaustive des autres professions qui devraient également profiter d’une hausse de leur rémunération d’ici à l’année prochaine :

  • Responsable des ressources humaines
  • Ingénieur en cybersécurité
  • Consultant(e) en transformation digitale
  • Chef(fe) de projet innovation
  • Directeur(trice) marketing digital
  • Expert(e)-comptable
  • Avocat(e)
  • Responsable commercial(e)

L’importance des secteurs d’activité et de la taille de l’entreprise

Les chiffres concernant les salaires moyens varient considérablement en fonction du secteur d’activité, de la profession exercée et de la taille de l’entreprise. Par exemple, le salaire moyen brut dans les sociétés comptant moins de dix employés est de 2.439 euros par mois, tandis que pour les entreprises de 500 salariés et plus, il atteint 3.376 euros. Ces écarts s’expliquent notamment par la différence de pouvoir de négociation entre les travailleurs et les employeurs selon la taille de la structure.

L’évolution des salaires à l’avenir

Si ces informations sont encourageantes pour certains métiers, elles ne concernent qu’une partie des professions exercées en France. Les travailleurs devront rester attentifs aux évolutions économiques du pays et adapter leur stratégie professionnelle en conséquence. Il est également essentiel d’envisager une formation continue, afin de maintenir un niveau de qualification adapté au marché du travail et même favoriser une augmentation de sa rémunération.

Les perspectives ne sont pas uniformément positives pour tous les métiers, mais certaines professions tireront leur épingle du jeu en cette période d’inflation, notamment dans les secteurs de l’immobilier, de l’électricité et de l’alimentation. Les travailleurs concernés par ces augmentations de salaire devraient donc profiter d’une amélioration de leurs conditions de vie dans un contexte économique difficile pour le reste de la population.

Immobilier : plus simple d’obtenir un prêt de cette façon ?

En matière d’achat immobilier, les banques accordent souvent une plus grande confiance aux couples mariés. Cela s’explique par plusieurs raisons telles que la sécurité financière apportée par le mariage, l’assurance en cas de décès et le régime matrimonial qui facilite la gestion du bien immobilier. Examinons plus en détail les avantages qu’offre le mariage en matière d’achat immobilier.

La sécurité financière offerte par le mariage

Le mariage constitue un gage de confiance pour les banques lorsqu’elles examinent les demandes de prêt immobilier. En effet, les couples mariés inspirent une plus grande confiance et offrent un sentiment de sécurité aux prêteurs.

L’un des principaux avantages du mariage pour obtenir un prêt bancaire est la sécurité financière qu’il apporte, notamment en cas de décès de l’un des conjoints. Les assurances jouent un rôle clé dans cette garantie, puisque ce sont elles qui prennent le relais pour rembourser intégralement le crédit.

L’assurance en cas de décès

Lors de l’achat d’un bien immobilier, les banques préfèrent prêter à un couple marié pour plusieurs raisons. Parmi celles-ci, on retrouve l’assurance en cas de décès de l’un des conjoints. Le crédit du conjoint décédé sera intégralement remboursé grâce à une assurance couvrant à 100%. Ce dispositif rassure les banques quant au remboursement du prêt même en cas d’événement tragique.

Le régime matrimonial et la gestion du bien immobilier

Outre l’aspect financier, le mariage facilite également la gestion du bien immobilier acquis. En effet, grâce au régime de la communauté de biens, les couples mariés peuvent gérer ensemble leurs revenus et leurs dépenses. Cela permet :

  • Une meilleure anticipation des mensualités du prêt
  • Un partage équilibré des charges liées au bien immobilier
  • Une protection contre les situations imprévues telles que la maladie ou le chômage

En outre, le mariage permet une plus grande flexibilité lors de la vente du bien immobilier. Dans le cadre d’un divorce, par exemple, la répartition des parts peut être décidée d’un commun accord entre les époux, facilitant ainsi la liquidation du patrimoine immobilier.

Séparation et partage du bien immobilier pour les couples non mariés

Lorsqu’un couple non marié achète un bien immobilier, il sera automatiquement soumis aux règles de l’indivision. Il s’agit d’un régime légal où chacun est propriétaire de sa propre partie de la maison ou de l’appartement. Lors d’une séparation, plusieurs questions se posent : que devient le bien ? Comment se déroule le partage ? Est-il possible de le vendre ? Comme nous l’avons vu, le mariage facilite ces démarches et permet une gestion plus simple du bien immobilier en cas de séparation.

Les avantages offerts par le mariage en matière d’achat immobilier sont nombreux. Le mariage rassure les banques tant sur le plan financier que sur la gestion du bien immobilier, facilitant ainsi les démarches pour obtenir un prêt. En outre, le mariage offre une protection supplémentaire en cas de décès ou de séparation, assurant ainsi la pérennité du patrimoine immobilier des couples mariés.

Êtes-vous trop vieux pour emprunter de l’argent ?

Alors que l’accession à la propriété est généralement associée aux jeunes actifs, de plus en plus de retraités choisissent d’acheter une résidence une fois leur vie professionnelle achevée. En effet, il n’y a pas d’âge limite pour devenir propriétaire. Même s’il faut faire face à certaines contraintes, il est tout à fait possible d’emprunter après 60 ans. Certaines spécificités sont à prendre en compte afin d’optimiser son prêt immobilier à la retraite.

Quelles conditions pour emprunter à la retraite ?

Pour accéder à un financement immobilier à la retraite, plusieurs critères doivent être remplis. Tout d’abord, le montant des pensions perçues doit être suffisant pour couvrir les mensualités du crédit. De plus, l’âge de l’emprunteur ne doit pas dépasser un certain seuil fixé par les banques, souvent autour de 75 ans à la fin du remboursement. Enfin, il est important de disposer d’une assurance emprunteur.

L’importance des revenus

  • Le montant cumulé de la retraite de base et des différentes pensions complémentaires (CNAV, AGIRC-ARRCO, etc.) doit être supérieur au montant des mensualités prévu pour rembourser le prêt immobilier. Un taux d’endettement de 33% est généralement retenu par les banques.
  • Les revenus locatifs, les placements financiers et les pensions alimentaires peuvent également être pris en compte dans le calcul des ressources de l’emprunteur.

L’âge limite pour emprunter

Bien qu’il n’existe pas d’âge limite légal pour souscrire à un prêt immobilier, la plupart des banques fixent une limite d’âge pour les emprunteurs retraités. En général, cette limite est située entre 70 et 75 ans.

Le choix de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur est un élément essentiel pour obtenir un crédit immobilier. Elle permet de garantir le remboursement du prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail de l’emprunteur. Plusieurs options sont disponibles :

  • L’assurance groupe proposée par la banque : il s’agit d’une assurance collective souscrite par l’établissement financier auprès d’un assureur. Les garanties et les tarifs sont identiques pour tous les emprunteurs, quelle que soit leur situation personnelle.
  • L’assurance individuelle : elle offre des garanties personnalisées en fonction du profil de l’emprunteur (âge, état de santé, activités professionnelles, etc.) et peut permettre de réaliser des économies sur les cotisations.
  • La délégation d’assurance : elle consiste à choisir une assurance différente de celle proposée par la banque. L’emprunteur peut ainsi comparer les offres et opter pour une solution plus avantageuse.

Pour les seniors, l’assurance emprunteur peut représenter un coût important

En effet, les tarifs des assurances sont généralement calculés en fonction de l’âge et de l’état de santé de l’emprunteur : plus ces critères sont élevés, plus les cotisations sont importantes. Il est donc recommandé aux seniors souhaitant souscrire un prêt immobilier de bien étudier les différentes options d’assurance et de réaliser des simulations pour trouver la solution la plus adaptée à leur situation.

Astuces pour optimiser son prêt immobilier à la retraite

  • Opter pour une durée de remboursement courte : plus la durée du prêt est longue, plus le coût total du crédit est élevé. Les emprunteurs retraités ont tout intérêt à privilégier des durées de remboursement courtes, quitte à augmenter légèrement leurs mensualités.
  • Négocier les frais de dossier : il est possible de négocier une réduction, voire une exonération des frais de dossier lors de la souscription du prêt
  • Bien préparer son dossier : pour mettre toutes les chances de son côté, il est important de soigner sa présentation et de fournir tous les documents nécessaires (avis d’imposition, justificatifs de revenus, etc.).
  • Faire jouer la concurrence : comparer les offres des différentes banques et organismes de crédit permet de dénicher les meilleures conditions de financement.

Obtenir un prêt immobilier en étant à la retraite est possible à condition de respecter certaines conditions et de bien préparer son dossier. N’hésitez pas à faire appel à un courtier ou à réaliser des simulations en ligne pour optimiser votre demande de financement.

Le nombre de loyers impayés explose en France : Comment cela va vous impacter ?

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Selon les chiffres dévoilés par Imodirect, le nombre d’impayés de loyer a augmenté de 15% en 2022 et a même été multiplié par 3 en trois ans. Les grandes villes, comme Paris, sont particulièrement touchées, avec des augmentations du nombre de loyers impayés allant jusqu’à 7% sur un an. D’après les données recueillies, un locataire sur quatre reçoit une relance pour non-paiement de son loyer dès le lendemain de l’échéance.

Les différentes catégories de mauvais payeurs

Il faut distinguer deux profils de mauvais payeurs :

  • Les escrocs professionnels de l’impayé, ceux qui mentent sciemment dans leur dossier de location
  • Ceux qui ne s’en sortent plus face à la hausse des prix, catégorie qui a fortement augmenté depuis la crise sanitaire.

La crise sanitaire serait donc un élément déclencheur pour cette augmentation du nombre de loyers impayés, notamment pour ceux ne parvenant plus à suivre la hausse des prix.

Les petits impayés en hausse significative

Les petits impayés, c’est-à-dire ceux qui nécessitent une relance à J+1, concernent désormais 19% des baux en Île-de-France, contre seulement 5% quelques années auparavant. Ces chiffres témoignent d’une difficulté croissante des locataires à assumer leurs loyers.

Les copropriétaires également touchés

La part des copropriétaires qui n’arrivent plus à verser leurs charges est également à un niveau particulièrement élevé, témoignant de la crise du logement actuelle.

Des mesures pour sécuriser les loyers et limiter les impayés

Face à cette situation inquiétante, Imodirect souligne l’importance de sécuriser les loyers en tant qu’élément essentiel de la gestion locative. Plusieurs actions peuvent être menées :

  • Demande de garanties solides lors de la signature du bail (caution, assurance loyers impayés)
  • Mise en place d’un accompagnement personnalisé pour les locataires en difficulté
  • Poursuite des efforts pour favoriser l’accès au logement et limiter la hausse des prix.

Quelles conséquences pour les locataires et bailleurs ?

Pour les locataires

Les loyers impayés ont des conséquences importantes pour les locataires :

  • Détérioration de leur relation avec le propriétaire
  • Difficulté à trouver un nouveau logement en cas d’expulsion ou de déménagement
  • Endettement et impact sur leur situation financière.

Pour les bailleurs

Cette situation a également des effets néfastes pour les propriétaires qui peinent à percevoir les loyers :

  • Baisse des revenus locatifs
  • Difficultés à assumer les charges de copropriété
  • Risque d’impayés auprès des fournisseurs et prestataires liés au logement (énergie, assurance, etc.)

Il est donc crucial de mettre en place des solutions adaptées pour éviter que ces situations d’impayés ne s’aggravent davantage et touchent un nombre croissant de ménages.

Une problématique complexe à appréhender

La multiplication des loyers impayés en France reflète une réalité préoccupante pour les locataires, les bailleurs et l’ensemble du secteur immobilier. Cette problématique complexe nécessite une approche globale pour favoriser l’accès au logement et garantir la sécurité financière des acteurs concernés. Des solutions doivent être envisagées rapidement afin de limiter l’ampleur de ce phénomène et ses conséquences néfastes sur le marché du logement.

Quel est l’âge Parfait pour devenir propriétaire en France ?

Devenir propriétaire est le rêve de beaucoup. Synonyme d’investissement rentable sur le long terme, il est considéré comme un gage de sécurité pour les jours les plus difficiles. Comme tout investissement, il est important de prendre en compte plusieurs facteurs avant de se jeter dans la gueule du loup. Si l’âge n’est pas un critère de grande importance, il peut néanmoins jouer un rôle non négligeable lors de l’acquisition d’un bien immobilier.

Le juste milieu : l’âge idéal pour devenir propriétaire

Il semblerait qu’il n’y ait pas d’âge idéal universel pour devenir propriétaire. Cela dépendra de chaque individu et de sa situation personnelle et professionnelle.

Cependant, on peut estimer que l’âge idéal se situerait entre 30 et 40 ans. En effet, à ce stade de la vie, les personnes sont généralement plus stables professionnellement et financièrement, ce qui facilite l’accession à la propriété.

De plus, les salaires ont tendance à augmenter avec l’expérience professionnelle. Ainsi, les possibilités d’emprunt sont également plus importantes pour cette tranche d’âge.

Peut-on devenir propriétaire avant 30 ans ?

Devenir propriétaire jeune peut avoir de nombreux avantages financiers et personnels. En premier lieu, cela vous évite de dépenser des sommes considérables en loyers, ce qui représente une économie non négligeable sur le long terme. Plus vous devenez propriétaire tôt, plus vous bénéficiez de cette économie.

En outre, être propriétaire avant 30 ans permet aussi de profiter d’aides spécifiques telles que le prêt à taux zéro (PTZ) ou encore le dispositif Pinel. Ces aides peuvent faciliter grandement l’accès à la propriété pour les jeunes ménages.

L’instabilité professionnelle et financière

Cependant, l’acquisition d’un bien immobilier jeune peut par ailleurs présenter des inconvénients. L’un des principaux est l’instabilité professionnelle et financière. En effet, lorsqu’on est jeune, il est fréquent de changer de travail ou de déménager pour des raisons professionnelles ou personnelles.

De plus, les jeunes actifs ont souvent un salaire moins élevé que les personnes ayant une carrière plus longue, ce qui rend l’accès au crédit immobilier plus difficile.

  • Instabilité professionnelle et financière
  • Crédits immobiliers plus difficiles à obtenir
  • Risque de devoir vendre rapidement en cas de changement de situation

Il est donc important de peser le pour et le contre avant de se lancer dans l’acquisition d’un bien immobilier. L’âge idéal dépendra de chaque individu en fonction de ses aspirations, sa situation personnelle et professionnelle, ainsi que ses projets de vie sur le long terme.

Rendement locatif : nos conseils pour maximiser la rentabilité de votre investissement !

Investir dans l’immobilier locatif permet d’obtenir un rendement intéressant si l’on se base sur le long terme. Comme dans tout investissement financier, investir dans la pierre comporte des risques. Il est primordial d’évaluer la rentabilité du bien immobilier avant son acquisition afin d’optimiser la rémunération dont vous pourrez éventuellement bénéficier.

Choisir le bon emplacement pour son investissement

Au moment de chercher à améliorer son patrimoine immobilier, la question du rendement locatif est inévitable. Comprendre les facteurs qui contribuent à obtenir un bon rendement locatif est essentiel pour maximiser ses bénéfices et garantir un investissement rentable.

L’emplacement de l’investissement est crucial pour assurer le succès de votre projet. Un lieu adapté aux besoins de vos locataires potentiels garantira une demande constante, réduira d’éventuelles périodes de vacances locatives et offrira donc un rendement plus élevé.

Les critères pour bien choisir

Pour cela, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs :

  • La proximité des commerces, restaurants et services divers.
  • L’accès aux transports en commun (métro, bus, tramway) ou la facilité de stationnement si la voiture est nécessaire.
  • La qualité du quartier (sécurité, dynamisme, niveau de vie).
  • Les perspectives de développement urbain qui peuvent influencer l’attractivité future du secteur.

La localisation : un critère plus qu’important !

Plusieurs raisons permettent d’affirmer l’efficacité d’une bonne localisation d’un bien sur le rendement de sa mise en location. Par exemple, le système du zonage catégorisant les communes en fonction de la tension du marché immobilier permet de mettre en évidence le rapport entre la demande et l’offre en termes de logement.

Les zones existantes A, A bis, B1, B2 et C sont respectivement classés de la zone la plus tendue à la moins tendue. Pour pouvoir illustrer cette différence de rendement selon la localisation du bien, voici les villes les plus rentables (ordre décroissant) recensées par SeLoger en 2020 :

  1. Limoges : 5,1 %
  2. Perpignan : 5,1 %
  3. Saint-Étienne : 4,9 %
  4. Amiens : 4,8 %
  5. Mulhouse : 4,7 %
rendement locatif dans les villes francaises
Rendement locatif : nos conseils pour maximiser la rentabilité de votre investissement !

Adapter son offre selon le marché local

Le type de logement que vous proposerez à la location doit correspondre aux attentes des locataires potentiels de votre zone d’investissement. Une étude du marché local est donc indispensable pour adapter votre offre et garantir un taux d’occupation optimal.

Les types de logements recherchés

Selon la localisation, les besoins peuvent varier :

  • Zone étudiante : petits studios ou colocations avec des loyers modérés.
  • Quartier familial : appartements spacieux, maisons avec jardin, proximité des écoles et crèches.
  • Secteur prisé des jeunes actifs : logements récents et modernes, facilement accessibles depuis les centres d’affaires.

Faire correspondre votre bien aux critères recherchés par vos locataires augmentera significativement son attractivité et améliorera votre rendement locatif.

Éviter la vacance locative au maximum

La vacance locative correspond à la période durant laquelle une habitation à destination locative n’est pas louée. Selon la ville d’implantation du bien immobilier, de sa proximité par rapport aux différentes institutions utiles, les périodes de vacances locatives peuvent être relativement longues ou fréquentes.

Bien négocier l’achat pour optimiser le rendement

La rentabilité d’un achat dans l’immobilier locatif dépend également fortement du prix auquel le bien a été acquis. Il faut prendre le temps d’évaluer le bien par rapport aux données disponibles (zone, entourage, etc.) et mener les négociations de manière à obtenir le bien immobilier au meilleur prix pour bénéficier d’une marge de manœuvre concernant les rénovations nécessaires avant la mise en location et les divers frais liés à l’acquisition.

Il est donc conseillé de bien interroger le propriétaire avant d’avancer une offre, d’établir un climat de confiance en manifestant son sérieux, en se renseignant le plus possible sur les aléas du marché immobilier et en faisant preuve de patience. La prestation de l’acquéreur au cours des négociations aura ainsi un impact non négligeable sur le coût du bien et par conséquent sur sa rentabilité.

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Rendement locatif : nos conseils pour maximiser la rentabilité de votre investissement !

Penser à la gestion locative optimale

La gestion de votre investissement immobilier est un élément essentiel pour assurer un bon rendement locatif. En effet, une bonne gestion permettra de limiter les périodes de vacance, minimiser les frais et gérer efficacement les éventuelles difficultés.

Maintenance et travaux

En prévoyant régulièrement des opérations de maintenance et en anticipant les travaux de réparation, vous éviterez les situations critiques pouvant nuire à votre relation avec vos locataires et potentiellement diminuer leur fidélité.

Flexibilité des baux

La durée des baux doit être ajustée en fonction de la demande du marché. Des baux plus courts pourront convenir dans le cas d’une forte demande, tandis que des baux plus longs seront préférés si les locataires ont du mal à se projeter sur des périodes courtes.

L’importance du prix de location

Le montant du loyer est un élément décisif pour maximiser votre rendement locatif. Il doit trouver un équilibre entre garantir une rentabilité suffisante et rester compétitif pour attirer les locataires.

Déterminer le loyer idéal

Pour définir le bon prix, il est recommandé de faire une étude comparative avec les offres similaires dans votre zone d’investissement. Prenez en compte la superficie du logement, sa localisation, ses prestations et son état général pour fixer un loyer juste et réaliste.

Rajuster ponctuellement

N’hésitez pas à suivre de près les fluctuations du marché et à procéder à des rajustements de loyer chaque année. Par exemple, vous pouvez envisager d’augmenter légèrement votre loyer lorsque la demande est élevée ou de le diminuer temporairement en période creuse pour éviter une vacance prolongée.

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Rendement locatif : nos conseils pour maximiser la rentabilité de votre investissement !

Obtenir un bon rendement locatif n’est pas le fruit du hasard : il en résulte plutôt d’une stratégie bien pensée, reposant notamment sur le choix de l’emplacement, l’adaptation de l’offre, une bonne gestion locative et un prix de location adéquat. En suivant ces conseils, vous maximiserez vos bénéfices et garantirez à votre investissement un succès pérenne.

Méthode pour calculer le rendement locatif à l’avance

Il est possible de calculer rapidement le rendement locatif d’un bien immobilier en se servant des formules adéquates.

Calcul de la rentabilité brute

Un calcul du rendement locatif brut, par exemple, permettrait d’avoir un aperçu global de la rentabilité d’un investissement potentiel. Pour ce faire, il faut calculer le rapport entre le loyer annuel sans considérer les charges et le prix total d’achat incluant les frais d’agence et frais de notaire, puis multiplier le résultat par 100 soit :

loyer annuel/prix total d’achat x 100 = rentabilité locative brute.

Ainsi, pour un appartement coutant 130 000 € accompagné de frais d’agence de 8000 € et de frais de notaire s’élevant à 8000 € pour un loyer mensuel évalué à 550 € sans les charges, soit 550 x 12 = 6600 €/an, on obtient : 6600/(130 000 + 8000+ 8000) x 100 = 4,5 % de rendement locatif brut. Ces informations restent relativement vagues et ne permettent cependant pas de se faire une idée précise de la rémunération finale.

Calcul de la rentabilité nette

Pour pouvoir observer de manière plus concrète les gains qu’un investissement immobilier pourrait apporter, il faut considérer plusieurs éléments dont : Les frais de financement (assurance emprunteur, garanties, intérêts d’emprunt, etc.), les charges non récupérables auprès des locataires, les taxes foncières, les assurances (loyers impayés, propriétaire non occupant), les éventuels frais de gestion (société) et les frais d’entretien.

Ces différentes charges seront à déduire du loyer collecté en un an :

Rentabilité locative nette avant impôts = (loyer annuel – Charges et frais divers)/prix total d’achat x 100.

Pour effectuer le calcul de la rentabilité locative nette, il est conseillé de recourir à des professionnels ou d’effectuer une simulation en se référant à l’un des différents calculateurs de rendements locatifs accessibles sur internet.

À quoi correspond un bon rendement locatif ?

Pour un investisseur avisé, anticiper le rendement locatif potentiel est une étape cruciale. En général, un rendement locatif intéressant se situe autour de 5 à 7 % net avant impôts. Cependant, il est à noter que ce chiffre peut varier considérablement en fonction de divers facteurs tels que la localisation géographique, la qualité du bien immobilier, et les dynamiques du marché local.

Les avantages fiscaux et les niches fiscales peuvent impacter votre rendement locatif

Les investisseurs dans le domaine de l’immobilier peuvent bénéficier d’aides venant de l’état. Il peut s’agir d’allègements fiscaux, notamment par rapport aux revenus fonciers. Selon le type de bien immobilier, sa localisation et l’utilisation à laquelle il est destiné.

Avec l’immobilier neuf

Pour les investisseurs souhaitant faire un placement dans l’immobilier neuf par exemple, il est possible de bénéficier d’un allègement fiscal sur la part imposée des revenus locatifs. La réduction d’impôt dans ce cas-là peut être de 12 %, 18 % ou 21 % selon la période durant laquelle le propriétaire s’engage à louer son bien : 6, 9 ou 12 ans.

Avec l’ancien

En ce qui concerne l’ancien, l’État a également prévu un dispositif permettant la défiscalisation locative dans l’ancien. En d’autres mots, les propriétaires peuvent déduire de leurs revenus fonciers toutes dépenses occasionnées par les travaux engagés pour la rénovation du bien immobilier. Il existe ainsi plusieurs manières de pouvoir optimiser son rendement, mais il est indispensable de se tenir au courant des conditions liées aux différents dispositifs.

Quels types d’investissements locatifs offrent le plus de rentabilité ?

Il est important de savoir que la destination d’une acquisition immobilière joue également un rôle important au niveau de la rentabilité. Si une grande partie des investisseurs se lancent dans la location de logement en tant que résidence principale, il ne faut pas sous-estimer les autres alternatives dont voici quelques exemples :

  • Location meublée pour étudiant : pour réussir dans cette entreprise, il est nécessaire de choisir un bien situé dans une zone proche d’une institution universitaire. En effet, ce type d’investissement permettrait de profiter d’une rémunération significative tout en bénéficiant d’un prix d’acquisition de moindre valeur si l’on considère que le prix d’un meublé étudiant se situerait entre 20 000€ et 45 000€. Cette solution permet de bénéficier d’un rendement allant de 7 % à 10 % en plus d’un régime fiscal avantageux, particulièrement pour le propriétaire jouissant d’un statut de « loueur en meublé non-professionnel ou LMNP ». En période de vacance locative due au programme universitaire, il est possible d’exploiter le bien en tant que location saisonnière.
  • La location saisonnière : la deuxième option pour améliorer les rendements est de se lancer dans la location saisonnière qui offre l’avantage de louer le bien à une valeur plus élevée. Le propriétaire peut effectivement louer un logement sur une base journalière. Pour percer dans ce domaine, il faut opter pour les appartements situés dans des villes à forte valeur touristique (bord de mer, lieux historiques célèbres, montagne, etc.).
  • La colocation : La colocation représente aussi une possibilité envisageable booster le rendement. En particulier dans les zones locatives tendues, il peut être très intéressant de se lancer dans la colocation. Pour cela, il serait avantageux de disposer de plusieurs chambres, voire plusieurs salles de bains, de meubles basiques ou d’appareils électroménagers utiles (machine à laver, four à micro-ondes, etc.). Le fait d’avoir plusieurs locataires avec des fonds individuels permettrait de gonfler légèrement le loyer tout en étant relativement préservé des impayés.

Pour conclure, il est possible d’investir dans l’immobilier locatif et d’obtenir une rémunération rentable. La clef pour réussir réside dans la préparation, la force de négociation, la familiarité avec les différents dispositifs de réduction d’impôts, etc.

Louer un bien nu vs meublé : quelles différences fiscales ?

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Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et vous hésitez entre une location vide (non meublée) ou une location meublée ? Ces deux options présentent des avantages et inconvénients, mais les principales différences résident dans le régime fiscal applicable à chaque situation. Dans cet article, nous allons examiner de plus près les distinctions fiscales entre la location d’un bien nu et celle d’un bien meublé.

Régimes fiscaux applicables aux locations vides et meublées

L’imposition selon ces deux régimes fiscaux est très différente. Nous vous expliquons les grandes lignes mais vous pouvez consulter un site spécialisé sur l’imposition des investissements immobiliers pour en savoir plus.

Régime fiscal pour les locations vides

Dans le cadre d’une location vide, c’est-à-dire non meublée, les revenus perçus sont considérés comme des revenus fonciers. Ils sont imposables au taux progressif de l’impôt sur le revenu, après déduction des charges et intérêts d’emprunt afférents au logement. Les propriétaires peuvent également opter pour le régime réel qui permet de bénéficier d’un abattement de 30% sur leurs revenus locatifs bruts.

Le choix du régime réel peut être intéressant si les charges liées à la location vide représentent une part importante des recettes locatives, ainsi que pour les investisseurs souhaitant se constituer un patrimoine immobilier.

Régime fiscal pour les locations meublées

Pour les locations meublées, les revenus perçus sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Le régime micro-BIC s’applique aux propriétaires dont les recettes annuelles sont inférieures à 72 600 € pour une location meublée classique, ou 176 200 € pour une location meublée de tourisme.

Ce régime fiscal permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% sur les revenus locatifs bruts. Toutefois, si les charges réelles supportées par le propriétaire sont supérieures à l’abattement, il peut opter pour un régime réel BIC qui lui permettra de déduire ses frais réels.

La fiscalité de la location meublée souvent plus avantageuse mais…

Amortissement du bien : une possibilité offerte en location meublée

Contrairement à la location vide, la location meublée permet au propriétaire d’amortir non seulement son logement mais aussi le mobilier nécessaire pour meubler ce dernier. Cet amortissement correspond à une répartition de la valeur du bien immobilier et des biens mobiliers sur plusieurs années, généralement entre 10 et 30 ans.

L’avantage de cette procédure est qu’elle permet de diminuer les bénéfices imposables du propriétaire et donc d’alléger sa charge fiscale. En pratique, cela signifie que les loyers perçus de la location meublée sont plus faiblement imposés que ceux perçus dans le cadre d’une location vide.

Récupération de la TVA : une option pour les locations meublées à usage professionnel

Dans certaines situations, notamment lorsqu’il s’agit d’une location meublée destinée à un usage professionnel (par exemple, des locaux à destination des professionnels du tourisme), le propriétaire peut récupérer la TVA sur ses investissements et ses charges. Cette récupération permet de réduire les coûts d’investissement et d’entretien du bien. Toutefois, il convient de vérifier si cette possibilité est applicable à chaque situation particulière, car des conditions spécifiques doivent être respectées.

Un investissement initial plus important

L’un des principaux inconvénients de la location meublée réside dans le fait qu’elle nécessite un investissement initial plus élevé comparé à la location vide : l’aménagement et le renouvellement du mobilier peuvent représenter un coût non négligeable pour le propriétaire, surtout si ce dernier s’engage dans une démarche de qualité pour attirer des locataires exigeants.

Des déductions fiscales limitées en cas de déficit foncier

Pour les propriétaires qui optent pour le régime réel BIC en location meublée, il est essentiel de savoir que les déductions fiscales possibles en cas de déficit sont plafonnées. En effet, contrairement aux revenus fonciers générés par une location vide, les déficits issus des BIC ne sont pas reportables sur le revenu global du foyer. Ils peuvent uniquement être reportés sur les bénéfices de même nature réalisés dans les cinq années suivant la déclaration du déficit. Signalons donc que la location meublée peut se révéler moins avantageuse fiscalement pour certains propriétaires.

Peser le pour et le contre : quelle option choisir ?

Au final, le choix entre la location vide et la location meublée doit s’effectuer en pesant soigneusement les avantages et inconvénients de chaque solution pour le propriétaire. Prenez en compte plusieurs critères :

  • Votre situation personnelle (niveau d’imposition, trésorerie disponible pour investir, etc.) ;
  • La nature du bien immobilier concerné (emplacements privilégiés ou quartiers résidentiels) ;
  • Vos objectifs à court et long termes (développer un patrimoine, générer des revenus réguliers ou simplement amortir votre investissement).

Ainsi, une location meublée peut offrir des avantages fiscaux non négligeables, mais elle est également souvent associée à un investissement initial plus important et des charges d’exploitation plus élevées. Il est donc crucial de bien examiner tous ces éléments avant de prendre une décision quant au type de location à privilégier pour optimiser au mieux votre fiscalité immobilière.

Quel magasin est le moins cher en moyenne pour faire vos courses ?

Avec la hausse des prix démentielle de ces derniers mois, les préoccupations grandissantes concernant le pouvoir d’achat, les consommateurs français cherchent à économiser sur leurs achats alimentaires. Ainsi, ils se tournent vers les magasins offrant les prix les plus compétitifs.

E. Leclerc domine le marché en termes de compétitivité des prix

Selon une enquête menée par le magazine LSA auprès des consommateurs, 36 % des personnes interrogées citent E. Leclerc comme étant le magasin le moins cher, devant ses concurrents historiques Lidl et Aldi. Bien qu’ils ne puissent dépasser E. Leclerc en termes de part de marché, ces derniers continuent d’attirer un grand nombre de clients grâce à leurs offres attrayantes.

Facteurs influençant les préférences des consommateurs

Plusieurs facteurs peuvent expliquer les choix des consommateurs :

  • Poids des habitudes : certains consommateurs restent fidèles à un enseigne qu’ils fréquentent depuis longtemps
  • Proximité géographique : les consommateurs ont tendance à privilégier les magasins situés près de leur domicile ou de leur lieu de travail
  • Qualité du service client : un accueil convivial de la part des employés peut contribuer à fidéliser les clients
  • Services associés : drive, programmes de fidélité, animations en magasin… autant d’éléments qui peuvent influencer les décisions des consommateurs.

L’évolution des enseignes Lidl et Aldi pour satisfaire et fidéliser leurs clients

Tout en reconnaissant que la marque Leclerc semble bénéficier d’une position avantageuse sur le marché avec une politique de prix attractifs salués par 36 % des consommateurs, il importe de souligner que d’autres marques comme Lidl et Aldi ont également évolué afin de satisfaire et fidéliser leurs clients.

Adaptation aux attentes et aux besoins des consommateurs

Ces deux enseignes ont procédé à plusieurs changements en vue de mieux répondre aux demandes de leur clientèle :

  • Élargissement de leur gamme de produits, notamment dans le domaine des produits frais et bio
  • Amélioration de la qualité des articles proposés
  • Mise en place ou renforcement de leurs services après-vente

Les autres acteurs du marché

D’autres chaînes de magasins mettent également l’accent sur les prix, comme Carrefour, Auchan ou encore Intermarché. Toutefois, ces enseignes sont à l’origine moins axées sur le « discount » que les leaders du marché cités précédemment.

Comment se différencier face à la concurrence ?

Pour sortir du lot et attirer davantage de clients, certaines marques proposent des offres spécifiques, en jouant notamment sur :

  • La qualité et le « made in France » : mise en avant des produits locaux ou régionaux
  • L’innovation : proposer des gammes alternatives (végétariennes, sans gluten, etc.)
  • Le développement durable : diminution des emballages plastiques, lutte contre le gaspillage alimentaire…

Le choix du consommateur pour vos achats alimentaires

Face à la diversité des options qui s’offrent à eux, les consommateurs français ont la possibilité de faire leurs courses en tenant compte de leurs priorités : prix attractifs, qualité des produits, services offerts… La compétition entre les différentes enseignes permet d’accroître la variété des offres et d’encourager les acteurs du secteur à innover pour mieux répondre aux attentes et aux besoins du public.

Enquête – Se loger devient une contrainte vraiment pesante dans le budget des Français !

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Une enquête récente d’Elabe met en lumière l’inquiétude croissante des Français face au marché du logement, marquée par une anticipation de détérioration des coûts et de la qualité des habitations

La part du loyer devient vraiment importante dans le budget des ménages

Selon une enquête réalisée par Elabe pour Les Echos et l’Institut Montaigne auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes les 5 et 6 septembre, de plus en plus de Français se serrent la ceinture pour payer leur loyer ou leur crédit immobilier. Aujourd’hui, ils y consacrent environ 32% de leur salaire, une augmentation notable depuis 2016.

Curieusement, cette tendance ne se reflète pas de la même manière chez tout le monde. Les jeunes de moins de 35 ans, par exemple, y investissent presque 40% de leurs revenus, tandis que cette proportion diminue avec l’âge. Et que vous soyez propriétaire en train de rembourser un prêt ou locataire, attendez-vous à dédier près de 38% de vos gains à votre logement.

Ce chiffre varie également en fonction de votre métier, les employés et ouvriers consacrant une plus grande part de leurs revenus au logement comparativement aux cadres. Intrigant également, votre lieu de résidence ne semble pas influencer considérablement la part du salaire que vous consacrez au logement, que vous soyez en zone rurale ou en agglomération parisienne.

Pas parti pour s’arranger

Le coût du logement est considéré comme beaucoup trop élevé en France. Il s’agit de la principale préoccupation des Français interrogés. On constate par ailleurs que la part des revenus consacrée au logement est jugée de plus en plus pesante : aujourd’hui, 53 % des Français le pensent, contre 38 % en 2016.

  • 75 % des Français estiment que la situation du logement se détériorera dans les années à venir en termes de coût
  • 56 % pensent que la situation se dégradera quant au nombre de logements disponibles
  • 50 % estiment que la qualité des logements disponibles se dégradera

Grippe sur le marché locatif et insuffisance de l’offre

Outre la hausse des coûts, les Français déplorent aussi la multiplication des locations touristiques, la pénurie globale de logements et la prépondérance des résidences secondaires. Ils considèrent aussi qu’il y a trop de normes écologiques imposées aux logements.

Multiplications des locations touristiques

Les plateformes de location touristique ont contribué à accentuer la tension sur le marché immobilier dans certaines régions et grandes villes, en réduisant le nombre de logements disponibles pour les résidents locaux. Ceci a eu pour conséquence d’augmenter les loyers et de rendre l’accès au logement encore plus difficile pour les Français.

Pénurie de logements et prédominance des résidences secondaires

Le manque de logements est également un problème majeur selon les personnes interrogées. Dans certaines zones du pays, on observe une proportion élevée de résidences secondaires, qui restent inoccupées la majeure partie de l’année, aggravant ainsi la pénurie de logements. Les Francçais appellent donc à une meilleure régulation de ce phénomène.

Des normes écologiques trop contraignantes ?

Enfin, les participants à l’enquête estiment par ailleurs que les normes écologiques imposées aux logements sont souvent trop contraignantes et peu adaptées aux réalités locales. Ils considèrent que ces normes peuvent engendrer des coûts supplémentaires non négligeables, tant pour les propriétaires que pour les locataires, et entraîner des difficultés dans la réalisation de travaux de rénovation ou de construction neuve.

Vers une dégradation de la situation du logement en France : quelles pistes d’amélioration ?

Face à cette perception plutôt pessimiste de l’évolution du marché immobilier en France, les sondés appellent à des mesures concrètes pour améliorer la situation. Parmi les pistes évoquées :

  • des aides pour l’achat et la rénovation : de nombreux Français ont besoin d’un coup de pouce pour accéder à la propriété et effectuer des travaux de rénovation énergétique ;
  • une régulation accrue des locations touristiques et des résidences secondaires : il s’agirait de mieux encadrer ces pratiques, notamment dans les zones où le marché du logement est particulièrement tendu ;
  • un assouplissement des normes écologiques : les personnes interrogées souhaitent une simplification et une adaptation des normes aux réalités locales afin d’éviter les coûts démesurés ou inadaptés.

Ainsi, consciente des difficultés engendrées par le coût élevé du logement en France, cette enquête témoigne de l’inquiétude grandissante des Français face à une situation qui s’amenuise. Les attentes se tournent désormais vers des solutions adaptées pour redonner confiance et faciliter l’accès à un logement décent pour tous.

Hausse des prix, baisse du pouvoir d’achat, crise sociale… Mais pour le gouverneur de la Banque de France, tout va bien !

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a assuré qu’il n’y aurait pas de récession en France en 2023, et que l’institution relèverait même légèrement sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB).

L’économie française ralentie mais résistante

Selon le gouverneur de la Banque de France, il y a incontestablement un ralentissement de l’activité économique en France depuis plusieurs trimestres. Ce phénomène est également observé dans la zone euro. Toutefois, il ne voit pas “de signe de retournement généralisé de l’activité” ni de risque majeur de récession pour le pays.

Malgré ce ralentissement, faisant suite à la forte baisse de l’indice composite PMI en août, la Banque de France prévoit une croissance faiblement positive pour cette année et va même relever légèrement sa prévision de croissance pour 2023, actuellement de 0,7%.

Les raisons d’un optimisme prudent

Le gouverneur de la Banque de France base son analyse sur plusieurs éléments qui l’amènent à considérer que la situation économique de la France reste solide :

  • La consommation des ménages a été moins affectée par la crise que prévu, et les Français ont accumulé des économies qui pourraient soutenir la demande dans les mois à venir.
  • Les entreprises françaises continuent d’investir malgré le contexte incertain, notamment grâce aux dispositifs de soutien mis en place par l’État.
  • La situation financière des entreprises françaises reste saine, sans surcroît significatif d’endettement.
  • Le marché du travail a su résister au ralentissement de l’économie, avec un chômage stable et un taux d’emploi directement salarié qui se maintient.

Secteurs clés et mutations

Néanmoins, certains secteurs clés, comme l’automobile et les industries manufacturières, rencontrent des difficultés. Le gouverneur de la Banque de France appelle ainsi à une vigilance renforcée pour ces domaines, avec la mise en œuvre de politiques publiques adaptées.

Par ailleurs, il souligne également l’importance de préparer l’économie française aux défis de demain, tels que la transition écologique et numérique. Selon lui, cela passera par la formation, l’amélioration de la productivité et la stimulation de l’innovation.

L’avenir de l’économie française : prudence et détermination

Tout en reconnaissant les défis auxquels la France doit faire face, les propos tenus par le gouverneur de la Banque de France sont globalement positifs quant à la capacité du pays à éviter une récession. Le principal enjeu, selon lui, sera de réussir à s’adapter aux transformations structurelles et technologiques qui touchent l’économie mondiale.

Néanmoins, la prudence reste de mise. Si la Banque de France ne voit pas de récession en France pour le moment, cela ne signifie pas que les incertitudes liées à la situation internationale ont disparu. Les tensions géopolitiques, les conflits commerciaux et l’évolution du coronavirus sont autant d’éléments qui pourraient influencer le cours des choses dans les mois à venir.

Pour éviter tout risque de récession, il faudra donc une combinaison de facteurs favorable : un soutien continu de la demande intérieure, une reprise progressive des investissements, et une adaptation réussie aux défis émergents pour parvenir à une croissance soutenue et durable.

Achat immobilier : êtes-vous réellement obligé de passer par un notaire ?

Dans le processus d’achat d’un bien immobilier, la question se pose souvent : doit-on faire appel à un notaire pour concrétiser la transaction ? Il faut comprendre le rôle du notaire et les étapes clés de l’achat immobilier pour répondre à cette interrogation.

Le notaire dans l’achat immobilier : un acteur légal incontournable

Le notaire joue un rôle central dans les transactions immobilières. En France, ce professionnel du droit a pour mission de rédiger l’acte authentique et assurer la légalité de la transaction. Son intervention est obligatoire afin de garantir la sécurité juridique de l’opération et assurer la validité des documents signés.

Les missions du notaire dans l’achat immobilier

  • Rédiger l’avant-contrat : Le notaire participe généralement à la rédaction de l’avant-contrat, également appelé compromis de vente ou promesse de vente. Cet accord provisoire fixe les conditions de la vente et est conclu entre le vendeur et l’acheteur avant la signature de l’acte authentique.
  • Vérifier la solvabilité de l’acheteur : Le notaire s’assure également de la bonne santé financière de l’acquéreur en vérifiant sa capacité à obtenir un financement pour l’achat du bien immobilier.
  • Effectuer les démarches administratives : Le notaire doit réaliser plusieurs formalités auprès des administrations (cadastre, hypothèques, registre des avis préalables) afin d’informer de la vente et obtenir les documents nécessaires pour la rédaction de l’acte authentique.
  • Rédiger l’acte authentique : Rédaction, vérification et signature de l’acte authentique sont les étapes ultimes du processus d’achat immobilier. Cet acte officialise le transfert de propriété et engage définitivement le vendeur et l’acheteur.
  • Purger les droits de préemption : Le notaire informe également les collectivités locales ou autres personnes susceptibles d’avoir un droit de préemption sur le bien en vente et vérifie que ceux-ci ne souhaitent pas exercer leur droit avant de poursuivre la transaction.

Achat immobilier sans notaire : est-ce possible ?

En théorie, certaines étapes de l’achat immobilier peuvent être réalisées sans l’intervention d’un notaire. Toutefois, ces alternatives s’avèrent souvent moins sécurisantes et plus complexes à mettre en œuvre.

L’avant-contrat entre particuliers

Il est possible de signer un avant-contrat sous seing privé, c’est-à-dire directement entre le vendeur et l’acheteur, sans l’intervention d’un notaire. Néanmoins, cette solution présente des risques juridiques accrus pour les parties, car le notaire garantit habituellement la conformité du document avec la loi et protège les intérêts des deux parties.

Le recours à un avocat pour l’acte authentique

L’acte authentique doit impérativement être rédigé par un professionnel habilité, tel qu’un notaire ou un avocat. Si le recours à un avocat est envisageable, il reste néanmoins très rare en pratique, puisque ces derniers sont moins familiers avec les démarches liées à l’achat immobilier et leur intervention peut coûter plus cher que celle d’un notaire.

Coût de l’intervention du notaire dans l’achat immobilier

Les frais de notaire correspondant aux honoraires du notaire ainsi qu’aux différentes taxes et droits perçus par l’État lors de l’achat d’un bien immobilier. Ils varient en fonction de la nature du bien (ancien ou neuf) et du prix de vente.

  • Frais de notaire : Les émoluments du notaire sont fixés par décret et représentent une part importante des frais d’achat immobilier. Ils comprennent notamment les honoraires pour la rédaction des actes, les consultations juridiques ou encore les formalités administratives.
  • Droits d’enregistrement et taxes : Le notaire perçoit également différents droits et taxes au profit de l’État et des collectivités locales, tels que les droits d’enregistrement, la taxe de publicité foncière, la contribution de sécurité immobilière et divers frais annexes.

Au final, le coût total des frais de notaire se situe généralement entre 7% et 8% du prix de vente du bien immobilier. Bien que souvent considérés comme une charge importante pour les acquéreurs, ils doivent être mis en balance avec les garanties juridiques qu’apporte l’intervention du notaire tout au long du processus d’achat immobilier.

Le notaire est-il obligatoire pour une transaction immobilière ?

Si certaines étapes de l’achat immobilier peuvent être réalisées sans recourir à un notaire, leur intervention reste fortement recommandée afin de garantir la sécurité juridique de la transaction. Leur rôle central dans la rédaction et la signature de l’acte authentique fait de leur présence un élément incontournable pour concrétiser la vente.

Immobilier : Mieux vaut investir dans le neuf ou l’ancien ?

Investir dans l’immobilier consiste à faire valoir un patrimoine sur le moyen ou le long terme. L’immobilier est considéré comme un placement sûr et lucratif par de nombreux particuliers. L’Etat a mis en place différents dispositifs afin de soutenir le levier économique français. Mais comment est-il possible de gagner de l’argent avec l’immobilier ? Qu’est-ce qui pousse les bailleurs à investir dans l’immobilier ? Pourquoi certains décident d’investir dans l’immobilier neuf ? Et pourquoi d’autres décident d’investir dans l’immobilier ancien ?

Comment est-il possible de gagner de l’argent avec l’immobilier ?

Un bien immobilier procure en effet trois types de revenus :

  • la rentabilité progressive occasionnée par l’acquisition percevable sur le long terme ;
  • les revenus fonciers résultant d’un contrat de bail dépendant de la durée de location ;
  • la défiscalisation impactée par les dispositifs liés à l’investissement immobilier.

Lorsqu’un investisseur décide d’acquérir un bien immobilier en contractant un crédit immobilier à la banque, ce n’est en réalité qu’une petite fraction qu’il rembourse jusqu’à échéance. En plus de bénéficier des avantages fiscaux liés à l’investissement, le loyer acquitté par le locataire contribue significativement au remboursement du prêt.

De plus en plus de propriétaires bailleurs

Actuellement, beaucoup de Français optent pour ce type d’investissement pour prévoir le futur. À ce jour, 2,8 millions de Français sont propriétaires bailleurs de logements en France dont 30% ne possèdent qu’un logement, 25% en possèdent deux, 29% en possèdent moins de 5 biens immobiliers et 10,5% en possèdent entre 6 à 10.

Pourquoi investir dans l’immobilier neuf ?

Se constituer un revenu foncier est devenu plus facile grâce à loi Pinel, en effet l’investissement dans l’immobilier neuf trouve de plus en plus de preneurs grâce à ce nouveau dispositif instauré depuis 2014. La loi Pinel permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction fiscale à hauteur de 21%, mais cela dépend essentiellement de la durée d’engagement locatif du bien neuf.

Des coûts d’entretien réduits

Dans le neuf, tout est bien évidemment neuf, ce qui signifie que vous n’aurez pas à engager de frais immédiats de remise aux normes ou travaux de rénovation. Les logements neufs sont généralement plus performants énergétiquement, ce qui permet de réaliser des économies sur les factures de chauffage et d’électricité. Enfin, la construction neuve offre également une garantie pendant plusieurs années, couvrant certains risques et dysfonctionnements.

Des avantages fiscaux intéressants

L’investissement dans le neuf peut bénéficier de dispositifs fiscaux incitatifs, tels que la loi Pinel pour les logements locatifs, permettant une réduction d’impôt proportionnelle à la durée de location du bien. Il existe aussi des aides à l’acquisition pour les primo-accédants, comme le prêt à taux zéro. Ces dispositifs peuvent alléger votre effort d’épargne et faciliter la rentabilité de votre investissement.

Une mise en location facilitée

Les locataires sont souvent plus enclins à louer un bien neuf, en raison de son confort, de la qualité des prestations et des équipements modernes. Il sera donc généralement plus facile de trouver un locataire rapidement pour un logement neuf que pour un bien ancien nécessitant des travaux ou une remise aux normes.

Un prix d’achat plus élevé

Malgré leurs nombreux atouts, les logements neufs présentent un inconvénient de taille : leur prix d’achat est souvent plus élevé que celui des biens anciens. Selon les régions, le prix au m² peut être jusqu’à 20% supérieur dans le neuf comparé à l’ancien. Il faut donc garder en tête que l’investissement initial sera conséquent, d’autant plus que la TVA s’ajoute également au prix d’achat.

Pourquoi investir dans l’immobilier ancien ?

Il est tout à fait possible d’investir dans l’immobilier ancien et cela permet de bénéficier des avantages fiscaux grâce à la loi Denormandie. En effet, la loi Denormandie soumet un bailleur à acquérir un bien immobilier ancien qui nécessite des travaux de rénovation avant d’être mis sous location. Le montant des travaux à réaliser sur le vieux bâtiment doit être estimé à 25% du total de l’investissement global.

Un prix d’achat plus attractif

L’un des principaux avantages de l’investissement immobilier dans l’ancien réside dans le fait que les prix d’achat sont généralement inférieurs à ceux du neuf. Cette différence de prix permet d’accéder à des quartiers plus prisés, où les logements neufs sont rares, voire inexistants. De plus, le match entre l’ancien et le neuf s’inverse lorsque vous prenez en compte la négociation : dans l’ancien, il est souvent plus facile de faire baisser le prix de vente que dans le neuf.

Un charme indéniable

Les biens immobiliers anciens disposent habituellement d’un cachet et d’une identité propres à leur époque de construction. Les moulures, les parquets à chevrons ou encore les cheminées en pierre sont autant d’éléments qui peuvent séduire des acheteurs en quête de charme et d’authenticité. Ainsi, même si le logement nécessite des travaux, l’acquisition d’un bien ancien peut se révéler très rentable après rénovation.

Des travaux à prévoir

L’un des inconvénients majeurs lorsqu’on investit dans un bien immobilier ancien, c’est la nécessité d’entreprendre des travaux au moment de l’achat et tout au long de la vie du bien. Rénovation, remise aux normes électriques, assainissement… les coûts engendrés peuvent être importants et doivent être pris en compte dès le départ pour déterminer le budget global nécessaire à l’opération.

Une performance énergétique moindre

De manière générale, les logements anciens sont moins performants énergétiquement parlant que les constructions neuves, ce qui se traduit par une facture de chauffage et d’électricité plus élevée. Toutefois, certains travaux d’amélioration peuvent permettre de réduire ces dépenses et ainsi optimiser la rentabilité de l’investissement sur le long terme.

Comment choisir entre neuf et ancien ?

Pour déterminer si vous devez investir dans un bien immobilier neuf ou ancien, plusieurs critères sont à considérer :

  • Votre budget, en tenant compte des travaux et des dispositifs fiscaux éventuels
  • La localisation du bien, qui peut orienter vers un marché plus favorable au neuf ou à l’ancien
  • Vos préférences esthétiques et pratiques (équipements modernes ou cachet de l’ancien)
  • Votre objectif d’investissement : mise en location rapidement avec peu de frais d’entretien pour le neuf, potentiel de valorisation après rénovation pour l’ancien

Orientez votre choix selon les avantages et contraintes propres à chaque catégorie de bien immobilier. Dans tous les cas, il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels compétents pour réussir son investissement et optimiser sa rentabilité.

Se faire accompagner pour ne pas se tromper

Afin de devenir un as de l’immobilier et donc de comprendre les rouages de ce secteur, vous pouvez suivre une formation. Une formation vous permettra d’apprendre certains rouages et mécanismes avant de vous lancer. Elle vous permettra d’être en contact direct avec des professionnels de l’immobilier. Ils vous expliqueront en détail la théorie des marchés, mais vous donneront également des exemples de personnes qui ont employé des stratégies bien spécifiques pour faire leur place dans le monde de l’immobilier.

Des livres pour dégrossir l’investissement immobilier

Vous pouvez également vous documenter grâce à un livre ou guide d’investissement dans l’immobilier. Cela vous permettra de comprendre comment investir de façon intelligente et réfléchit dans l’immobilier afin de pouvoir acquérir un certain nombre de biens immobiliers.

Voici les différents guides que vous pouvez acheter :

  • L’investissement immobilier locatif intelligent : l’auteur partage des exemples de situations qu’il a vécu lors d’un investissement immobilier locatif.
  • Les secrets de l’immobilier : ce livre qui contient des stratégies qui vont en partie vous permettre de devenir un expert de votre marché immobilier local.
  • L’immobilier demain : il évoque des anecdotes de tous types de personnes qui investissent dans l’immobilier : étudiants, professionnels et particuliers.

La Convention de Reclassement Personnalisé (CRP) : une solution pour les salariés licenciés

En cas de licenciement pour motif économique, les salariés peuvent bénéficier d’un dispositif d’accompagnement vers le retour à l’emploi. Il s’agit de la convention de reclassement personnalisé (CRP), qui offre plusieurs avantages tels que la formation, un soutien psychologique et un revenu de remplacement.

Qu’est-ce que la convention de reclassement personnalisé ?

La convention de reclassement personnalisé est un dispositif d’accompagnement des salariés licenciés pour motif économique. Elle a pour but de faciliter leur retour à l’emploi en leur proposant un ensemble de mesures adaptées à leur situation.

Mise en place par l’entreprise

Lorsqu’une entreprise procède à un licenciement économique, elle doit proposer aux salariés concernés la CRP. Cette proposition est faite lors de l’entretien préalable au licenciement ou, au plus tard, au moment de la notification du licenciement.

Signature de la convention

Le salarié dispose de 21 jours pour donner sa réponse. S’il accepte la proposition, le contrat de travail est rompu d’un commun accord entre l’employeur et le salarié, et ce dès la signature de la convention de reclassement personnalisé.

Les avantages de la convention de reclassement personnalisé

La CRP présente plusieurs avantages pour les salariés licenciés pour motif économique :

  1. Un accompagnement personnalisé
  2. Une indemnité de reclassement
  3. Des formations
  4. Un soutien psychologique

L’accompagnement personnalisé

Tout au long de la période de CRP, le salarié est suivi et conseillé par un référent unique. Ce professionnel l’aide dans ses démarches de recherche d’emploi, notamment en matière d’évaluation des compétences, d’orientation ou de bilan professionnel.

L’indemnité de reclassement

Pendant toute la durée de la CRP, le salarié bénéficie d’une indemnité de remplacement appelée Allocation de Recherche d’Emploi Formation (AREF). Le montant de cette allocation dépend du dernier salaire perçu. Elle est versée tous les mois pendant 12 mois maximum.

Les formations

En cas de besoin, le salarié peut profiter de formations financées à 100% par le fonds de gestion des conventions de reclassement personnalisé (FGCRP). Ces formations peuvent être suivies en parallèle des démarches de recherche d’emploi.

Le soutien psychologique

Le licenciement étant souvent une épreuve difficile à vivre sur le plan psychologique, la CRP prévoit également un accompagnement pour aider les salariés à surmonter cette période.

Comment est calculée la CRP ?

Le calcul de la CRP est fait sur quelle base ? En retenant le salaire brut ou net avant le licenciement économique ? L’aide de reclassement différentielle fonctionne aussi pour la CRP ?

Le calcul de la CRP se fait sur la base du salaire brut précédent le licenciement. Pôle-Emploi retient 80 % de l’ancien salaire brut qu’il vous verse sous forme d’indemnités journalières au titre de l’assurance chômage.

Concerant l’Aide différentielle de reclassement (ADR), elle concerne non seulement le dispositif de l’ARE, mais aussi celui de la CRP. Dans les deux cas, si le nouvel emploi constitue un salaire brut inférieur de 15 % à l’ancien salaire (sous-entendu avant le licenciement), alors Pôle-Emploi verse la différence sous forme d’indemnités compensatrices.

Les conditions d’éligibilité à la convention de reclassement personnalisé

Pour bénéficier de la CRP, plusieurs conditions doivent être réunies :

  • Etre licencié pour motif économique dans une entreprise de moins de 1000 salariés ou dans une entreprise en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, quelle que soit sa taille
  • Disposer d’un préavis de licenciement d’au moins deux mois
  • Ne pas avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite
  • Avoir cotisé suffisamment au régime d’assurance chômage

La durée de la CRP

La durée de la convention de reclassement personnalisé varie entre 6 et 12 mois maximum. Elle prend fin lorsque le salarié retrouve un emploi en contrat à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD) d’au moins six mois. En cas de conclusion d’un CDD inférieur à six mois, la CRP est suspendue pendant la durée du contrat et peut reprendre à son issue.

Comment choisir entre la CRP et le CSP (contrat de sécurisation professionnelle) ?

La CRP présente des similitudes avec le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), un autre dispositif d’accompagnement des salariés licenciés pour motif économique. Toutefois, certains critères permettent de distinguer ces deux systèmes :

  • Le CSP est destiné aux salariés licenciés dans une entreprise de plus de 1000 salariés ou bénéficiant d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), tandis que la CRP s’adresse aux salariés licenciés dans les entreprises de moins de 1000 salariés.
  • La durée du CSP est de 12 mois, alors que celle de la CRP varie entre 6 et 12 mois.
  • L’allocation versée dans le cadre du CSP est souvent supérieure à celle de la CRP.

Ainsi, selon la taille de l’entreprise et les conditions de licenciement, le salarié devra choisir entre la CRP et le CSP, voire se tourner vers une autre solution telle que le congé de reclassement.

La convention de reclassement personnalisé constitue un dispositif intéressant pour les salariés licenciés pour motif économique. Elle offre un accompagnement sur mesure pour faciliter leur retour à l’emploi, ainsi que des avantages tels qu’une indemnité de remplacement et la possibilité de suivre des formations. Les salariés doivent néanmoins étudier attentivement les différentes options qui s’offrent à eux, en comparant notamment la CRP avec le CSP et le congé de reclassement.

Ce nouveau document est désormais obligatoire pour acheter un bien immobilier !

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Face à une multiplication des refus de prêt, les vendeurs cherchent à s’assurer que les acheteurs potentiels sont financièrement solides avant de poursuivre une transaction. Les annonces immobilières comportent désormais fréquemment la mention “un plan de financement vous sera demandé avant chaque visite”, soulignant la demande croissante d’attestation de financement.

Qu’est-ce qu’une attestation de financement ?

L’attestation de financement est un document qui certifie qu’un acheteur potentiel a les moyens financiers pour réaliser un achat immobilier. Il s’agit généralement d’une lettre ou d’un document officiel fourni par une banque ou un organisme financier. Cette pièce administrative peut également être fournies par un courtier en crédit.

Pourquoi est-elle nécessaire ?

Comme évoqué précédemment, les vendeurs veulent s’assurer que leurs acheteurs ont les capacités financières pour mener à bien la transaction. Ils souhaitent ainsi éviter les déconvenues ou les pertes de temps liées à un refus de prêt inattendu. De plus, cela permet de protéger les deux parties et de prévenir tout litige.

Obtenir une attestation de financement

Pour bénéficier de ce document, un acheteur doit entamer différentes démarches auprès des établissements financiers :

  • Solliciter un prêt immobilier auprès d’une banque ou d’un organisme financier
  • Réunir tous les documents nécessaires à l’étude du dossier (relevés de compte, bulletins de salaire, etc.)
  • Fournir une estimation du bien souhaité (montant, surface, etc.)
  • Les organismes demandent habituellement un délai entre 5 et 10 jours avant la signature de l’attestation de financement. Passé ce délai, le document sera envoyé au demandeur par courrier ou e-mail.

La valeur juridique de l’attestation de financement

Il est important de noter que l’attestation de financement ne constitue pas une garantie légale pour obtenir un prêt. Elle peut néanmoins rassurer les vendeurs sur la capacité financière des potentiels acquéreurs. Cette démarche permet aussi aux futurs propriétaires de connaître avec précision leur budget pour acheter le bien convoité.

Les conséquences pour les acheteurs sans attestation de financement

Certains vendeurs se montrent particulièrement rigides lorsqu’il s’agit de fournir une attestation de financement avant la visite d’un bien immobilier. Voici les conséquences pour les acheteurs qui ne disposent pas de cette garantie financière :

  • Refus de visiter : sans attestation, il est possible que les vendeurs refusent de faire visiter leur bien.
  • Complications lors de la négociation : l’absence d’attestation peut fragiliser la position de l’acheteur lors des négociations et entraîner un accord moins favorable.
  • Risque de perdre le bien convoité : si un autre acheteur présente une attestation de financement valide, il pourrait être privilégié par rapport à celui ne possédant pas ce document.

L’avis des professionnels sur cette tendance

Dans un contexte économique incertain et face à une demande croissante, les experts de l’immobilier s’accordent sur l’importance de disposer d’une attestation de financement.

Cécile Roquelaure, directrice des études chez Empruntis, confirme notamment son rôle rassurant pour les vendeurs et les agents immobiliers. Gianni Collacico, directeur d’agences chez Century 21, souligne également le besoin des vendeurs d’être rassurés avant de proposer une visite.

Vers un passage obligatoire pour tous les futurs acquéreurs ?

Même si l’attestation de financement n’a pas encore de caractère coercitif dans certaines transactions, il est fort probable qu’elle devienne une étape indispensable dans le processus d’achat immobilier à court ou moyen terme. Ainsi, les acheteurs potentiels ont tout intérêt à engager les démarches nécessaires pour l’obtenir et maximiser leurs chances de réaliser leur projet.

L’attestation de financement est désormais la clé pour obtenir une visite immobilière, rassurant vendeurs et agents tout en facilitant le processus d’achat pour les futurs propriétaires. Il semble donc primordial pour les acheteurs potentiels de se préparer en conséquence et de disposer de cette garantie financière pour mener à bien leur projet immobilier.

Vous feriez mieux de dire merci pour le don de Bernard Arnault !

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Dans un monde souvent critiqué pour ses inégalités croissantes, nous assistons parfois à des gestes de grandes générosités. Bernard Arnault, pilier de la réussite entrepreneuriale, ouvre grand les coffres de son immense fortune, choisissant de partager plutôt que d’accumuler davantage. Au cœur de l’hiver, un don substantiel trouve sa place aux Restos du Cœur, incarnant une lueur d’altruisme qui doit réchauffer l’âme de notre société.

Un don impressionnant pour les Restos du Cœur

Début janvier 2023, Bernard Arnault, fondateur et PDG de LVMH et l’homme le plus riche du monde, a réalisé un geste philanthropique remarquable en faisant un don de 10 millions d’euros aux Restos du Cœur. Cette somme représente certes une fraction infime de sa fortune personnelle, mais elle témoigne néanmoins de la générosité dont Bernard Arnault sait faire preuve.

Aurore Bergé, ancienne députée, n’a pas manqué de souligner l’importance de ce soutien exceptionnel apporté à une association venant en aide aux personnes les plus démunies.

Une fortune personnelle colossale, une philanthropie reconnue

Malgré son immense richesse, Bernard Arnault reste un homme qui assume ses responsabilités sociales et n’hésite pas à partager sa fortune pour aider les autres. Même si le don aux Restos du Cœur n’est qu’une infime partie de sa fortune estimée à environ 200 milliards d’euros, il s’agit toutefois d’une marque de sa volonté à contribuer au bien commun. En outre, ce don n’est pas défiscalisé, ce qui prouve que l’intention derrière ce geste est bel et bien altruiste.

Un parcours hors du commun

Pour comprendre l’ampleur de la philanthropie de Bernard Arnault, il faut revenir à ses origines et à son parcours professionnel. Issu d’une famille de modestes entrepreneurs du nord de la France, il a réussi à se hisser au sommet des classements mondiaux des hommes les plus fortunés grâce à son sens aigu des affaires et sa capacité à saisir les opportunités d’investissement. Au cours des quatre dernières décennies, Bernard Arnault est devenu un véritable géant dans le secteur du luxe grâce à son groupe LVMH.

Un engagement toujours présent malgré les critiques

Malgré les critiques souvent dirigées contre lui et son statut d’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault s’est constamment engagé dans des actions philanthropiques, contribuant à aider les causes les plus nobles et donnant l’exemple aux autres milliardaires. Ce n’est pas la première fois qu’il fait preuve d’une telle générosité, mais ces actions méritent d’être soulignées et valorisées afin d’encourager davantage de personnes fortunées à suivre le même chemin.

Une philanthropie qui dépasse les frontières

Bernard Arnault ne se contente pas d’aider les causes nationales; il s’est également engagé dans des actions caritatives internationales et apporte régulièrement son soutien à divers projets culturels et artistiques partout dans le monde. Parmi les exemples notables de son engagement international, on peut citer :

  • L’aide financière apportée pour la restauration de Notre-Dame de Paris suite à l’incendie de 2019, où LVMH a promis 200 millions d’euros pour la reconstruction ;
  • La création de la Fondation Louis Vuitton dans le but de soutenir et de promouvoir les jeunes talents artistiques français ;
  • Le financement du Prix Noailles, un concours international dédié aux jeunes entrepreneurs désireux de développer des projets innovants.

Une générosité qui mérite notre admiration

Certes, Bernard Arnault est l’homme le plus riche du monde, mais il n’en demeure pas moins qu’il fait preuve d’une générosité incomparable à bien des égards. Son engagement envers des causes nobles, telles que les Restos du Cœur, témoigne d’une volonté sincère d’améliorer la situation des personnes en difficulté. Et même si les critiques ne manqueront pas de souligner à quel point sa fortune personnelle est immense, il est de notre devoir de reconnaître et de saluer sa contribution à la construction d’un monde plus juste et solidaire.

Les syndicats sont-ils responsables de la situation économique française ?

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Les syndicats français ont choisi de mener une action le vendredi 13 octobre 2023, touchant ainsi un certain nombre d’entreprises en France : Cette journée fait référence à celui de la crucifixion du Christ après la trahison du treizième invité de la Cène, un certain Judas.

Mobilisation des syndicats et conséquences sur l’économie française

Au-delà de l’aspect symbolique de la date choisie, cette mobilisation soulève des questions sur le rôle des syndicats et leur impact sur la situation économique et sociale actuelle en France.

Le pouvoir des syndicats sur l’économie française

Les syndicats sont des organisations importantes dans le paysage social et économique en France. Ils jouent un rôle central dans les relations entre employeurs et travailleurs, notamment en contribuant aux négociations collectives et aux représentations du personnel au sein de l’entreprise.

  • Les grèves et les manifestations organisées par les syndicats ont souvent des répercussions financières sur les entreprises concernées.
  • Les syndicats ont également une influence sur les politiques publiques et la législation du travail, particulièrement grâce à leur lobbying auprès des pouvoirs publics.
  • Ils sont enfin perçus comme des acteurs de la protection sociale, en luttant pour les droits et les conditions de travail de leurs adhérents et de l’ensemble des salariés.

Les impacts de cette mobilisation sur l’économie française

La mobilisation du 13 octobre 2023 pourrait avoir plusieurs conséquences économiques :

  1. Perturbations du fonctionnement des entreprises : grèves et manifestations vont impacter la production, la distribution et le transport des biens et services au sein du pays.
  2. Retombées négatives sur l’image internationale de la France : les investisseurs étrangers peuvent être réticents à placer leur argent dans un pays aux relations sociales tendues et aux revendications parfois perçues comme dépassées.
  3. Possibles tensions sur les marchés financiers, affectant ainsi la valeur des actifs français et la dette publique.

La place des syndicats dans une économie libérale et compétitive

Avec la montée de la mondialisation, de la concurrence internationale et de l’essor technologique, il est indispensable de repenser le rôle des syndicats dans une économie moderne et o